Plomb

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Avant de péter un plomb et de m'énerver inutilement, j'arrête de lui parler. Je me demande si avec une telle barrière je parviendrai à mes fins et entrer en contact avec Sabrina. Je me dis d’ailleurs que même une fois en contact, ce ne sera que le début.

Je me mets à espérer que mes sentiments soient partagés et qu’elle aussi soit tentée de prendre contact. Ce serait parfait dans ce cas car nous aurions envie d’aller de l’avant l’un comme l’autre et ce ne pourrait être que positif.

Je me plais à croire que Sabrina rencontre les mêmes difficultés que moi et que Gwen se dresse, telle un mur, entre nous deux. Je commence à me demander si déjà je n'aurais pas quelques sentiments pour elle.

Alors que je me perds dans mes songes, je suis rejoint par Erwan et peu après par papa et Marie. Jean quant à lui, fidèle à sa réputation, dort toujours. Comme souvent on déjeune sans lui, il ne s’en formalisera pas.

Je questionne essentiellement Papa et Marie, je crève d’impatience de savoir comment se sont passées leurs visites. C’est Marie qui prend la parole et visiblement ils ont visité des “ruines” de maisons ou d'appartements dans des états plus que vétustes.

Marie nous parle de l’un d’entre eux plus en détail tentant de nous le décrire comme elle le peut. Il paraît en meilleur état que les autres et elle a déposé un dossier pour le louer.

On a du mal à se rendre compte sur les photos que Papa nous montre mais à les entendre il est vivable mais aurait bien besoin d’un petit rafraîchissement. Marie semble néanmoins heureuse d’avoir trouvé quelque chose et espère avoir une réponse positive dès la semaine prochaine.

C’est tout le mal qu’on lui souhaite bien entendu, cela même si tout le monde est un peu attristé de savoir qu’elle ne sera plus aussi souvent à la maison. On avait pris l’habitude de ses absences lorsqu’elle vivait chez son petit copain : il n’y a pas de raison que ce soit tellement différent.

« Il est temps qu’elle “vole de ses propres ailes” » dit maman et Marie en semble ravie. Je la comprends : moi-même, j’ai hâte de “quitter le nid” comme le dit Papa. Mais voilà : j’en ai encore pour quelques années surtout si je poursuis des études supérieures.

J’y songe déjà depuis la rentrée. c’est une année clé la première, c’est le lycée ce n’est pas rien et dans un an c’est le bac : il faut commencer à réfléchir à l'orientation (et pas que sexuelle). Je ris intérieurement de mes propres blagues.

Le moment familial prend fin alors que Jean arrive tout juste, il a l’art de se réveiller alors que tout le monde a fini de manger et que les discussions “intéressantes” sont terminées. Le pire dans l’histoire c’est qu’après il se plaint de ne jamais être au courant de rien …

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