(lié au texte du 7 décembre)

« Parce que toi t'es pas pareil et qu'un jour t'es apparue »

Il courut, plus vite que jamais. Ce n’était pas pour rattraper son retard, enfin si, en quelques sortes. Elle revenait d’Italie. Elle serait dans quelques minutes à l’aéroport, il pourrait s’excuser. Il ne voulait pas que leur histoire se finisse comme cela. Elle ne le méritait pas, elle était tout ce que ses ex n’avaient jamais été et il se refusait de la lâcher comme il l’avait fait avec les autres.

« Parce que maintenant mon cœur habite en bas de ta rue »

Il ne savait pas comment il se ferait pardonner, mais elle ne devait pas, ne pouvait pas partir maintenant. Ils leur restaient au moins une chance, infime était-elle, il se devait de la saisir. Elle avait son cœur, elle l’avait toujours eu, à présent, c’était à lui de faire des efforts. De faire un pas vers elle.

« Et que c'est pour ça, que je dois taffer maintenant »

Il ferait tout pour se rattraper. Il bosserait tard, lui payerai des vacances, la demandera en mariage. Il serait à son écoute, prendrait le temps d’être là pour elle. Elle le comprendra, elle l’avait toujours compris. Il effacera ses doutes, jamais il ne l’avait trompé et il aurait dû le lui faire savoir avant.

« Parce que seul mes gosses, auront le droit de t'appeler maman »

Il la vit au loin. Il fût alors convaincu d’être incapable de vivre sans elle, il ne pourrait pas se reconstruire ou fonder une famille avec une autre. Il se précipita vers elle, il ne voulait pas devenir l’un de ces ivrognes déçus par l’amour.

« N'en veux pas à mon cœur si parfois il t'a blessée »

Il pleura pour la première fois devant elle. Il s’excusa et lui parla de ce que son départ avait provoqué il y a deux mois de cela. Emue, elle lui pardonna, car elle avait espéré tout ce temps qu’il revienne vers elle.