Je lui raconte ma toute première fois avec Amandine, sans pour autant lui dire que c'était la première fois. Je décide également de ne pas lui raconter absolument tout, mais juste de lui raconter le “dénudage”.

C’est très excitant de me souvenir de ce moment mais il y a un autre sentiment qui me transperce le corps. La sensation est très particulière mais peu agréable en vérité, j’ai même un peu de mal à l’oublier. Je sais que c’est lié à notre rupture mais j’ai bien du mal à en comprendre le sens.

Tout comme j’ai été curieux, Erwan l’est aussi, me posant de nombreuses questions. Comme elles sont assez particulière j’ai bien du mal à y répondre. En fait, Erwan veut savoir ce que c’est que de “faire l’amour”, ce qui m’est totalement impossible à décrire tant ce n’est pas comparable.

Ceci étant, je prend conscience qu’il est en fait toujours autant indécis sur son orientation sexuelle, je tente de lui faire remarquer et de l’inviter à y songer sérieusement, mais il ne semble pas comprendre ce que j’essaye de lui dire, après tout il est plus jeune que moi c’est un peu normal.

Avec tout ça il est déjà tard, il faut qu’on aille manger, mais l’un comme l’autre on a un problème “technique”. Eh oui, on bande comme des fous à force de parler de cul et surtout de s’en souvenir : nos tiges sont toutes les deux bien dressées.

- Erwan : Bah tu connais la solution!

- Moi un brin poète : La solution c’est la masturbation?

- Erwan amusé : Ou la fellation?

- Moi amusé : Ah oui merde ça marche aussi.

- Erwan :Hé oui! Donc tu veux bien?

- Moi souriant : Je crois que je vais préférer une bonne douche froide!

- Erwan : Ah oui tu es comme ça, tu préfères une douche froide à ma bouche?

Je ne relève pas je lui souris espérant qu’il comprenne que ce n’est pas contre lui mais plus qu’il intègre vraiment que c’est fini pour de bon ce genre de chose avec moi. Alors que je rassemble quelques vêtements je vois dans son regard qu’il semble insistant, je décide de l’ignorer et commence même à mal le prendre non pas pour moi mais plus pour Jean.

- Moi : Et mon frangin alors?

- Erwan : Bah quoi?

- Moi : Bah tu est pas censé être avec lui?

- Erwan ironique : Et lui n’est pas censé être avec Lucie?

- Moi tâtillon : Fanny!

Sans le savoir, Erwan a prononcé un prénom qui m’a rappeler de bien tristes souvenirs. J’ai tous les souvenirs de mon enlèvement qui me reviennent soudain en tête, tous en même temps : c’est fortement désagréable.

Y pensant toujours, tristement je vais à la douche finir de calmer l’excitation qui a déjà été fortement réduite par ces images. Erwan tente de comprendre pourquoi soudain je lui répond bien plus sèchement, mais je me contente de lui dire que je ne souhaite pas en parler.