La contemplation d'un paysage amorce une réflexion intérieure, une joie imprévisible, une douleur sans nom.

Au fond de soi, où on éprouve cauchemars et rêves, parfois nos pensées nous ébaudissent.

Nous nous tenons droit, le regard rivé sur le paysage auréolant, nous sommes prêts à partir ;

Pourtant un sentiment désargente notre départ, nous laisse en pleine soumission intérieure.

Les émotions sont véloces, mais nous reprenons force pour masquer, pour façonner une expression impassible ;

Délivrance vient, le désir s’agrandit, le cœur chante l'ode à la joie.

Nous parlons ensemble dans notre conciliabule,

Nous sommes pétulants, notre engouement s'embellit au fil des minutes.

La volonté et la détermination sont notre unité,

Où la société nous rejette comme paria.

Ensemble nous sommes forts, prêts à marcher au milieu d’une tempête pour débuter une nouvelle vie ;

Néanmoins cela ne signifie pas que nous ne nous sommes jamais seuls.

Au dos, nos ailes se déploient comme le ciel nous attire de plus en plus.

Nos masques, ou façades, démontrent mensonge comme vérité,

Car nous jouons de la bêtise humaine, nous nous élevons au niveau intellectuel.

Nos pieds ne touchent plus le sol pierreux tandis que nous nous envolons à travers le ciel vers les trésors merveilleux que le temps nous offre,

Nous sommes libres de toute contrainte qui nuit à notre liberté, à notre bonheur.

Le voyage nous attire, le ciel nous appelle, et pour une fois nous nous sentons en sécurité et accepté,

Le silence nous embrasse, nous accueille comme si nous étions de la famille.