C’est l’été. La chaleur n’est pas caniculaire malgré les rayons du soleil qui chauffent l’atmosphère. Elle termine son rendez-vous professionnel plus tôt que prévu. Le prochain est dans une heure à quelques pas. Elle hésite entre la terrasse bien bondée en plein carrefour ou se rendre directement sur place. La salle d’attente est spacieuse avec des sièges tout confort. Autant aller s’installer là-bas directement et avec un peu de chance, elle en sortira plus tôt. Dans le cas contraire, elle a quelques nouvelles à écrire avec les idées que la vie lui a porté ces derniers jours.

Elle sonne et entre comme lui indique la pancarte sur la porte. Elle reste toujours surprise de ces immeubles mêlant habitants et médecins avec des digicodes et concierge pour finalement entrer incongnito … un parcours facilitateur pour les cambrioleurs.

Deuxième étage. Porte de gauche. Sonner et entrer à nouveau. Le calme derrière la porte fait du bien après la frénésie du quartier bondé aussi de touristes qui reviennent après les années Covid.

La secrétaire est absente affichant sur sa porte de patienter confortablement en salle d’attente.

La salle d’attente est quasi vide. La surprise est d’y trouver un homme. Ce n’est pas si fréquent les messieurs dans ce genre de lieu. Il se redresse de sa chaise dès qu’il la voit. Elle sent comme un malaise alors que sa main est clairement posée sur l’entrée de son jean.

Bonjour

Bonjour. Je faisais une pause. Je suis le remplaçant du docteur Schtroumpf. Et le prochain rendez-vous n’est que dans trois-quarts d’heure.

Ah oui c’est pour moi et je suis moi-même en avance mais finissez votre pause tranquillement.

Elle s’assied face à lui, observant ses traits de jeune beau que plus d’une femme rêverait de croquer. Elle perçoit être observée aussi alors qu’il n’a guère déplacé sa main. L’atmosphère devient vite pesante et elle ne sait comment se positionner pour que le médecin ne voit pas sous sa jupe. Puis elle réalise que de toutes façons elle va être regardée dans les menus détails intimes dans peu de temps. Il ne faut que quelques secondes avant qu’elle s’entende dire « vous savez que le non port de sous-vêtements est à proscrire ». Leurs regards se croisant en disent beaucoup plus que la réponse qu’elle aurait aimer lui apporter. Sans quitter sa chaise ni ses yeux, son geste vers son pénis est très évocateur et attirant. En réponse, elle écarte les cuisses et soulève davantage sa jupe. Elle sent à cet instant ses seins durcir. De son index, elle effleure sa bouche comme pour lui envoyer le message suivant : « j’ai faim ». Il répond immédiatement par « venez ». Ni une ni deux la voilà empalée sur lui … elle glisse sur ce sexe tendu comme un poisson dans l’eau. Elle se cambre dès qu’il pose ses mains sur ses hanches. Le va-et-vient dure … jusqu’à ce qu’il lui dise « relève-toi. Sinon je ne pourrais t’ausculter ». Message reçu. Elle peine à quitter cet amant bien monté mais il a raison. Direction son bureau. Il entreprend de la déshabiller avant de l’inviter à mettre les pieds dans les étriers. Il commence par une palpation mammaire qui n’a rien d’un geste médical et elle en profite pour mener sa main jusqu’à son entrejambe. Il bande encore très fort. « Pas touche, jeune dame. Je t’examine d’abord et après je m’occupe de toi. »

Elle remballe sa main afin de ne pas perturber son rendez-vous improbable. Il enfouit sa tête entre ses jambes et observe avec le spéculum. Tout est parfait, dit-il avant d’ajouter mais je le savais déjà … L’engin ôté du vagin, il y met un doigt. Son majeur qui mène une exploration sensuelle et excitante. Le rendez-vous médical revient à ses débuts. Elle gémit. Il sort ce doigt si humide qu’il lèche avant de disparaître aussi vite qu’il ne revient avec des liens. Deux foulards de soie pour relier les chevilles à la table … elle est surprise mais rêve d’être prise donc ne panique pas. Il approche sa langue de son clitoris. Il la lape une dernière fois avant la pénétration… forte. Ses coups de reins sont divinement coquins. Ses petits cris l’excitent lui aussi. Dans un visage qui change au fur et à mesure que l’orgasme monte, il libère tout ce qu’il a de plus cher. Course de sperme interne pendant que l’externe retrouve peu à peu son calme. Les liens n’ont pas cédé. Elle ne peut qu’attendre la suite du programme. Il est sur les marches près de la table et de sa bouche. Jambes écartées en l’air elle vient de s’envoyer en l’air, et vise a encore envoyer son gynécologue au septième ciel. Une fellation digne d’un film x tellement les deux organes s’accordent parfaitement. Il perle, il jouit. Elle avale. Elle paye.

Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?

Pour le savoir, il faut avoir le remplaçant...

jFA