Arrivage secret d’un navire en provenance des astres du bonheur

Né du cruor de la Terre, coloré par la perception humaine

Alimente l’éternel débat d’un sourire pur ou teinté.

Rouages anciens, s’écoule alors un liquide spécial qu’on nomme l’avarice

D’un poison doux et lent, rapide et sauvage, s’empare des âmes humaines

Cette eau tantôt claire et tantôt noircie, étoupe glacée.

Garder une poire pour la face, essence tourmentée par la poudre dominatrice

Esquisse un sourire bancal, un sourire amical, un sourire cannibal

Condamnés sont ceux qui ne peuvent plus se lever pour simplement l’emporter.

Elève ainsi au rang mondial les sportulaires, alimente ainsi la rancoeur

Arrivage d’un étrange bien qui se passe de mains en mains

En échange d’une lanterne dans un monde en faillite.

Nature transformée, sarment matériau d’une valeur illogique, d’une puissance salvatrice

Armée d’un couteau à double tranchant où parfois on s’égorge

Où parfois on se jette dans la spirale du désespoir.

Toutefois jamais abandonné, coli aussitôt accepté comme marchandise du soleil ardent

Domine un monde déjà condamné par les sévices passés

Apporte néanmoins son nuage d’espoir couvert d’épines.