La nuit d’hôtel
Les déplacements forment la jeunesse. La solitude dans une chambre d’hôtel forme le plaisir solitaire ou virtuel. Échanges en visio avec l’amant du moment pour passer finalement une nuit paisible avant de se rendre compte que le chargeur du téléphone n’est pas dans les bagages.
Vieux réflexe à réactiver : faire sonner le réveil depuis la télévision de la chambre.
Essai rapide avant de sombrer avec Morphée qui l’attrape d’abord par les chevilles comme signal d’alerte au sommeil et aux rêves.
Rêves érotiques ? Pas étonnant vu la soirée chaude passée.
Mais non c’est le réveil … L’hotel est un sacré coquin ou juste la personne ayant eu recours au réveil local … la télévision diffuse un film porno en guise de réveil … qui l’eut cru ? Cet appel des corps enflammés a le mérite de mettre de bonne humeur de si bon matin même si la solitude nocturne pèse un peu si tôt. S’agiter doucement autour d’un doigt fin qui fait office de gode … prendre plaisir, s’ébattre seule sous les draps sous le regard ahuri du couple d’acteurs en plein ébat … un réveil croustillant avant de descendre dévorer une tartine toute aussi croustillante…
Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?
J’opte pour tous les plaisirs matinaux … les meilleurs de la journée quels qu’ils soient
jFA
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