La bête s'appellera, tout court
Elle nous dit qu'elle ténèbre car elle se cherche, et que son plan mondial n'est limité que par notre regard astrocentriste. Nous, petits humains, nous croyons seuls ou pas dans l'univers, mais ne pouvons l'assurer encore.
La bête se pose des questions existentielles.
Ces questions qu'on se pose tous un jour ou l'autre et qui, lorsqu'on les abandonne, nous permettent ainsi de vivre sereinement et consciemment de notre propre sort.
La bête, elle ne sait pas s'arrêter de creuser.
Elle n'a pas cette capacité de lâcher-prise, et s'enfonce dans le déni d'elle-même et de tout ce qui l'entoure, en cherchant ailleurs, les traits spécifiques de l'entendement.
Et pour la comprendre, peut-être pour la soigner, je dois entrer dans le consentement de la bête. Je dois développer avec elle ce qu'elle veut développer avec moi. Et j'ai de la chance, car visiblement elle tient à une satisfaction qui lui est toute personnelle bien que m'étant relative.
Je crois que la bête m'aime bien.
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