D'un temps à l'autre
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Sa tête ronde et sans cheveux
Appuie sur le front du vieux
Une vie passée les sépare
Le jeune, tout jeune et le vieillard
Mais quand même, ils se connaîtront
Le bébé à son sang répond
Certes ce n'est pas par hasard
Son petit-fils à son regard
Les Hommes essaiment et fuient le temps
Ils espèrent qu'en souvenirs
Avec leurs gosses, ils sont vivants
J'avais moi aussi un grand-père
Une brouette et son sourire
Je me souviens de lui, naguère.
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