L'homéopathie (du grec ὅμοιος / hómoios, « similaire » et πάθος / páthos, « souffrance » ou « maladie ») est une thérapie censée guérir ceux qui en prennent selon 4 grands principes. Âgée de près de deux siècles, elle a su conquérir des millions d'utilisateurs à travers le monde et est officiellement reconnue en France depuis 1965.

On la trouve sous trois formes galéniques :

Sous forme solide, on la retrouve sous forme de granules de la taille d'une tête d'allumette, en tube d'environ 80, à prendre 2, 3, 5 ou 10 par prise. On trouve également des globules de saccharose présentés en tube contenant une dose unique ; les globules sont environ dix fois plus petits en volume que les granules.

Sous forme liquide, elle se présente de gouttes en flacon ou d'ampoules buvables.

Et enfin, sous forme semi-solide avec la présence d'onguents, pommades et autres suppositoires.

On doit son invention à Samuel Hahnemann qui, cherchant à lutter contre le paludisme, posa les bases de l'homéopathie dans un essai en 1796 après avoir observé que le quinquina provoquait à forte dose des fièvres ressemblant superficiellement à cette maladie , puis publia l'ouvrage "Organon de l'art de guérir" en 1810.

Mais établissons tout d'abord le contexte médical de l'époque : il y a deux siècles, l'état des pratiques médicales du XVIIIe siècle, comme les saignées ou les purges, laissait fortement à désirer puisqu'elles avaient surtout pour conséquence d'affaiblir le patient plus que nécessaire sans pour autant le soigner. Pour faire simple, les patients traités par la médecine de l'époque (médecine dite "héroïque") avaient des chances de guérison inférieures à ceux qui n'y faisaient pas appel !

Déçu de la thérapeutique de son époque (on comprend pourquoi), Samuel Hahnemann entreprit de traduire de nombreux auteurs. Lors de la lecture de l'un d'eux qui décrivait les symptômes dus à l'action du quinquina ressemblaient fort à ceux de la « fièvre tierce » dont il avait souffert quelque temps auparavant et qu'il avait soignée avec quelques gouttes de teinture de quinquina. Il testa de nouveau ce produit et développa les symptômes décrits.

Fort de cette expérience, il formula ainsi le premier principe de ce qui allait devenir l'homéopathie.