Chapitre 2 (par EnSorceuleurisée)
Suite à la publication du premier chapitre, @EnSorceleurisée m'a proposé de prendre la plume pour écrire le second chapitre du point de vue de cette femme. Je ne pouvais pas refuser cette offre alléchante ;-) que nous vous livrons donc...
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Je retiens mon souffle quand se produit le contact tant attendu. Une décharge de plaisir m'arrache un gémissement, et mon corps se cambre malgré moi pour s'offrir en toute impudeur à ta langue brûlante qui explore délicatement mes sillons intimes.
Putain ce que c'est bon !
Je m'accroche aux draps en sentant tes lèvres enserrer ma perle de plaisir pour laisser tout le loisir à ta langue de la tourmenter. Diable ! J'en ai les jambes qui tremblent, tu agrippes mes hanches et je te sens sourire de ma réaction.
Je n'arrive pas à croire que je suis ici, nue sur mon lit conjugal en train de te laisser m'offrir le plaisir que m'a toujours refusé mon mari. Oh, j'ai beaucoup hésité en découvrant ton annonce. Elle m'a de suite émoustillée et fait fantasmer. Un cunni sans contrepartie ? Juste pour le plaisir de l'inconnue qui t'offrirait son nectar à déguster ? C'était une proposition tellement inhabituelle et tellement tentante !
J'aime profondément mon mari mais cette frustration dure depuis presque deux décennies et j'ai hésité des jours durant avant de me décider à répondre à ton annonce. J'étais partagée entre la culpabilité et la peur. Culpabilité de tromper d'une certaine façon l'homme que j'aime et peur de te rencontrer, que tu abuses finalement de moi…
J'ai essayé de résister à la tentation mais ton annonce était gravée dans mes pensées, affolant mon corps à longueur de journée, hantant mes nuits. J'ai fini par t'envoyer un message et tes propositions de prendre d'abord un café et que je choisisse le lieu m'ont rassurées. Il a fallu encore trouver le bon moment. J'ai cru que cette attente fébrile allait me tuer. Puis ce jour est arrivé, excitation mêlée d'angoisse, jusqu'à ce que je te vois.
Tes yeux, tes gestes, ton sourire, ta voix douce et chaude, tes grandes mains, tout en toi a attesté de ta bonne fois. Tu avais l'air sûr de toi et ça m'a rassurée.
La suite tu la connais, ce massage délicieux pour arriver à ce point culminant de ta bouche me dévorant.
Tu t'es immobilisé. J'ouvre les yeux soudainement consciente de m'être égarée dans mes pensées. Tu m'observes, attentif. Je te souris.
Tes doigts massent l'intérieur de mes cuisses. Tu frottes ton nez contre le mien, me fais un clin d'œil, comme rassuré que je sois toujours avec toi, disposée, disponible.
Tu laisses courir ta bouche dans mon cou, sur mon épaule, le long d'un sein puis de mon ventre, de ma cuisse pour reprendre ta caresse là où tu l'avais suspendue.
Oh oui, ne t'arrête plus, c'est trop bon !
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