Trompe œil

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La ville de Sakushi, ce lieu magnifique et parfait en même temps, où il y fait bon vivre. Aucune facture à payer comme l’électricité, l’eau et le gaz sont offerts par le gouvernement. Les habitants sont tous agréables avec les autres, même si parfois il y a des ennuis, cela ne dure pas longtemps car ils sont souvent ramenés en dehors des lieux. Bref c’est un vrai paradis sur terre. Dans cette histoire, nous allons suivre deux personnes. Tout d’abord, Jean qui est un doux rêveur voulant faire carrière dans la cité de ses rêves. Il s’agit d’un jeune brun aux yeux marrons, mesurant un mètre soixante-dix. Il porte la plupart du temps des vêtements de couleurs vertes. Puis nous avons Claire, une demoiselle blonde aux yeux bleus qui se pose des questions sur Sakushi et sa perfection. Elle porte souvent du bleu.

Quoi qu’il en soit, le jeune duo de dix-huit ans, habitent en colocation dans un appartement se trouvant au centre de la ville. Lundi, Jean devait aller à un entretien d’embauche pour devenir responsable d’un magasin. Claire l’accompagna car l’homme ne sait pas s’orienter sans aide. Une fois arrivés devant l’entrée du magasin, Jean se fit bousculer par un employé du magasin, celui-ci s’excusa rapidement avant de retourner à son poste. Pendant que le brun passa son entretien, la blonde aperçut des hommes en noir qui regardaient dans leur direction. La fille trouvait cela bizarre, mais sa réflexion fut stoppée par le retour de son ami. L’entretien semblait s’être bien passé, car l’abruti souriait bêtement. Le chemin du retour fut mouvementé à cause de deux automobilistes qui se prenaient la tête suite à un accident. L’un des véhicules avait l’arrière détruit tandis que l’autre c’était le devant, pas de doute c’était un accrochage. La discussion était assez musclée.

« Espèce d’enfoiré !! Tu ne pouvais pas faire attention ? Mais regarde ce que tu as fait !! J’espère que tu es bien assuré !!

- Non mais je rêve !! C’est toi le con qui a freiné sans aucune raison !! Fallait pas acheter de bagnol si tu ne sais pas conduire, fils à papa !!

- Mais quel fils de p__»

Les deux énervés commencèrent à se battre sauvagement, les deux finirent en sang avant que les autorités les arrêtent et les embarquent. C’était une scène rare à voir, mais cela peut arriver. Mais le plus sinistre était que les hommes en noir étaient encore présent pendant la scène déplorable. Quoi qu’il en soit, une fois rentrée, Claire demanda l’avis de son ami. Celui-ci mentionna que ce n’était que des voyageurs qui passaient par là.

Le lendemain soir, au retour du travail, Jean expliqua que son collègue qui l’avait bousculé par le passé était mort récemment. Le plus choquant était qu’il disait qu’il ne fallait pas être triste car il reposait en paix dans un monde meilleur. La fille aux yeux bleus n’en pouvait plus de ce monde trop parfait, alors elle décida de faire un tour en ville. Même si la nuit était bien tombée, la ville était bien éclairée. Claire fit le tour du bâtiment central pour se changer les idées et c’est là qu’elle vit l’un des hommes en noir. Il s’approcha d’une énorme porte blindée pour l’ouvrir, derrière se trouvait un simple hangar contenant seulement une énorme caisse en bois en son centre. Rien de bien étrange, sauf quand l’homme appuya à un endroit bien précis qui cachait un bouton. L’objet lourd recula lentement pour laisser place à un escalier menant aux sous-sols. Il l’emprunta tranquillement, pendant que la fille le suivait lentement. Il s’arrêta dans une salle remplie de personnes qui ne portaient que des vieux tissus cachant leurs parties intimes. Leur corps était meurtrie comme si on les avait frappé sans relâche. Ils tournaient en rond, poussant des manivelles qui semblaient peser leur poids. Parmi les esclaves, se trouvaient des têtes que Claire reconnut. Le partenaire de Jean ainsi que les deux hommes de la dispute. Mais pourquoi donc ? Elle leva les yeux pour voir une énorme pompe qui prenait le reste de place de la salle. Les trois manivelles géantes semblaient générer chacune une énergie différente, le gaz, l’eau et l’électricité. Les trois soit disantes énergie gratuite. Pendant que certains vivent comme des princes en haut, d’autres vivent un véritable enfer. Ils prétendent que les personnes disparues étaient mortes et reposent en paix mais il n'en est rien. Le gouvernement annihile toutes sources de problèmes dans la plus grande discrétion possible en les utilisant à leur fin.

Heureusement, Claire arriva à s’en aller de ce purgatoire. Elle tenta d’expliquer la situation à son meilleur ami. Mais ce dernier crut qu’elle racontait l’un de ses nouveaux scénarios pour son futur roman, comme elle était écrivaine. Elle insista pour dire que c’était la vérité, mais Jean conclut qu’elle était aussi déterminée que lui.

Le jour d’après, pendant que Claire était seule à l’appartement, elle entendit sonner. Elle savait de qui il s'agissait. Elle écrit alors sur un bout de papier ce qui lui était arrivé, avant d’être embarquée par les nettoyeurs. Comme tous ceux avant, la disparition de Claire fut passée par une mort accidentelle. Son ami ne cherchera pas à comprendre son dernier message avant plusieurs années. Mais quand la plupart se rebelleront pour faire tomber cette fausse perfection, il sera trop tard pour Claire...

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