Réponse à "Poème émotif"
de oelounD
Pourquoi ?
Je me sens si vide, si inutile, si détestable, si pleureuse, si dénuée de tout intérêt.
Je me hais. Si fort, si profondément.
Pourtant je n’ai que moi… et avec cette compagnie je n’emporte que tristesse et larmes acides dévalant inlassablement sur mes joues quand je m’effondre en pleurs.
Parce que c’est la seule chose que je sais faire…
Combien de fois suppliai-je en silence, inlassablement que quelqu’un m’entende et efface mes peines ?
Combien de fois me suis-je dit que je ne devais pas être si seule tentant de tromper mon esprit qui me le renvoyait en retour ?
Tu es seule, tu finiras seule, peu importante pour les tiens, écartée d’eux par ta propre faute et ta propre personne horrible jusqu’à ce que tu en meures…. Seule.
Personne n’aura jamais tes larmes, personne ne pleurera pour toi comme tu le fais.
Me dit-il
Vers qui me tourner quand la seule chose que je combats c’est moi-même ?
Que peuvent bien faire les autres ? Rien.
J’ai besoin d’eux mais pas eux de moi. Jamais.
Egoïste, à écouter et tromper mon mal en résolvant celui des autres, puisque l’incapable que je suis n’est pas à la hauteur de sa propre existence.
Qu’elle transforme, jour après jour, nuit après nuit, en un cauchemar sans fin où elle amène tout le monde à la détester et à lui tourner le dos.
Parce que ce sera toujours plus simple que de demander de l’aide.
Parce que personne ne se souciera jamais de moi.
Je ne leur en veux pas.
La seule chose que je veux c’est m’allonger sur le sol froid, si froid que mon corps en devienne de marbre à son seul contact, un sort que Medusa m’aurait déjà jeté achevant la combinaison avec mon cœur ô combien absent.
Je ne suis pas une bonne personne, je ne sais pas sourire, je ne sais pas aimer, je ne sais pas être sans intérêt, je ne sais pas apprécier.
Pourtant, je ne blesse pas, je ne harcèle pas et je ne déteste pas.
Je ne sais que pleurer, encore et encore, et encore, jusqu’à ce que tout disparaisse et que je me saisisse de ce masque brisé depuis si longtemps, que je crois pourtant encore intact alors que je me mens à moi-même.
Si quelqu’un pouvait un instant, juste un seul instant
Une seconde, même par intérêt, par pure haine, seulement faire semblant de s’intéresser à moi
Qu’il m’en coûte la vie, peu importe, au moins je mourrai un peu plus légère
Mais ça n’arrivera jamais
Parce que de toute façon qui s’acharne à recoller des morceaux si brisés qu’ils sont semblables à des grains de sable
Personne
Jamais personne
Et si le contraire est dit, qui que soit cette personne je n’y croirai jamais
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En réponse au défi
Poème émotif
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Pensées intrusives à minuit | Chapitre | 3 messages | 1 an |
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