Le banc public
Vous êtes assis sur un banc public. À prendre l’air, contempler le monde.
Elle arrive, vêtue d’un long manteau noir et des bottes dont vous ne voyez pas le haut, couvertes par le manteau.
Ses bottes à talons aiguilles dessinent ses jambes. Votre regard peine à s’extirper de cette vue.
Elle marche vers vous. Mais vos yeux restent sur le bas de son corps suivant sa démarche.
Face à vous, elle demande « Bonjour Monsieur. Puis je m’asseoir près de vous ? »
- oui, bien sûr mais je ne vais pas tarder à partir donc je ne vais vous tenir compagnie qu’un court instant.
Elle pose ses fesses enveloppées de ce manteau sur le banc et croise ses jambes, révélant ainsi des cuissardes sous une jupe relativement courte.
Elle vous donne la trique. Heureusement votre blouson camoufle vos parties.
Vous voudriez lui parler mais timide vous n’osez pas. Elle interrompt le silence.
« Vous ne me reconnaissez pas mais savez-vous que nous avons échangé tous les jours depuis le confinement ? »
Vous la regardez, interloqué. Vous correspondez avec plusieurs femmes mais aucune n’est ni grande ni blonde aux cheveux longs.
Poliment vous l’informez de son erreur. Dans un large sourire, elle répond « Vous êtes bien le directeur JBN ! »
Et là ça fait tilt.
Mais la cachotière, elle ne s’est pas décrite comme ça. Il est vrai qu’elle n’avait pas voulu echanger de photos laissant la place au mystère et à la découverte. Mais vous avez tellement échangé, qu’elle a cerné vos habitudes Monsieur JBN.
Le risque et l’excitation des réseaux sociaux même ceux réservés aux adultes ...
Et là c’est plutôt de l’excitation +++.
Mais que dire ? Vous lui répondez finalement « oui c’est bien moi mais vous, vous m’avez leurré ?! »
Elle éclate de rire. « Mais Monsieur c’est si simple à travers un écran de faire croire qu’on est celle que vous recherchez. Sachez que je rencontre très rarement mais vous m’avez intrigué et je voulais en avoir le cœur net. »
Donc il faut considérer qu’elle soit assise près de vous comme une exception d’excitation. Il ne faut peut-être pas la laisser vous échapper et spontanément loin de toute timidité : « Je suis ravi que vous soyez venue jusqu’à moi. M’autorisez vous à vous embrasser ? Vos lèvres m’attirent ! »
Elle a un mouvement de recul. Avant de s’approcher de vous et tendre ses lèvres pulpeuses, refaites mais à croquer.
Le contact de vos bouches envoie comme une décharge électrique dans tout le corps. Le grand frisson. Les langues mêlées donnant envie de vous manger.
Vous osez mettre une main sur sa cuissard ... pour tester la réaction de cette inconnue pas si inconnue.
Son baiser se fait plus fort.
Vous voudriez promener encore votre main mais pas là sur un banc public, banc public ...
Vous vous détachez d’elle et vous levez en lui tendant la main « on va chez moi ? ».
Elle éclate à nouveau de rire « Monsieur timide je croyais que ce n’était jamais au premier rendez-vous ! »
Elle a raison mais elle est surprenante d’envies et elle a su susciter quelques émois par messages donc autant aller vérifier tout cela.
Vous voilà partis en direction de votre appartement, quelques rues plus loin.
La discussion du trajet détend un peu l’atmosphère mais votre tension interne ne fait que s’intensifier.
Votre précaution d’avoir alerté ne jamais coucher le premier jour risque de voler en éclats car vous étiez déjà prêt à lui sauter dessus sur le banc.
La porte de l’appartement vient de se fermer. Elle pose son sac à mains, enlève son manteau révélant cette mini robe cintrée avec un décolleté plongeant alors qu’elle ne porte pas de soutien pour ses seins ...
Pendant ce temps votre blouson est déjà au porte manteaux et votre entrejambe est dans le même état. Elle y jette un œil, l’air satisfait de sa surprise.
Vous l’invitez à prendre place sur le canapé. Mais elle se colle déjà à vous réclamant un baiser. Il est fougueux. Vos mains se promènent partout sur vos corps. Vous l’attirez sur le canapé pour, il faut bien le dire, la tirer.
Un instant pour vous mettre à l’aise et notamment sans les bottes, infernales pour vous à ôter et elle entreprend de les retirer de manière très sensuelle comme pour vous narguer plein d’impatience que vous êtes.
Vous reprenez vos caresses avant les ébats pleins de douceurs. Vos mains cernent déjà ses seins en les enveloppant et les malaxant. Les effets sont immédiats car elle gémit déjà. Doucement. La fermeture éclair centrale de sa robe va permettre une exploration plus aisée. Elle entreprend de la faire glisser lentement comme pour faire durer le plaisir de la lente découverte. Chacun de ses seins se dévoilent alors plus jolis qu’imaginés et bien fermes avec auréoles et mamelons parfaitement dessinés.
Vous y apposez votre langue pour entendre ce gémissement si caractéristique de plaisir.
Votre main s’aventure sur ses cuisses qu’elle entrouvre au fur et à mesure qu’elle glisse vers le haut.
Une courte ficelle gêne quelque peu le passage de votre premier doigt mais elle pousse de petits cris vous invitant à poursuivre.
Elle passe sa main dans vos cheveux en la laissant descendre dans votre cou. Ses mains sont douces, ses gestes calmes. Mais ce geste ne contribue qu’à accentuer votre envie d’elle.
Vous lui dites, elle vous susurre à l’oreille « moi aussi » tout en ouvrant ses cuisses.
Votre deuxième là pénètre plus profondément.
Elle cherche maladroitement votre sexe de sa main arrivée jusque là.
Votre pantalon n’a aucun mal à s’ouvrir ... les caresses mutuelles s’accélèrent.
Il faut vous mettre plus à nu.
Chacun se libère de ces morceaux de tissu gênants.
Vous êtes prêt avant elle, assis sur le canapé.
Au garde à vous.
Elle ne laisse pas le temps de se poser de questions qu’elle est déjà empalée sur vous, ses seins à hauteur de votre visage. Vos mains sur ses hanches, votre bouche aspire un téton.
Elle coulisse sur votre sexe qui n’attendait que ça depuis votre rencontre sur le banc.
Sans prévenir, elle se retire et se tourne pour des sensations différentes mais tout aussi bonnes.
Son dos collé contre votre torse, vous empoignez ses deux seins.
Elle modère le rythme comme pour faire durer le plaisir.
Sans prévenir, elle se retire à nouveau. Mais là vous ne tenez plus. Vous l’allongez sur le dos prêt à la faire grimper aux rideaux pour finir en cris d’extase totale.
Vous restez sur elle et en elle un long moment pour savourer ces derniers instants uniques. La première fois est toujours celle dont on se souvient, longtemps.
Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?
Vous avez un parc près de chez vous ?
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