Ta colère s'abbat sur nous. Voilà que tu te réveilles. Tu déferles sur nous toute ta fureur. A présent, rien ne t'arrête. Est-ce pour nous punir ? Non, ne me dit rien. Laisse-moi deviner.

C'est grâce à ta bonté et à ton grand coeur qu'il y a des années de cela, tu nous reçois. Depuis, tu nous offre de quoi nous nourrir et de quoi nous abreuver. L'eau de tes rivières et les fruits de tes arbres nous permette de vivre. Je sais, à ce moment, tu penses bien faire en nous accueillant. Mais alors, ne te choyons-nous pas assez ?

Grâce aux matériaux que tu produits, nous pouvons nous développer. Grâce à toi, nous pouvons nous loger, nous réchauffer et nous vêtir. Attends, alors peut-être attends-tu de nous que nous te respections ? Oui ? C'est ça ?! Je le savais ! Tu nous donne tellement, et nous ? Que te laissons-nous...

Nous t'affaiblissons, et maintenant, nous en payons les conséquences. Toi, tu n'y es pour rien. Nous te détruisons à petit feu. Tu ne fais que subir nos bêtises. Nous appelons réchauffement climatique ou catastrophe naturelle tes seuls moyens de défenses, et nous déclinons sous tes assauts. Essais-tu d'éliminer tes bourreaux ?

Ta souffrance n'est pas des moindres. Nous supprimons peu à peu ta végétation et évacuons nos déchets dans tes eaux si pures. Nous fabriquons des usines qui polluent ton air si frais et pour finir, nous nous détruisons nous même. Finalement, tu n'auras peut-être pas besoins de nous exterminer. Il te suffit seulement de nous laisser aller.