L’amour est un piège dans lequel je suis tombée.

Je me croyais bien préparée, je savais que j’allais avoir de mauvaises surprises, je savais que tu étais parfois stupide, et pourtant, la chute n’en reste pas moins douloureuse. Tous mes rêves, toutes mes espérances se sont volatilisés ; tout cela pour une simple parole. Une parole pleine de venin et un sourire hypocrite insupportable. Je n'ai aucunement montré le mal que tu m'avais fait sur le coup. Je suis douée pour cacher mes humeurs et émotions, et je l'ai majestueusement bien fait à ce moment-ci. Personne n'aurait pu remarquer que je venais de me prendre un poignard dans le coeur.

I have a problem that I can not explain

I have no reason why it should have been so plain

Have no questions but I sure have excuse

I lack the reason why I should be so confused

I know how I feel when I'm around you

I don't know How I feel when I'm around you, around you...

J'écoute en boucle la même chanson, et je pense toujours à toi. Je te déteste, et pourtant je n'arrive pas à m'empêcher de t'aimer. Je veux rester seule, je ne veux plus sourire, j'en ai assez, je veux pouvoir écrire sans jamais être interrompue.

Je veux te voir. Je ne veux plus jamais te voir. Je ne sais plus ce que je veux.

Je pense que si tu étais devant moi, j'aurais un mal fou à ne pas laisser ma main s'écraser sur ta joue. Tu es beau, bien trop beau, une jolie marque rouge ne ferait pas de mal. Un peu d'originalité sur ce visage si parfait.

Je te déteste, tu le sais ça ? Je te hais, et je ferais tellement de chose pour te rendre jaloux de moi.

Je ne sais plus ce que je dis, je perds mes mots, je deviens folle. Mais n'est-ce pas un effet secondaire de l'amour ? Devenir fou.

*

Il s'est passé trop de choses pendant six mois, beaucoup trop d'évènements qui m'ont changée, alors que ces six mois sont passés à la vitesse de l'éclair. J'ai imaginé mon avenir, notre avenir tellement de fois. J'ai rêvé que je riais à tes côtés, j'ai rêvé que je te parlais de tout et n'importe quoi, j'ai rêvé que j'avais trouvé un véritable ami en toi. Un ami, c'est ce dont je rêvais pour l'instant, en attendant que le temps passe, pour voir si tu changerais.

Mais je n'ai jamais trouvé cet ami. Je n'ai rien trouvé de tout ce que j'imaginais. Pourquoi es-tu tout ce que je veux avec elle et non avec moi ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Je pense surtout que tu m'imagines autre que ce que je ne suis, je pense que tu me vois en mal, en idiote.

J'aimerais que tu saches à quel point je t'aime, que tu connaisses l'intensité de mes émotions lorsque tu apparais devant mes yeux, la sensation de petites décharges électriques dans tout mon être, et que tu entendes mon âme lorsqu'elle te crie tout l'amour que je ressens au plus profond de mon cœur à ton égard.

*

Je te vois, je te vois encore, je te vois toujours, et je ne parviens pas à t'oublier. Tu es là, tout près de moi, et j'ai envie de te frapper, je veux que tu comprennes à quel point je te hais, je veux que tu voies ce poignard en plein milieu de mon cœur, et je veux que tu comprennes que c'est toi qui l'a planté.

Maintenant que je t'évite et que je fais tout pour ne pas que tu me vois, j'ai l'impression que tu apparais sans cesse autour de moi. Je fais un pas, je te vois, je tourne à droite, tu es là, je vais à gauche, encore toi.

Je rêve encore de tes beaux yeux. Tu es devant moi, si près, et tu souris. Toujours de ce même sourire magnifique. Pourquoi les rêves ne deviennent-ils pas réalité ?

*

Chaque heure, chaque minute, chaque seconde, je pense à toi. Tu es trop présent dans ma tête, je t'ai trop aimé, et je ne peux m'empêcher de t'aimer encore. Je vais mettre énormément de temps à éteindre la flamme qui s'est embrasée dans mon cœur, et peut-être même n'y arriverais-je jamais.

Je parviens encore à sourire, à rire, mais dès que tu apparais devant moi, toute trace d'amusement sur mon visage vole en éclat. Si tu savais, mais si tu savais à quel point j'ai envie de te cracher à la figure. Si tu savais à quel point j'aimerais que tu me vois déchaîner ma rage indéfinie sur ce que j'appelle mon défouloir.

Je veux être parfaite pour la prochaine fois, mais j'ai toujours du mal à me lancer dans ce qui me plaît pourtant énormément.

Si la musique pouvait avoir un réel impact sur toi, je crois que j'en jouerais éternellement pour te la jeter à la figure. Pour te faire comprendre que je t'aime. Ou que je te hais.

*

Je n'ai aucune idée de la façon dont les évènements tourneront. Peut-être que je parviendrai à t'aimer pleinement de nouveau, peut-être que tu changeras. Mais peut-être qu'il ne se passera plus rien du tout, et que je serai contrainte de te rayer totalement de ma vie. Est-ce que la deuxième hypothèse est imaginable ? Non. Inimaginable. Parce que je n'oublierai jamais ces six mois, je n'oublierai jamais tout le temps que j'ai passé à rêver de toi, à t'aimer de tout mon cœur et de toute mon âme, à remuer ciels et terres pour que tu me remarques. Je n'oublierai jamais les centaines d'émotions que tu as fait naître en moi, autant de joie que de tristesse ou de colère. Je t'aime d'une telle manière que je serai incapable de la décrire. Je t'aime pour tout ce que tu as fait, je t'aime pour tout ce que tu es. Je t'aime pour tout ce que tu n'as pas fait, je t'aime pour tout ce que tu n'es pas.

Je te hais, je te hais et je t'aime du plus profond de mon cœur.