Il y a un coffre perdu dans la jungle de mon cerveau,

Et si je m’autorise à l’entrouvrir, c’est sans le regarder.

Sa lumière était belle, pleine d’espoir et de liberté.

Je le referme pour ne pas me bruler à nouveau.

Un jour, j’ai cru pouvoir te faire une vie souriante,

Que je pourrais t’aimer et te montrer ma loyauté,

Que par ma présence si douce et rassurante,

Je saurais t’apaiser, et même t’aider à t’accepter.

La liberté à un prix ? Alors moi je ne vaux rien.

Et si l’espoir fait vivre, moi je n’existe plus.

Pourtant, j’ai pensé y arriver et même j’y ai cru,

Mais leur bêtise m’a couté l’amour, le tien.

Et c’est sans pouvoir ni rien faire, ni rien dire,

Que je t’ai sans aucun doute, à jamais perdu,

Et tout ça, faut-il en pleurer ou bien en rire,

Sans même ne t’avoir jamais ni vu, ni connu.

Si certains sont juges sans en avoir le marteau,

Moi, je suis à la fois victime et coupable désigné.

Celui qui n’a pas d’autre choix que de se résigner,

À voir une histoire se commencer et finir aussitôt.

Il y a un coffre perdu dans la jungle de mon cerveau,

Sa lumière est belle, pleine d’espoir et de liberté,

Et si je m’autorise à l’entrouvrir, à regarder à nouveau,

Tu ne seras jamais là pour que je t’apprenne à aimer.