Madame Louise Labé
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« Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie »
Voilà bien des paroles, madame, auxquelles j’adhère
Madame, vos poèmes sont d’un trésor somptueux dont je ne me lasse jamais.
Votre mémoire vit encor, brûle encor mais ne se noie*
On vous nomme « La belle Cordière »
Sachez donc que votre combat, le nôtre, a avancé et doit encore continuer.
Vous brûlez d’amour, vous brûlez d’un talent époustouflant
Poétesse d’avant, madame, poétesse pour toujours
Je meurs d’amour pour vous, je me noie dans la douceur violente.
Madame, entendez donc ma voix portée par le vent
Que votre âme traverse l’étoupe brumeuse, nuit comme jour
Que les résidus de vous ne meurent jamais, ces lucioles virulentes.
*ne se noie pas (cependant, pour ce poème, je ne le mets pas).
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