Feu
Que tu sois flamme ou bien soleil,
Tu es puissance et sans nul autre pareil.
Tu permets à la vie de s’épanouir,
Et à la froideur de s’évanouir.
En toi se trouve une dualité,
Tu es le Bien et le Mal incarné.
Tu réchauffes les cœurs, espoir dans le noir,
Mais apportes aussi destruction et désespoir.
Tu étais autrefois réservé aux dieux,
Produit de la forge et des éclairs furieux,
Avant que Prométhée ne te dérobe,
Et qu’il t’offre aux hommes probes.
Tes colères enflammées sont craintes,
Décimant tout de leurs destructrices étreintes.
Capacité malheureusement admirée,
Permettant de faire table rase du passé.
Les hommes t’ont nourri et dompté
Et tous les soirs ils t’observaient.
De toi, ils ont peut-être appris,
À causer le mal envers autrui.
À trop vouloir te maîtriser,
Ne vas-tu pas te révolter ?
Au final peut être est-ce toi qui les asservis,
Ne brûles-tu pas déjà leur énergie ?
[Ecrit pour un défi : https://www.scribay.com/defis/defi/2055110811/un-recit-avec-au-moins-un-des-quatre-elements-]
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