Ça fait un moment qu’on ne s’est plus retrouvé seuls Erwan et moi. Durant quelques minutes, on peine un peu à se parler, ça nous semble une éternité mais finalement on aborde le sujet de cul : ça peut être interminable.

- Erwan : Franchement c’était jouissif tout ça.

- Moi amusé : Oui je dirais pas le contraire.

- Erwan : Par contre tu fait chier, j'avais un ticket avec ta sœur!

- Moi amusé : Tu veux te faire toute la famille?

- Erwan amusé : Bah là pour le coup oui!

- Moi amusé : Tu sais qu’elle plaisantait?

- Erwan : Ah bon?

- Moi : Bah oui elle est plus âgée que toi …

- Erwan : Bah et alors?

- Moi souriant : Tu te fais des films mon ami… désolé…

- Erwan : Ah bon?

- Moi : Mais oui, elle m'embêtait juste un peu vu qu’elle savait ce que tu avais porté…

- Erwan : Tu abuses de lui avoir dit!

- Moi : Euh j'avais pas le choix pour le faire laver discrètement… tu m’imagines en train de le donner à ma mère? Comment j'aurais justifié ça moi...

- Erwan : J'aurais fait laver moi….

- Moi : Ouais et tu aurais expliqué comment la lingerie?

- Erwan : Bah j'aurais dit que c’était à Gwen…

- Moi : Gwen a pas du tout les mêmes mensurations….

- Erwan : Ta sœur non plus…

- Moi : Oui sauf que ma sœur elle va le faire pour moi et elle va pas en parler.

Le ton est un peu monté mais Erwan comprends là où je veux en venir, il finit par admettre que j’ai raison. Bon d’accord il dit “peut-être” mais ça me suffira. On reparle plus doucement en évoquant nos multiples jouissances, nous rejouant les scènes en détails.

On se fait du mal à reparler de ça car, ce faisant, on se met à bander à nouveau. Et plus on bande plus on en parle et plus on en parle plus on bande…. Bref un cycle sans fin et une situation qui commence à se faire oppressante.

- Moi : T’es en manque ou quoi?

- Erwan : Oui ! Pas toi?

- Moi amusé : Un peu et c’est ça le pire!

- Erwan : On se déshabille?

- Moi : Euh ….

- Erwan : Rooh allez, te fais pas prier...

- Moi : Bah tu te rappelles que ….

Il ne me laisse pas le temps de finir ma phrase et bondit sur mes lèvres me coupant littéralement le sifflet. Je n’ai pas le temps de le repousser que ses mains sont déjà posées sur ma virilité.

Je n’ai pas l’envie de me défendre de son assaut : je me laisse faire mais je ne suis pas forcément ravi. Je me demande pourquoi il ne respecte pas notre accord. Il ouvre ma braguette et se faufile sous mon boxer pour caresser mon sexe dressé.