Le monde
Météo impressionnante, ou plutôt capricieuse,
Signe d’un monde sur le point de basculer
Dans le pire sûrement, une guerre silencieuse.
Murmures incessant des arbres, leurs statures menaçantes,
Accompagnés par les cris de la flore sur le point de se noyer
Dans l’océan de douleur d’une crise glaçante.
Et pourtant dans ce monde miteux,
Où le sang se glace, où la vie se brise, où l’on attend de se casser
Un mouvement surgit, se dresse contre les calamiteux.
Le monde coule dans l’acide mortelle,
Tirant le wagon d’humains dans les profondeurs
Ô le condamné, celui qu’on croit être immortel.
L’humanité bataille ou meurt déjà,
Elle se fait violence, tombe aguicheur
Ô la condamnée, celle qui croit être encore là.
Nature mourante, dernier souffle,
Se déchaîne comme un prisonnier, ressent de la rancoeur
Dernière ligne de poète, j’essoufle.
Annotations
Versions