Comme sur Les Fourmis Rouges
https://youtu.be/x3f2-4h3AsM
C'est en écoutant cette mélodie, l'air absent, les sens troublés, les souvenirs enkylosés, le corps en suspend, que je me suis réveillé.
Drôle de nuit, hantée par ce rêve fantasmagorique, qui s'achève sur une vigueur corporelle solitaire... T'ais-je rencontré, t'ais-je accompagné, dans cette danse transcendante ? N'ai-je fais qu'imaginer ces contacts luxurieux, et pourtant si retenus ? N'es-tu qu'une muse improbable, qui m'aurait jeté un sort, dans un délire musical, m'empêchant de faire face à la réalité, ou participes-tu fidèlement à mes aventures érotiques ?
J'attends de reprendre mes esprits sans vouloir abandonner mes rêveries, embués de lumières tamisées et de frissons épidermiques. Je ne veux pas croire en une réalité ensommeillée, préférant vivre ma mythomanie léthargique. Et comme sur Les Fourmis Rouges, aucun de nous deux bouge, dans un silence incommodé, pour voir si l'harmonie est resté, ou si je n'ai fait qu'imaginer. Mon corps garde les stigmates de ta proximité, mon esprit son astigmate prolixité.
Dois-je attendre la prochaine nuit pour m'envoler sur de nouveaux mirages ou dois-je devancer cette folle opportunité de te rechercher ? J'erre entre deux correspondances, celles de nos échanges épistolaires et celles de nos ressemblances...
(Syl06)
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