X Fly
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J’erre par les chemins en ces nuits obsidiennes
Pour rejoindre le ciel au bord de la falaise
Et me suspends encore à ces bribes martiennes,
Des histoires rêvées au creux de mes malaises :
J’imagine souvent, tombée du firmament,
Une soucoupe d’or fumant dans la forêt
Et regarde caché l’étrange chatoiement
Des lasers syncopés fendant l’oliveraie.
Et me voilà qui flotte, au solstice d’hiver,
Leger comme l’azur et les yeux grands ouverts,
Happé par les néons d’un vaisseau translucide.
Je me réveille nu, vautré dans la rosée,
Le nez sanguinolent, le corps ecchymosé ;
Venez donc me chercher, moi, votre humble séide !
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