Anciens
Je remarque immédiatement que son slip est l’un de mes anciens, un DIM, uni, de couleur grise. Il lui va bien mieux qu’à moi ou plutôt il y est moins à l’étroit que je ne le serais. Je ne doute pas qu’une fois sa croissance finie, il sera lui aussi obligé d’en changer.
- Erwan : Hé bien, t’as l’air très motivé!
- Jean distribuant : On verra bien ce qu’il en est quand ce sera ton tour!
- Erwan : Mais pour le moment je gagne.
- Moi tâtillon : Euh regarde mieux!
- Jean : Puis le plus important c’est le dernier!
- Erwan taquin : Sauf que tu vas le perdre!
Ils s’entendent bien, ils se charrient gentiment, que ce soit pendant le jeu ou au moment de perdre un vêtement. Erwan s’est bien intégré, il a vite compris comment Jean était et il le taquine tout comme je pourrais le faire moi-même.
Il n'empêche qu'Erwan a raison : Jean est très proche de la défaite, je n’ai perdu qu’une fois et Erwan deux. Cette main est une catastrophe pour moi et je rejoins bientôt Erwan au niveau du “score”.
Je réalise que Jean semble bien moins complexé que lors de la première partie à laquelle j'avais joué avec lui : il avait tant hésité à jouer son ultime morceau de tissu. Là, j’ai le sentiment qu’il ne doute pas et qu’il est prêt à perdre, même s'il fera tout pour que ça arrive le plus tard possible.
Jean semble ravi de voir perdre Erwan lors de la main suivante, je ne suis pas passé loin car nous avions la même combinaison (une paire) sauf que j'avais une paire de valets et lui une de neufs.
Erwan lui non plus n’hésite pas au moment d’enlever le pantalon, il se lève déboutonne et laisse la pesanteur faire le reste. Je vois directement que lui aussi bande bien et je reconnais également son slip blanc, c’est un des premiers dans lequel je l’ai vu à l’internat.
Plus les mains s'enchaînent, plus mes camarades se dénudent, plus je me sens moi aussi de plus en plus à l’étroit dans mon boxer. Pour le moment l’engin étant bien caché dans mon short, seul je peux le savoir.
- Moi taquin tendant le paquet à Erwan : Bon tu distribues pour ta défaite?
- Erwan : J’espère pas!
- Jean : Vu qu’on est en petite tenue tous les deux, faut qu’on s’allie!
- Erwan : Oui mais je vois pas trop comment.
- Moi amusé : C’est pas vraiment possible et faut pas tricher sinon je joue plus!
J’ai plutôt une bonne main d’entrée, je suis intimement convaincu, qu’avec mes deux paires, je verrai l’un de mes deux compères tout perdre. Ce sentiment se renforce davantage lorsque cette double paire se transforme en full, je suis verni sur cette partie, je commence à me dire que, comme au foot, je ne gagne qu'à domicile.
Jean sort une couleur, il a beaucoup de chance sur le coup lui aussi.
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