Au petit matin je suis réveillé ayant fait des rêves érotiques en tout genre,'d'Erwan et Jean bien entendu mais aussi plus “intéressant” avec Sabrina où je réussissait à la revoir et où elle se montrait très entreprenante. Si seulement ce rêve pouvait devenir réalité je pourrais espérer soulager mon énorme érection.

Malheureusement le réveil est plus dur encore que mon érection, car je suis seul dans la chambre de Jean et je suis célibataire. Une grande tristesse m'envahit à nouveau, je réalise que la rupture avec Amandine est encore très douloureuse. Suis-je vraiment prêt à passer à autre chose ?

La tristesse a largement entamé mon excitation même si elle ne l’a pas éliminée totalement. Un tour aux toilettes devrait me permettre de retrouver une taille normale. Sans attendre j’y vais un peu tristounet, je constate qu’en plus la météo n'est guère plus joyeuse ce qui ne me réconforte pas.

Je descends après m’être soulagé et je profite d’une superbe brioche faite maison. En plus elle est encore tiède et avec sucre et praline c’est juste une tuerie. Je suis rejoint par Marie, qui a été réveillée par l’odeur et il manque Jean et Erwan. Elle aussi apprécie la brioche, maman a prévu large donc on n’hésite pas à se resservir tant la brioche est bonne.

Erwan descend peu après encore un peu groggy : il est à peine réveillé, il se joint à nous alors que la marmotte dort visiblement encore. Ne voulant pas “vendre la mèche” je ne le questionne pas sur la “nuit” mais nul doute que je le ferai une fois de retour à l’internat, ce qui me tarde. Je crois que c’est la première fois que j’ai hâte d’y retourner! Bon certes ce n’est pas pour un amour enflammé des études mais qu’importe.

Il est temps pour moi comme pour Erwan de préparer nos bagages, pas le choix. Pour le coup, nous partons dans quelques heures à peine. Nous allons devoir aller dans ma chambre et donc forcément réveiller Jean.

- Moi chuchotant en montant : Il dormait encore Jean quand tu t’es levé ?

- Erwan : Oui, mais il a bouger.

- Moi : D’accord.

J'arrive devant la porte, l’ouvre doucement y faisant lentement pénétrer la lumière. Je passe la tête par la porte et doucement j’essaye de réveiller la marmotte qui hiberne encore dans mon lit.

- Moi doucement : Jeannot, …. Jeannot …. !

- Jean : Ummmmm

- Moi : Désolé mais faut qu’on prépare nos affaires avec Erwan.

- Jean : Ummmmmm

- Moi : Il va falloir que j’allume par contre.

- Jean bafouillant dans l'oeiller : Tu fait chier

- Moi : Ah bah c’est le risque quand on dort dans la chambre de quelqu’un d’autre!

- Erwan : Tu nous as permis de le faire.

- Moi : Je vous ai laissé vous amuser et vous vous êtes endormis oui!

- Erwan : Oui c’est vrai, on s’est même pas rhabillé.

- Moi amusé : Ravi de le savoir.

Jean se lève bientôt, encore nu évidemment, on devine une belle demi molle mais rien de totalement anormal pour un matin, il cherche ses vêtements et les enfile avant de se diriger sans un mot vers les toilettes.

À peine a-t il franchi le pas de ma porte que j’allume les lumières et ouvre les volets. Puis je fais ma valise, chargeant plus de vêtements que nécessaire pour une semaine. Erwan n’a qu’un peu de rangement à faire pour être prêt et comme moi lors du week-end chez lui il m’attends avant le départ.