Chapitre 1 : La première rencontre

14 minutes de lecture

NDA : Ce chapitre fait environ 2700 mots

Léger avertissement : mention d'une mort brutale.

Bonne lecture !




********************




Charlie se sentait enfin au chaud et en sécurité, quand bien même son instinct lui criait que quelque chose n'allait pas. La jeune fille voulait rester autant que possible dans le cocon chaleureux et douillet qui l'entourait, produit par la simple présence d'un feu de cheminée.

Elle distingua des sons légers et réguliers, qui devenaient pourtant un peu plus nets à chaque instant. Inconsciemment, la jeune fille se recroquevilla davantage sur elle-même, comme si cela pouvait détourner tous les dangers du monde d'elle.

Pitié...

Charlie se sentit brusquement tirée au-dessus du sol où elle s'était allongée, éloignée du feu qui l'avait réchauffée et rassurée, ses pieds n'effleurant même pas le parquet. Elle n'eut pourtant même pas peur, trop surprise pour s'attarder sur ses émotions.

Deux yeux émeraude fixaient intensément les siens.

Elle trouva leur couleur magnifique, mais pas rassurante pour autant, les deux pupilles ayant une fixité dérangeante. La personne qui la tenait par le col de son manteau portait un capuchon. Pourtant, leur proximité permit à Charlie de distinguer le faciès de celui qui la regardait.

Les deux yeux verts, brillants à la lueur du feu qui brûlait derrière la jeune fille, appartenaient à un visage d'homme, aux traits ciselés, sans défauts, aux cheveux noirs, d'une expression étrangement indifférente.

Jamais quelqu'un ne lui avait semblé aussi beau, c'était irréel. Charlie ne voyait aucune trace qui aurait pu indiquer un maquillage quelconque ou l'utilisation de chirurgie.

Un éclat détourna l'attention de la jeune fille de ce visage si inhabituel et elle constata avec effroi que l'homme portait une épée à la hanche. Enfin, un sentiment de peur la submergea face à l'arme et son cœur s'emballa. Cinq autres silhouettes se trouvaient près d'eux, d'une carrure similaire à celle de l'homme qui l'avait soulevée comme si elle ne pesait rien, également en possession d'épées.

Ne panique pas, ce sont des épées, pas des pistolets ou même des tasers. Si je cours, ils ne pourront pas m'atteindre. Des armes de ce genre sont moins dangereuses qu'une arme qui tuerait à distance. Je le sais pourtant...

Malgré son esprit qui cherchait à la rassurer, Charlie eut du mal à refouler des larmes de détresse. Pendant un moment, une nausée lui fit tourner la tête, alors que le souvenir du goût du sang s'imposait à elle. La jeune fille reprit difficilement pied avec la réalité lorsqu'une voix l'interpella :

— Que fais-tu ici ?

La question la prit au dépourvu et elle fixa l'homme, un peu hébétée, sans pouvoir dire un mot. En réponse, la prise sur le col de son manteau se raffermit et Charlie songea que l'inconnu avait une force remarquable pour la maintenir ainsi au-dessus du sol sans manifester de tensions.

— Je me suis perdue dans la forêt, on m'a volé mes affaires, mentit la jeune fille. J'ai vu cette maison alors j'y suis entrée pour m'abriter de l'orage.

L'homme la regardait avec un tel calme que son malaise surpassa sa peur, les deux yeux verts ne cillant même pas, ajoutant de l'inconfort à la situation.

— Sais-tu qui nous sommes ?

C'est quoi cette question ? Je peux répondre quoi à un truc pareil ?

Charlie posa un regard sur les épées qui scintillaient à la lumière du feu, se demandant si son heure était venue. Son seul indice, c'était ces armes.

— Des combattants, je suppose ? proposa la jeune fille.

Pendant un moment qui lui sembla être une éternité, rien ne se passa et le cœur de Charlie se serra d'angoisse. Ces inconnus ne lui disaient rien, est-ce que son ignorance la sauverait ou, au contraire, la mettrait-elle en danger ?

Charlie tituba quand l'homme la lâcha soudainement, ne s'étant pas préparée à rejoindre le sol sans avertissement. Elle releva la tête pour distinguer les traits des autres inconnus sous les capuchons sombres.

— D'où viens-tu ?

Des souvenirs de son appartement revinrent en tête à la jeune fille, rapidement remplacés par ceux de la veille.

Elle ne pouvait pas dire la vérité, elle se trouverait en danger. Encore.

— De loin, j'ai vécu à la campagne et je me rendais en ville pour trouver du travail... commença-t-elle.

— Et quel jeune homme idiot se rend seul dans cette forêt ? coupa l'un des inconnus d'une voix froide.

Jeune homme ? Mais je ne suis pas...

Charlie eut le réflexe de poser sa main sur sa nuque, sentant à peine des mèches de cheveux lui chatouiller les doigts. Un soulagement intense la fit sourire légèrement en comprenant qu'elle portait sa perruque sans l'avoir même remarqué. Et face à six personnes, probablement tous des hommes, et armés, elle espérait pouvoir s'éviter des ennuis.

— Un jeune homme qui n'avait pas pensé croiser des voleurs, affirma-t-elle avec un sourire simplet.

Mieux vaut paraître naïve ou idiote pour le moment. Ils doivent me trouver bête à sourire en disant que je me suis faite voler, mais je suis encore en vie.

— Tu peux rester ici pour la nuit, mais tu repartiras au lever du soleil.

La jeune fille hocha la tête, se balançant un peu sur ses jambes, à présent moins inquiète. Son estomac se manifesta dans le silence de la pièce, mais elle fit comme si de rien n'était.

L'un des inconnus fouilla dans une sacoche et lui tendit du pain. Charlie se sentit saliver à sa vue ; après avoir marché pendant des heures, et même si ce pain n'avait rien d'exceptionnel, c'était de la nourriture, pas de la terre ou de l'eau de pluie.

Et si c'était drogué ? On répète aux enfants de ne rien accepter des inconnus, JE l'ai même répété à d'autres.

— Je ne veux pas m'imposer davantage, refusa poliment Charlie.

— Tu manges ou tu passes la nuit dehors.

La jeune fille fixa celui qui avait parlé, indignée face à ce chantage, son estomac se tordant d'envie alors que son esprit lui criait qu'elle ne pouvait pas accepter. Mais elle avait faim, il y avait un feu ici et elle n'avait pas de désir de retourner sous l'orage. Elle prit finalement le pain, remercia la personne et le mâcha lentement, ne détectant aucun goût étrange.

Charlie ne savait pas trop comment se sentir. En théorie, elle aurait dû paniquer à l'idée d'être dans un lieu isolé avec des personnes qui ne lui inspiraient aucune confiance. Pourtant, même si sa tête lui envoyait des signaux de détresse, elle ne ressentait pas le besoin de s'enfuir.

Même si ces personnes avaient l'aura de prédateurs, elle n'avait pas l'impression d'être une proie pour eux. Et rien que ça la rassurait plus que de raison.

Et puis il y avait quelque chose... d'attirant chez eux. Mais pas seulement à cause de la beauté qu'elle avait vu plus tôt. Elle avait toujours été très curieuse après tout.

— Vous habitez ici ou c'est une sorte de... gîte de passage, cet endroit ? demanda-t-elle pour briser le silence qui se faisait oppressant.

Les six inconnus échangèrent quelques regards avant que l'un d'eux -Charlie ne savait pas lequel avait pu parler- ne lui réponde :

— Nous étions en voyage, nous avons laissé l'endroit tel quel. Personne ne passe jamais par ici.

— Ça a dû être long au vu de la poussière, marmonna Charlie pour elle-même.

— Trois ans.

La jeune fille rougit d'embarras, ayant cru que son murmure passerait inaperçu. Elle ne voulait pas être jetée dehors à cause de son impolitesse alors qu'à l'extérieur de la maison, l'orage se déchaînait. Les inconnus restèrent silencieux et immobiles, n'esquissant pas le moindre geste. Seul le feu de cheminée apportait une certaine chaleur à la pièce.

— Merci pour le pain et pour me permettre de dormir ici, dit-elle après avoir terminé de manger.

— Inutile de nous remercier.

Quelle ambiance...

Charlie se crispa face à la froideur de la réponse. Elle n'arrivait pas à déterminer qui avait parlé, la voix avait semblé venir de toutes les silhouettes à la fois.

— Il y a des lits dans cette maison, offrit finalement quelqu'un.

Cette fois, Charlie était certaine que c'était la personne la plus proche d'elle qui avait parlé. La proposition, loin de la rassurer, la fit se raidir d'angoisse.

— Je pense que c'est inutile, je vais juste salir les draps et ils seront irrécupérables, être à côté du feu me suffit déjà, affirma-t-elle avec un sourire maladroit. Mais... merci quand même.

L'inconnu n'ajouta rien et le silence se répandit à nouveau dans la pièce.

— Charlie Spenda, se présenta la jeune fille sur un coup de tête. Et vous ?

— Aucun intérêt, répliqua froidement l'une des silhouettes encapuchonnées.

— Pourquoi...

Elle se rétracta, ayant l'impression dérangeante que si elle insistait trop, ce serait mauvais.

— Je peux vous donner un surnom alors ?

Pendant un moment, personne ne répondit et Charlie se fustigea pour son imbécilité.

— Qu'importe, déclara finalement quelqu'un d'un ton agacé.

— Alors... le squad vert, décida-t-elle en examinant la couleur sombre des capes que portaient les individus devant elle.

Le groupe resta silencieux un moment, comme s'il essayait de deviner si ce surnom était convenable ou non.

— L'escouade verte, il faut accorder l'adjectif, répondit un des membres.

Charlie le fixa plusieurs secondes en se demandant s'il était sérieux ou s'il avait mal entendu. Quitte à passer pour une simple d'esprit, autant continuer et ne pas nier l'affirmation de l'inconnu.

— Oui, c'est vrai, admit la jeune fille.

De toute façon, squad et escouade, c'est le même mot, ça fonctionne toujours comme surnom.

Le souci à présent était de savoir si Charlie pouvait à nouveau dormir ou pas. Elle se sentait encore fatiguée, mais en présence d'inconnus, ça ne paraissait pas prudent.

— Nous allons au rez-de-chaussée, annonça une des silhouettes en sortant de la pièce.

Ses camarades imitèrent son acte et Charlie distingua les sons de pas qui s'éloignaient et qui descendaient l'escalier. Elle tomba à genoux, ses jambes ne supportant plus son poids après tout le stress qu'elle avait accumulé sans s'en rendre compte. Elle ne s'était pourtant pas sentie si mal que ça quelques minutes plus tôt. Nerveuse, oui, mais pas au point de s'écrouler au sol pour autant.

La fatigue la rattrapa et elle se rallongea sur le parquet, profitant une nouvelle fois de la chaleur procurée par le feu de cheminée près d'elle en se rendormant.



~~~~~~~~~~~~



— Il part demain, inutile de l'expulser.

Depuis plusieurs minutes, la fratrie patientait en attendant que le dénommé Charlie s'endorme pour discuter. Le jeune homme était étrange, même un peu suspect.

Il ne ressemblait même pas à un jeune homme, davantage à un garçon au vu de son gabarit. Il était effectivement assez jeune, une vingtaine d'années tout au plus. Il avait des cheveux bruns mi-longs, était franchement boueux, mais ses yeux les avaient interpellés.

Rarement en un siècle ils avaient croisé des yeux hétérochromes. Ceux-ci étaient noirs et parsemées de tâches de couleur allant du bleu au vert. Des iris peu communes en somme.

Mais en dehors de ces yeux et de l'aspect assez misérable du garçon, il y avait quelque chose de particulier en lui. Il s'était laissé dormir devant un feu de cheminée alors que toute la maison indiquait clairement que personne ne l'avait occupée pendant une longue période. Et il ne pouvait pas être celui qui avait allumé ce feu en premier lieu.

C'était eux qui l'avaient enchanté trois ans plus tôt alors qu'ils quittaient cet endroit. Il devait détecter la venue d'un intrus, humain ou Hélios. Ce feu magique avait une mémoire propre et devait leur permettre de voir qui était passé par la maison.

Mais au final, la personne qu'ils avaient trouvé n'avait pas semblé dangereuse, emmitouflée dans ses vêtements boueux, le visage un peu crispé, minuscule. Au moment de réveiller cet inconnu, la fratrie s'était attendue à une réaction terrifiée rien qu'en remarquant leur nombre et la couleur de leur cape. Au lieu de ça, le garçon avait manifesté de la peur, certes, mais aucune lueur de compréhension n'avait traversé ses yeux.

Finalement, il s'agissait juste d'un jeune homme simplet, souriant bêtement en disant qu'il s'était perdu et oubliant de prononcer le début du mot « escouade ». Il avait paru gêné par les quelques propositions que la fratrie avait faites et eux n'avaient pas insisté face aux refus.

Le garçon avait tout de même accepté le pain que Henri lui avait tendu pour qu'il reprenne de l'énergie pour repartir au matin. Le laisser le ventre vide n'aurait pas été pertinent et, au vu de sa naïveté et de son manque d'esprit, il les aurait vite oubliés.

— Il y a au moins deux heures de marche jusqu'au royaume astrien, mais il a probablement marché plus longtemps, marmonna William plus pour lui-même que pour ses frères. Et s'il vient du royaume nordique, il aura marché au moins cinq jours.

— Personne ne ferait un tel voyage entre les deux royaumes, seul, songea à son tour Richard. À moins qu'il ne possède quelque chose, une arme ou de la magie...

— Il n'a pas d'arme sur lui, c'est juste un simple d'esprit, coupa froidement Tybalt. D'ici deux jours, il aura même oublié ce lieu.

— Je le conduirai à la route principale, déclara William. Pour cette nuit, on peut lire un peu.

Ses cadets haussèrent les épaules et se déplacèrent dans un silence complet pour ne pas risquer de réveiller leur "invité". Chacun croyait que Charlie n'était qu'un incident de passage, qui disparaîtrait aussi vite qu'il était apparu.

Ils étaient loin de se douter de ce que cette rencontre engendrerait.



~~~~~~~~~~~~



Quelqu'un secoua Charlie dans son sommeil et elle écarquilla les yeux en se réveillant le cœur battant, la respiration haletante et le front moite.

Avec déception, elle songea que ses prochaines nuits ne seraient sans doute pas reposantes. La jeune fille était habituée à manquer de sommeil, et ce qu'elle avait vécu la veille ne l'aiderait pas.

Au contraire.

Respire, je ne suis pas dans la ruelle, Steven n'est pas là...

Quand elle eut retrouvé son calme, le visage de Charlie s'empourpra de gêne en constatant que les six inconnus la regardaient sans prononcer un mot.

— L'aube s'est levée il y a une heure, l'informa finalement l'un d'eux. Le soleil est assez haut pour que vous puissiez voir la route et rester dessus.

— Heu... merci, répondit Charlie alors qu'on lui tendait à nouveau du pain. Désolée pour la boue au fait, s'excusa-t-elle.

— Vous mangerez sur le chemin, dépêchez-vous.

La jeune fille jeta un regard aux traces boueuses qui semblaient s'être incrustées dans le parquet et suivit rapidement la personne. Celui-ci marchait à grandes enjambées, l'obligeant à trottiner derrière lui. Elle salua les autres personnes d'un geste de la main sans recevoir de réponses.

À croire que l'escouade verte a fait vœu de silence.

En voyant que l'homme marchait sur un sentier presque invisible au milieu de la végétation, elle resta derrière lui en souriant un peu. Le sentier aboutit finalement sur une large route et elle remercia une fois de plus l'inconnu. Il lui indiqua simplement de marcher pendant deux heures et qu'elle pourrait rejoindre une ville proche.

—Je vous revaudrai ça ! promit joyeusement Charlie avant de s'élancer sur la route.

L'homme eut une grimace contrariée à ces mots mais Charlie ne la vit pas.

Lorsqu'enfin il ne perçut plus les battements du jeune homme aux yeux hétérochromes, William Estaffes fit demi-tour pour rejoindre ses frères.

Alors qu'il croisait de temps à autre des animaux sur son chemin sans leur prêter attention , William songea que la fratrie devrait trouver de quoi s'occuper pour les prochaines années.





********************





NDA : Ce chapitre-ci fait environ 2700 mots, mais ce n'est pas la vraie longueur des chapitres. C'est juste que mes deux premiers chapitres contiennent plusieurs ellipses, donc j'ai décidé de les découper en trois chapitres, à vous de me dire après coup si le découpage était bien fait.

Je vais faire un peu de blabla ici, il y en aura toujours un peu après les chapitres mais pour ici ça sera un peu long. Vous n'êtes évidemment pas obligé de le lire.

Tout d'abord, l'histoire est classée en mature pour plusieurs raisons, et je le reprécise car ce début, même s'il laisse des indices, est relativement light par rapport à d'autres qui arriveront plus tard. Le souci c'est qu'il y aura bien une quinzaine de chapitres avant qu'on aborde des trucs tout de même méchants, donc si certains thèmes vous mettent mal à l'aise, vous pouvez m'envoyer un message en privé pour que nous en discutions. Si vous ne vous sentez pas de lire certains chapitres, je pourrais vous en faire de bref résumés pour passer les parties dérangeantes et retourner à des passages plus faciles à lire.

Ensuite, cette histoire est une fanfiction de la saga Mathieu Hidalf, mais il n'est pas nécessaire de la connaître pour lire l'histoire. Bien sûr si vous la connaissez déjà, il y a des éléments qui vous seront clairs ou dont vous vous douterez rapidement, les capacités des Hélios en tête. Ceux qui connaissent Mathieu Hidalf savent déjà de quoi il est question.

D'autre part, cette saga est plutôt tournée vers un public de jeunes adolescents, mais cette histoire ne l'est pas vraiment. Ou alors vous possédez déjà une part de maturité à un jeune âge. C'est aussi un moyen pour moi de réunir ceux qui ont lu Mathieu Hidalf au moment de sa sortie, qui l'ont aimé mais qui ont à présent grandi sans vraiment trouver de quoi agripper un adulte dans une saga jeunesse. Ici, ce sera trèèèèès éloigné de l'histoire de base, mais on y retournera à un moment, c'est promis.

Pour ensuite exploser davantage l'histoire initiale. Parce que c'est moi l'auteure de cette fanfiction. D'abord.

Autre point important, et là c'est du sérieux : CHARLIE N'EST PAS TRANSGENRE, NE LA CONSIDÉREZ PAS COMME UN SYMBOLE ADAPTÉ, ELLE SOUTIENT LES PERSONNES TRANSGENRES MAIS NE L'EST PAS ELLE-MÊME. C'EST UNE TRAVESTIE !

Dis comme ça, ça peut sonner bizarre, mais je voudrais couper court à des lecteurs qui verraient en Charlie un symbole ou une image d'eux-mêmes alors que... non en fait. C'est une fille qui se travestit en garçon pour des raisons particulières. Retenez juste ceci : Charlie se considère comme une fille, donc considérez-la en tant que telle.

Et oui, j'utilise "jeune fille" pour quelqu'un qui a vingt ans. Parce que Charlie ne se voit pas comme une adulte, déjà, et ensuite parce que pour elle, une fille est une femme plutôt à partir de vingt-et-un ans. Pourquoi ?

Parce que tous les pays du monde ne s'accordent pas sur l'âge à partir duquel une personne est majeure. Dans la majorité du monde, cet âge est dix-huit ans, mais d'autres sont fixés sur vingt-et-un ans. En sachant cela, Charlie considère qu'elle est plus dans un âge de transition vers la majorité qu'elle n'est véritablement majeure. Pour elle, elle est une jeune fille encore, pas une jeune femme.

C'est dans le même sens pour les garçons à ses yeux. Et les Estaffes qualifient ici Charlie comme un garçon qu'un jeune homme, en raison de son physique. Charlie est menue, même pour une fille de son âge, alors pour un homme qui a généralement un physique plus imposant que celui d'une femme, c'est plus frappant encore. Si on vous la mettez devant les yeux en vous disant que c'est un jeune homme, vous en douteriez un peu, ou alors vous vous direz qu'il est loin d'avoir fini sa croissance.

Oui je me justifie beaucoup. Ça passe bien le temps.

Mais bref, si vous avez quelque chose à dire sur ce début (présence de fautes ou questions), vous pouvez laisser un commentaire, en général je réponds dans les 24h.

J'espère que ça vous a plu et bonne journée !

Publié le 08 / 02 / 2022

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Osami7 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0