Quatrième vitesse

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Alors que je suis encore totalement nu face à Erwan, nous entendons un bruit de portière qui se ferme. Je réalise très vite ce que cela veut dire : maman est de retour, Erwan le comprend lui aussi. Très vite il se relève, saisit son slip, l’enfile par dessus le tanga. J’enfile moi aussi mon boxer.

- Erwan : Tu peux m’aider à enlever le soutif?

- Moi me tournant pour l’aider : Je t’enlève tout si tu veux même….

- Erwan : Euh avec ta mère?

- Moi amusé : Non tu as raison il faut dormir.

Je l’aide et regarde l’heure : il est presque deux heures du matin, on a tellement fait de "bêtises" et tellement discuté qu’on n'a pas vu l’heure passer. Rapidement rhabillés, on se glisse dans nos lits tout en essayant de limiter le bruit.

On n’ose dire mot de peur de nous faire surprendre éveillés à une heure aussi tardive. Je reste à l'affût des bruits de la maison mais je n’entends rien, étrangement pas même la porte d’entrée. Je ne me l’explique pas mais je finis par m’endormir sans même m’en rendre compte.

À mon réveil, j’ai la gaule, j’ai rêvé de ça toute la nuit. J’ai en tête la dernière fois où nous avions également été interrompus par le retour de la “maman”. Les portières de voiture sont notre signal d’alarme il faut croire.

- Moi timidement : Erwan?

- Moi quelques secondes après : Tu dors?

- Erwan chuchotant : Non!

- Moi : Ça va?

- Erwan : Tu fait chier mais ça va.

- Moi intrigué : Comment ça je fait chier?

- Erwan : Bah j’ai bandé toute la nuit!

- Moi : Désolé!

- Erwan : Quelle idée tu as eue!

- Moi doutant : Comment ça quelle idée j’ai eue? C’est votre idée le strip-poker!

- Erwan : Je parle pas de ça!

- Moi intrigué : De quoi tu parles?

- Erwan : Bah les sous vêtements féminins….

- Moi amusé : Tu veux savoir, je pense pas qu’ils soient responsables!

- Erwan intrigué : Comment ça?

- Moi sans gêne : Bah j’en porte pas pourtant je bande comme un fou.

- Erwan : Ah bon?

C’est comme si je connaissais déjà la suite, sans même attendre je me découvre et montre l'ampleur de dégâts à mon ami.

- Erwan : Effectivement!

- Moi : En tout cas désolé pour hier.

- Erwan : De?

- Moi : Ne pas avoir pu m’occuper de toi ….

- Erwan : Bah franchement je comprends, j'aurais eu du mal si ta mère nous avait surpris.

- Moi imaginant la scène : Surtout dans ta tenue!

- Erwan : Putain oui!


La situation nous amuse, mais nous sommes conscient qu’on ne peut pas faire quoi que ce soit avec ma mère dans les parages. Je me souviens qu’elle m’avait entendu avec Amandine et là je n’ai aucune envie qu’il en soit de même avec Erwan : je serais trop mal à l’aise.

Malgré l’excitation qui nous habite, on doit s’habiller. J’explique à Erwan la théorie pour mettre le soutif, il allait oublier de le mettre, le chenapan. Mais il joue le jeu, même s'il espère juste que personne ne s’en rende compte. Puis une fois convenablement vêtus on descend prendre notre petit déjeuner.

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