Le lit
Dans la nuit noire, à un moment,
il faut se mettre au lit carrément.
Tu vaques à tes occupations mais
Morphée t’appelle, c’est un fait.
Pourtant tu as envie d’elle.
D’elle réellement ou d’une jumelle ?
Celle aperçue l’autre fois
avec un sourire lumineux
Et des yeux pétillants.
Elle n’est jamais venue chez toi
alors comment tu veux
Déjà être son amant ?
Outre son sourire et ses yeux,
tu as observé sa silhouette,
dans sa petite robe champêtre.
La totalité de son corps
Est mémorisée par ton ordinateur de bord.
Tu poses tes mains sur elle
Pour effleurer chaque parcelle.
Par chance elle y réagit
En se cambrant elle gémit
Continue de la rendre plus sensible
N’arrête pas son côté tactile
Ce jeu de caresses subtil
Finit par te donner envie
De la prendre par les reins
De lui sucer les seins
Qu’elle te donne des coups de reins
Qu’elle te rende des coups de seins
Toute la nuit. Dans tes rêves.
Dans ton lit, aucune trêve.
Tu la baises. Tu la lèves.
Elle aime. Elle tend ses lèvres.
Sa croupe est à toi, pour toi.
La nuit tombe sur le toit
Mais elle est sur toi.
Elle est à toi.
Petit soleil du matin.
Tu es en nage mais sage.
Où est celle qui t’a fait du bien ?
Finalement tu as dû être très sage.
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