Un début de piste…
— Alors Franck ! demande le commissaire, ça avance l'affaire du Portalas.
— Nous avons déjà identifié les corps, il s'agirait de deux randonneurs belges en vacances à Cucuron, mais nous devrons attendre des prélèvements ADN de la famille pour en être certain.
— Tu as un un début de piste pour ton enquête ?
— Pour le capitaine des pompiers d'Apt, les deux randonneurs auraient été dévorès par des fauves.
— On s'en fou un peu de ce que pense le capitaine des pompiers, ce n'est pas lui qui mène l'enquête que je saches, à moins que je ne me soit trompé d'enquêteur !
— Ecoutez, commissaire je suis d'accord, je ne vous ai pas informé de toutes mes démarches, mais c'est mon enquête après tout, puisque vous me l'avez confié, il me semble.
— Bon d'accord, alors tes démarches ça donne quoi ?
— Nous avons recherché tous les cirques avec ménagerie de fauves qui pourraient se trouver autour du Luberon, il n'y en a pas un seul, les plus proche va s'installer à AIX et il vient de Toulon, de plus il n'a pas déclaré de pertes de fauves et ses certificats vétérinaires sont en règle.
— Tu réalise, j'espère, qu'un capitaine de pompiers n'est pas un enquêteur !
— Oui, mais il peut aussi y avoir de riches propriétaires étrangers disposant de belles bâtisses dans le Luberon qui se seraient payés un fauve pour faire exotique.
A Marseille les douanes ont bien récupéré une panthère noire sur le port.
— Bonjour les recherches ! ça va te prendre, des semaines avant de savoir si il existe un fauve caché derrière les murs d'une demeure provençale.
— Ok, mais j'attends aussi, les résultats de la "Scientifique" d'Avigon, Joseph m'a promis de faire le maxi sur tous les échantillons que nous avons recueillis sur place, il pourra me confirmer l'hypothèse du fauve.
— Ou non, Franck ! C'est peut-être un carnage, mais il faudrait que tu te penches un peu plus sur ces deux belges, la raison de leur randonnée, leur activité professionnelle, leur vie conjugale ou extra-conjugale, etc, etc… La base du renseignement d'enquêteur quoi. !
Sur ces belles paroles du commissaire, qui ne font qu'irriter un peul Franck dans son amour propre, celui-ci tourne déjà les talons le téléphone à la main.
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