Prologue: Je suis mort (ou presque).

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Attention ! Ce livre peut-être très dangereux. Si tu ne te sens pas près, ferme-le et repose-le. Si tu te sens prêt, continuons.

Je me présente, je m’appelle Ailor. Je suis un chevalier. Je vivais à Soleira jusqu’à ma mort.

J’ai tellement de choses à vous dire ainsi qu’à vous raconter que je ne sais par où commencer.

Ah si ! J’ai trouvé. Commençons par là :

Tous les quatre ans, de nombreux apprentis-chevaliers de classe B (les chevaliers étant divisés en trois classes : Z, A, B). Ces apprentis se battent au travers de différentes épreuves. Les dix premiers, ceux qui en récoltent le plus de points en sont récompensés (ils sont environ plus de deux cents à participer). Moi aussi je suis passé par là, ayant fini premier de ma promotion. Ma récompense fut une armure divine (armure sacrée auquel a été autrefois rattaché une âme), l’armure d’Altayca, l’une des plus puissantes de tout le continent.

Par cette promotion, on vous envoie faire de nombreuses missions si ce n’est le gouvernement de l’État-major qui vous en assiège.

Plus tard, j’ai rejoint une équipe. Je vais vous présenter les personnes qui la composent :

― Max « Le Grand », un des meilleurs manieurs d’épée du royaume. C’est un homme grand, à la peau bronzée, aux cheveux noirs et les yeux bleus.

― Ewen, sorcier maladroit doué en magie. N’étant pas très grand, il possédait malgré tout des cheveux blonds ainsi que des yeux marrons mis en valeur par sa peau lunatique.

― Zia, une femme aussi forte que gentille. Elle est aussi voir plus grande que Max, avec ses longs cheveux noir de jais, ainsi que ses yeux clairs.

― Et moi, homme de taille moyenne, aux cheveux courts noir, et yeux bleus.

Quelques années passèrent depuis la composition de l’équipe par laquelle nous avions accompli maintes missions.

Une personne encore inconnue du grand public ouvrit un portail, une brèche (appelez ça comme vous voulez). Par-là, sortirent des monstres qui jusque-là, n’avaient encore jamais été vus, déferlant telle une vague sur tout le continent, tellement leur nombre ne pouvait en être calculé.

Cette mission qui nous fut donnée, de protéger le continent contre cette invasion, accompagné de nombre de camarades, fut ce qui, si je m’en souviens bien, un échec.

Nous étions arrivés au bout de trois jours de voyage aux frontières de cette armée. Elle s’étendait sur des lieux. Il y en avait des milliers et des milliers.

Dans le feu de l’action, nous nous sommes jetés sur ces créatures infâmes qui attentaient à la vie de tant d’humains. Je sortis mon épée, tranchant tout ce qui bougeait : jambes, bras, têtes et troncs.

Je concentrais mon énergie en moi avant dans un hurlement de rage de frapper le vide. Une ligne se dessina devant moi, dans laquelle plus aucun monstre ne se trouvait, en tout cas vivant.

Un monstre pas comme les précédents s’approcha, grognant dans une langue qui nous était inconnue. Il était très différent des autres. On sentait une puissance titanesque en lui. Une puissance écrasante. Il continua de s’avancer vers nous avant de bientôt, nous pointer du doigt. Une explosion retentit, on recula. On se jeta alors aveuglément sur lui. Malgré cela, il esquiva aisément toutes nos tentatives d’attaque. Puis en un éclair, son poing s’enfonça dans ma poitrine jusqu’à me traverser entièrement, faisant éclater mon armure en morceaux.

Me jetant au loin, son poing se dégagea de ma poitrine, que j’ai regardé. Enfin, il n'y avait qu’un trou béant à la place de mon cœur. Je sentis mes jambes se dérober soudainement, je tomba, tout devint noir.

Je suis mort, fin de l’histoire. Mais non, c’était une blague ! Je suis mort mais continuons l’histoire. Maintenant que je vous ai raconté mon passé, parlons de ce qui se passe actuellement dans le présent.

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