Un moment ou un autre

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Je prends mon temps sous la douche, j’ai envie de profiter du calme. Mais à un moment ou un autre il me faut sortir. Je me dis que s'ils ne font rien, ils vont se poser des questions et commencer à s’imaginer des "activités aquatiques" hors du commun.

Je m’habille et regagne ma chambre : je n’ai pas le sentiment que ma prédiction ne s’est pas réalisée et que les deux squatteurs de ma chambres n’ont pas conclu. En réalité, je ne souhaite pas le savoir : après tout, c’est leur vie. J’espère juste que Jean sache ce qu’il veut parce qu'avec Fanny il a entamé quelque chose.

Erwan prend le dernier tour. Jean et moi sommes conscient qu’il risque de ne plus avoir beaucoup d’eau chaude, on le prévient. Il nous remercie et me rappelle son expérience dans l’internat où il avait subi une panne d’eau chaude. J'avais presque oublié cet épisode, mais effectivement il avait été très énervé…

Malgré le risque Erwan meurt de chaud et décide de se rafraîchir. Je profite alors de son absence pour questionner Jean. Il m’avoue qu'Erwan lui plaît beaucoup, il me fait rire quand il m’indique lui trouver aussi une silhouette efféminée.

Visiblement, il a particulièrement apprécié l’entrevoir en lingerie de fille et moi aussi, dois-je ajouter. Ça lui allait étrangement bien. Je réalise d’ailleurs que je ne sais pas où il a mis mon trophée et qu’il faut que je le fasse laver à nouveau.

On entend au loin le téléphone de Jean qui retentit. Il sort précipitamment de la chambre afin d’y répondre. Étant seul dans ma chambre pour encore quelques instants, sans trop savoir pourquoi, je regarde la valise à moitié ouverte de mon ami. En évidence, j’y vois mon boxer USA perdu la veille. J’ai un petit pincement au cœur en sachant que je ne le porterai plus.

J’observe de loin sa valise et vois aussi d’autres sous-vêtements mais les siens : ils me sont familiers. Je pense les avoir tous vus ou presque maintenant et qu’il doit en être de même pour lui.

Je prends conscience que je suis en train de philosopher sur les dessous de mon ami ; je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs mais je me dis que c’est un peu étrange quand même. Puis bientôt, je relativise, j'avais probablement juste besoin de m’occuper l’esprit. Jean réapparaît, suivi de près par Erwan propre comme un sou neuf lui aussi.

L’après-midi est finie. Nous descendons et proposons à maman trois commis de cuisine pour l'aider. Une fois n’est pas coutume, elle refuse. Elle a déjà presque fini, nous préparant une de ces fameuses quiches que j’aime tant. D'avance, je m’en lèche les babines. À trois, la table est dressée à très grande vitesse.

- Moi : On met des couverts pour Marie et Papa?

- Maman : Non ils mangent en cours de route.

Nous avons fini de dîner et après nous être occupés de débarrasser, nous montons dans nos chambres respectives. La journée a été chargée et les différentes activités nous ont bien fatigués. On joue un peu à la console mais le sommeil nous envahit rapidement et on décide de se coucher.

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