Chapitre 1 à 6
Chapitre 1 le réveil
Ce matin je me suis réveillé dans ma petite cabane en bois et ce qui m'a réveillée était une voix provenant de l'extérieur.
Le soleil n'était pas encore en train d'éliminer les plaines verdoyantes de sa chaleur rassurante.
Il doit être quatre heures du matin et quelqu'un ou quelque chose est à ma porte.
Je me suis donc levé et je suis allé voir qui pouvait être là à sept heures.
(Matthew)
Qui est là, que voulez-vous?
Une voix innocente
tes de petites filles répondit
Monsieur, je suis perdue. Pouvez-vous me laisser rentrer? J'ai peur.
Par une fissure dans le bois, je la vois, une simple petite fille.
(Matthew)
Dis comment tu t’appelles?
La voix de petites filles répondit aussitôt
Je me nomme lamie. S'il vous plaît, monsieur, j'ai peur à l'extérieur, puis-je rentrer à l'intérieur?
Elle détournait la tête pour ne pas que nos regards se croisent.
(Matthew)
Lamie? Tu dis t'appeler Lamie? Je ne connais pas ton nom, viens-tu de Malamandre?
La voix des petites filles changea légèrement un instant, mais elle continua à parler
Je me souviens bien de Malamandre, ma famille vit là-bas, mais nous sommeees allés nous promener et j'ai perdu maaa mère.
Maintenant, puis-je rentreeeeer?
Elle me fixe à travers cette mince fissure, ses yeux sont noirs comme la nuit et son visage grimaçant.
(Matthew)
Non désolé.
Sans dire un mot, elle est partie et je l'ai vue disparaître dans la pénombre.
Chapitre 2, vieux frère.
Je me suis donc préparé un café et j'ai attendu que le soleil se lève.
Aux premiers rayons, je suis sortie et je me suis dirigée vers le poulailler. J'ai ouvert la porte et mes poules sont sorties.
Ma coq sortit, chantant fièrement.
J'ai inspecté les environs et j'ai suivi les traces de Lamie sur un demi-kilomètre mais je les ai perdues dans la broussaille.
Je suis rentrée chez moi, j'ai passé une journée normale et quand la nuit est tombée, j'ai mis mes volailles dans le poulailler et je suis rentrée.
Assis dans mon fauteuil devant la cheminée, je me demandais dans combien de temps il reviendrait?
Toc! Toc! Toc!
Je me suis réveillé en sursaut, encore assis dans mon fauteuil, une vieille braise luttant pour rester rougeoyante.
Je mis une nouvelle bûche et je bougeais les braises avec mon tisonnier, la flamme renaissait de ses cendres.
Toc!! Toc!! Toc!!!
Qui peut bien me déranger à sette heures. Avec toute la misère du monde, je me suis levée et je me suis dirigée vers ma porte.
(Matthew)
Qui... Qui est là?
Je regardais par la fante mais personne à l'horizon.
Une voix de vieillard brisa le silence de la nuit.
Dis, tu vas ouvrir cette porte, bon dieu de vieux fous!
J'ai rapidement ouvert la porte.
(Matthew)
Qu'est-ce que tu fais ici, Marsellus?
(Marsellus)
Je passais dans le coin et je me suis dit que je passerais te voir.
Il est rentré et j'ai rapidement refermé la porte derrière lui
(Matthew)
Oui mais non, ce que je veux dire, que fais-tu ici à sette heures.
(Marsellus)
Tu sais, je me promène et puis je ne vois pas le temps passer et d'un coup le ciel commence à rougir.
Je lui servis une tasse de thé chaud et je me suis rassi dans mon fauteuil.
(Matthew)
Donc ma cabane était plus proche que la ville?
(Marsellus)
Et bien, si je serai allé à Malamandre, ils ne morais pas laissé rentrer.
(Matthew)
Et c'est moi le vieux fou dans l'histoire? Tu sais que c'est dangereux la nuit et si tu ne m'avais pas réveillé à temps?
Marsellus regardant longuement ses mains et.
Une branche cracka à l'extérieur sous le poids de quelque chose.
Nous nous sommes retournés en même temps.
(Marsellus)
Désolé Mat, je suis vieux et je commence à avoir des difficultés avec le temps qui passe.
Je me suis levée et je me suis dirigée vers la porte, trahie par le bruit des grincements du plancher.
(Matthew)
Ce n'est pas grave, l'important c'est que tu sois là.
Je me suis mis à regarder par la fente, mais à l'extérieur la pénombre.
(Marsellus)
Dis, ils viennent souvent?
(Matthew)
Non, c'est assez rare, mais hier.
(Marcellus)
Qui c'était?
(Matthew)
La petite Lamie.
(Marsellus)
Je déteste quand ils utilisent des enfants.
Marsellus était assez fatigué, ses yeux avaient des difficultés à rester ouverts.
(Matthew)
Tu peux dormir dans mon lit, je vais dormir dans mon fauteuil.
(Marsellus)
Merci mon vieux.
Le vieux Marsellus se leva, me sourit, il alla dans ma chambre et il ferma la porte.
Je mis une autre bûche, la flamme l'enroba aussitôt de sa chaleur et je me suis assis.
Chapitre 3, promenons-nous dans les bois.
(Marsellus)
Donc tu dis que tu es un chercheur d'or et que tu es perdu, c'est fascinant.
Mes yeux se sont ouverts, une bûche neuve était dans le foyer.
(Marsellus)
Wow, tu as trouvé une pépite grosse comme un crâne de bébé. D'an quel coin?
Je me suis levée, mon dos comme pour protester, a craqué plusieurs fois.
(Matthew)
Dis à qui tu parles?
(Marsellus)
Je parle à Wallace, c'est un "chercheur d'or".
Je me suis rapproché de la porte en me frottant les yeux.
(Matthew)
Ça fait longtemps que tu lui parles?
(Marsellus)
Une bonne demi-heure.
Je l'ai regardé perplexe.
(Matthew)
Il est tenace, il n'est pas encore parti.
(Marsellus)
Il commence à déparler, mais ça va.
J'ai regardé à travers la fissure et il est là, un vieillard maigrichon avec un grand sourire jauni et un vieux chapeau en cuirette.
Une voix de vieillard moyennement déformé nous parla.
Dites-moi si je voooous dis où est ma pépite d'or, vous me laissez rentrer?
(Matthew)
Non désolé.
Son grand sourire disparut, il se tourna et dit quelques choses.
D'accord, bonne nuiiit.
J'ai eu un pincement, c'est assez rare qu'ils disent quelque chose en partant
(Marsellus)
Tiens, mon vieux.
Marsellus me tendit une tasse de thé chaud.
(Marsellus)
Il tournait autour de ta maison en parlant tout seul.
Nous nous sommes assis devant le foyer
(Matthew)
Oui, ils viennent souvent.
(Marsellus)
Tu m'as dit que c'était rare. Comment tu fais? Ils te réveillent toutes les nuits?
(Matthew)
Oui, toutes les nuits.
(Marsellus)
Mmm...
Marsellus me regardait d'un air compatissant.
Quelques heures plus tard, le soleil s'est levé. Marsellus est reparti reconnaissant que je l'ai accueilli.
Ensuite j'ai libéré mes poules et je suis partie sur les traces du chercheur d'or.
Je l'ai suivi pendant environ deux heures jusqu'à une rivière. Une carcasse d'élan gravement mutilée.
Pauvre bête, elle est morte lentement. Ce qui l'a tuée voulait manger chaud, il l'a gardée en vie jusqu'à la fin.
Une piste des tracés de sang part de la forêt.
J'ai suivi la piste pendant environ trente minutes. La piste commence à devenir difficile à suivre, mais par chance j'arrive à une petite Coline et bien cachée par des feuillages maculés de sang, une grotte ou plus, un terrier.
Chapitre 4 L'antre.
J'ai retiré les feuillages, j'ai allumé une torche et je me suis introduit dans la mince crevasse sûrement creusée à la main.
Pendant une dizaine de minutes j'ai rampé dans un corridor avant de le voir, le prospecteur déformé et beurré de sang.
Pour sortir ça m'a pris le double du temps mais j'ai réussi.
J'ai réuni du bois et des feuillages et j'ai allumé un petit feu. Je l'ai mis à l'entrée de la crevasse pour que la fumée reste à l'intérieur. J'ai mis les grandes feuilles qui cachaient l'entrée pour être sûr que la fumée ne sorte pas.
Wrrrrriiiiiiiiiiiiiiii!!!!!
Il a poussé un cri de détresse tellement puissant que ça m'a glacé le sang
Il arrive, je l'entends revenir vers la sortie, mais il est plus rapide que moi.
Je suis en position prêt pour ce qui va se passer.
Il bondit hors de son terrier, les feuilles qui bloquaient l'entrée s'envolent suivies de braises ardentes. Son coup se prend dans le piège à collet que j'avais placé au préalable.
Pendant son bond, il arrive quasiment sur moi avant d'être tiré par en arrière. Il est là, pendu comme un condamné à mort.
Il a le visage déformé, il était un prospecteur hier, elle aurait été une jolie jeune femme demain.
Avec un mélange de colère et d'incompréhension, il me regarde en balançant ses bras et en essayant d'enlever le collet.
D'un coup net, je lui coupe la tête, le corps se détache et tombe. Il gigote pendant un moment mais finit par s'arrêter. La tête, elle est tombée à mes pieds, la terreur est sa dernière expression.
Je pend le cadavre par les pieds et je mets la tête dans un sac de toile. Mon travail est terminé, je repars chez moi.
Le voyage retour est assez rapide. Arrivée chez moi, le ciel a déjà une teinte orangée. Je disperse plusieurs brindilles autour de ma cabane, je rentre mes poules et je rentre chez moi.
La nuit a été calme, aucune voix n'est venue murmurer à ma porte. Je me suis levée tôt, comme d'habitude, le soleil n'était pas encore à sa place dans le ciel.
J'ai mis deux œufs et un morceau de lard à cuire sur le poêle à bois, l'odeur remplit rapidement la pièce.
Wrrrrriiiiiiiiiiiiiiii!!!!!
Le cri vient de loin, ils viennent de trouver le corps.
Je me délecte de mon petit déjeuner, heureux de me débarrasser de cette abomination.
Quand enfin le soleil pointe le bout de son nez, je me dirige vers la ville de Malamandre avec le sac de jute en main.
Une petite heure après mon départ, une charrette de fermiers se dirigeant vers la même direction que moi s'arrête à ma rencontre.
Un vieillard avec une pipe à tabac entre les lèvres me Salut.
Bonjour mon brave, vous voulez que j'écourte votre voyage?
(Matthew)
Bien sûr, l'ami.
Je suis montée avec lui à l'avant de sa charette, le sac de jute entre les jambes.
Gustave est un de mes voisins, il m'a vendu mes poules et me vend souvent des provisions.
(Gustave)
Ça fait bien longtemps que je ne vous avais pas vue. Qu'est-ce que vous allez faire en ville?
(Gustave)
J'ai entendu le cri ce matin, c'est donc vous qui avez terrassé une de ces abominations.
(Matthew)
Oui j'ai réussi à suivre sa traîne jusqu'à son terrier et le terrassé.
Gustave mit sa pipe dans sa bouche, t'ira une longue bouffer, la garda en bouche un moment et il sortit la fumée par son nez.
(Matthew)
Ça faisait deux jours en ligne qu'ils venaient chez moi.
(Gustave)
J'ai suivi votre conseil, j'ai mis plusieurs brindilles autour de ma maison, comme ça je les entends arriver plus rapidement.
(Matthew)
Heureux que mon conseil ait pu vous aider.
Nous sommes arrivés aux portes de la ville, deux gardes en poste devant la porte. Disons qu'à sette heures, il n'y a pas foule pour rentrer.
Chapitre 5, la ville
J'ai descendu de la charrette heureux d'avoir épargné cette marche à mon vieux dos.
(Matthew)
Merci Gustave, j'ai eu de la chance de vous croiser, tenez.
J'ai lancé une pièce à Gustave, il l'a attrapé et m'a fait un signe de tête. Ça voulait tout dire.
Je m'en allais en direction de la maison du seigneur mais Gustave m'a reparlé.
(Gustave)
Je pars dans une heure. Si vous voulez repartir avec moi, soyez là.
J'ai fait un signe de tête à Gustave et je suis parti.
Devant la demeure du seigneur, deux gardes. En garnison, une veste de mail, un casque de fer avec le logo de la ville, une boule de feu rouge sur fond blanc.
(Matthew)
Bonjour messieurs, j'ai quelque chose pour le Seigneur.
Je tends le sac à un garde. Il regarda brièvement à l'intérieur avant de faire signe à son comparse qui partit voir le seigneur.
Après une brève attente, le garde revint et me fit signe de le suivre.
(Ibraham)
Matthew! Comment allez-vous, vieille amie.
Le seigneur Ibraham est un homme sérieux et strict. Il est le seigneur de Malamandre depuis une vingtaine d'années et il a secondé son père toute sa jeunesse.
(Matthew)
Je vais bien, mon seigneur, merci.
Je me suis incliné en signe de respect.
(Ibraham)
Vous avez quelque chose pour moi, paraît-il?
(Matthew)
Oui, tenez, seigneur.
Je tendis le sac aux seigneurs. Il sortit la tête et il l'inspecta pendant un moment.
Puis il fit deux signes vers le haut à son Chambellan. Il revenu avec une bourse qu'il donna au seigneur.
(Ibraham)
Vous l'avez tué pendant qu'il chantait, de forme et en plus il est à moitié femme et à moitié vieillard. Tenez, vous l'avez mérité.
Le seigneur me tendit la bourse et donna la tête à un de ses gardes.
Je fais une révérence en signe de respect
(Matthew)
Merci mon seigneur
(Ibraham)
Aller mettre cette tête sur une pique.
Dit-il aux gardes
(Ibraham)
C'est un plaisir, Matthew, je suis reconnaissant que vous débarrassiez les environs de ma ville de ces saloperies.
Il est fier et grand, les cheveux noirs, les yeux verts, une moustache broussailleuse! Et bien entretenu un large et puissant menton.
Comme à mon habitude, j'ai expliqué aux seigneurs comment je l'avais eu et je suis repartie. Mais comme à peine trente minutes s'étaient écoulées, je me suis dirigé vers la taverne de la ville mule.
La porte émit un grincement à réveiller les morts.
(Marsellus)
Bon Dieu de bois, qu'est-ce que tu fais ici?
Le vieux Marsellus était assis au bar, un bol de gruau devant lui.
(Matthew)
Je suis venue vendre une tête aux seigneurs, donc je me suis dit que je passerai voir mon grand frère.
Je tendis une bourse à Marsellus, la moitié de ma prime donnée par le seigneur.
(Matthew)
Tiens, mon vieux.
Marsellus, étonné, prit la bourse, regarda à l'intérieur et la referma.
(Marsellus)
Tu es fou, c'est fou, c'est beaucoup trop.
Je lui fis un sourire
(Matthew)
C'est ta part, si tu n'avais pas tenu la jambe du prospecteur, je n'aurais pas pu le retrouver et le tuer.
(Marcellus)
Merci frangin, je vais faire un cadeau à ma femme. La semaine dernière, je l'ai vue regarder les colis aux marchés. Un homme du sud vend des bijoux avec des pierres précieuses que je n'avais jamais vus.
(Matthew)
Elle va être contente, passe-lui le bonjour de ma part.
(Marsellus)
Dis-tu as vu ton fils récemment?
Je me suis mis à regarder mes mains.
(Matthew)
Depuis que sa mère est morte, il ne vient plus me voir.
(Marsellus)
C'est à cause de la discorde que vous avez eue?
(Matthew)
Oui, exactement, il l'a sur le cœur.
(Marsellus)
Ça fait un an, tu devrais aller le voir.
(Matthew)
Tu sais où il est?
(Marsellus)
Oui, il est venu à la maison le mois dernier, il s'est acheté une petite maison à Salarine, il s'est fait une femme qu'il disait
(Matthew)
Je devrais aller le voir. Non, je dois aller le voir.
(Marsellus)
Tu veux que je vienne avec toi?
Je l'ai regardé, je lui ai fait un sourire et je me suis dirigé vers la sortie.
(Metthew) La semaine prochaine?
(Marsellus)
Mardi?
Je lui ai fait un signe d'approbation et je suis partie.
Je me suis dirigé vers l'entrée de la ville où m'attendait le vieux Gustave prêt à partir.
Chapitre 6 : L'intrus
Quand je suis arrivé chez moi, je me suis mis à réparer la clôture. Une vieille clôture en bois abîmée par les années.
Ça doit faire trois bons mois que je travaille dessus mais je prends mon temps. J'ai rajouté des pics de lance dessus pour que mes ennemis pensent à deux fois avant de venir me faire chier.
À la tombée de la nuit, j'ai répété ma routine et je suis rentrée. En marchant vers mon foyer, j'ai cassé une planche, mon pied est passé à travers. J'ai eu légèrement mal mais j'ai réussi à retirer mon pied rapidement. J'aurais pu rester coincé et ça aurait été une catastrophe.
Je m'imagine la scène d'un de ces monstres se faufilant sous ma maison pour me dévorer le pied. Mais bien évidemment, il n'aurait pas fait une coupure nette. Je me serais vidé de mon sang par le pied.
Je l'imagine retirer des morceaux de chair petit par petit pour me torturer. Méfilochant les pieds comme un enfant avec un fromage.
La fissure de la planche est assez grave, elle est bien en deux parties et bien tordue. Je vais rapidement devoir la changer.
J'ai mis une bûche dans le foyer et je n'ai même pas eu le temps de m'asseoir.
Une brindille a craqué sous le poids de quelque chose.
Je me suis dirigé vers la porte en esquivant la planche cassée.
Une voix Roque et grave m'a parlé directement sans détour.
C'est toi qui l'as tuée?
J'ai regardé à travers la fissure, impossible de le voir.
(Matthew)
Je lui ai tranché la tête.
Je l'ai entendu partir d'un pas ferme et décidé, cassant plusieurs brindilles au passage.
(Matthew)
J'ai l'impression qu'il va revenir, lui.
Je crois que c'est la première fois qu'il ne me demande pas de rentrer?
Je me suis assis, j'ai bu une bonne tasse de thé et avant de m'assoupir, je me suis dirigé vers ma chambre, j'ai fermé la porte à clé, j'ai posé mon épée sur le bureau à côté de mon lit.
Je l'admire un instant, ma vieille épée en acier. Je l'ai depuis toujours et c'est grâce à elle que je suis toujours en vie.
Mais il est temps de dormir, je me suis étant du prêt à dormir.
Je me suis assoupi………
Crack!!
(Matthew)
Mmm.
Scratch!
(Matthew)
Hein quoi?
Deux bruits assez inattendus m'ont réveillé.
Je me suis levée, j'ai saisi mon épée et j'ai ouvert la porte de la chambre.
Une main.
Là où j'ai brisé une planche et où j'aurais pu rester coincé. Une main gigotante tente désespérément de casser la planche pour se libérer.
Je me suis mis en position et j'ai donné un coup net, je lui ai tranché la main.
Vlaam!.
La main a rebondi à cause du coup et la créature a retiré son moignon sanguinolent.
Je l'ai entendu se faufiler hors de sous ma maison, puis il est sorti. Il s'est mis à courir. Il s'est enfoncé sur ma clôture.
(Matthew)
Enfoirés, tu m'as réveillé.
J'ai mis une bûche dans le foyer même si la dernière n'avait pas vraiment eu le temps de se consumer.
J'ai nettoyé mon épée pour qu'elle reste propre.
Je suis retourné dans ma chambre, fermant la porte derrière moi. Je me suis couché à nouveau.
J'ai fait une nuit complète sans personne pour me réveiller.
Je me suis donc réveillé avec le lever du soleil.
Je n'ai même pas pris le temps de m'habiller convenablement. Je suis sortie et je me suis dirigée vers la clôture.
Il est encore la mort empalée, il est à moitié brûlé par le soleil, sa tête est en mauvais état. Le Seigneur Ibraham ne me donnera pas le car de la dernière bourse pour cette tête.
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