Chapitre 8 - L'espoir
J'étais revenue chez moi en pleurant et, encore une fois, je n'avais rien dit à mes parents. Pour tenir et ne pas faire une mauvaise chose, je pensais souvent à ces moments de bonheur que je vivais avec ma famille. Je pensais à la naissance de mes neveux et nièces. Ces moments où je riais avec mes amis ou mes soeurs. Mais certains soirs étaient plus difficiles que d'autres.
Un soir, je m'étais rendue dans la chambre vide de mes parents afin de prendre des médicaments et essayer d'en finir une bonne fois pour toutes. Assise dans mon lit, je les prenais un par un en pensant que mon cauchemar allait enfin prendre fin. Je m'étais allongée en regardant le plafond et pensant à toutes ces personnes qui m'avaient fait du mal.
Cependant, rien ne s'était passé. Enfin si, j'avais tout vomi dans les toilettes. Mais j'étais toujours là. J'allais devoir continuer à vivre tout ça jusqu'à la fin de ma scolarité. J'espérais que le lycée soit mieux. Je me disais que, peut-être, les gens y étaient plus matures et donc moins méchants.
La première année de lycée avait été difficile au début. Dans le sens où je me retrouvais toute seule, sans mes amies à mes côtés pour me rassurer. Je ne supportais pas d'être seule dans la foule et c'était encore le cas aujourd'hui.
L'angoisse, le stress, la boule au ventre, la peur, tout était là à chaque rentrée. J'avais les mains qui tremblaient et je les cachais dans mes poches pour que personne ne le remarque.
Lors de cette rentrée, j'avais croisé assez rapidement la route d'une fille qui me semblait sympathique. On s'était assise l'une à côté de l'autre et on mangeait même ensemble. Cependant, au fil des jours, je me rendais compte qu'elle ne voulait pas vraiment être amie avec moi.
Mais grâce à elle, j'avais fait la connaissance d'un garçon qui allait être l'un de mes meilleurs amis. Il était gentil et vraiment drôle. Je me sentais bien avec lui, j'en étais même tombé amoureuse. Mais il m'avait gentiment friend zoné. Sur le coup, j'étais déçue, mais je ne lui en avais pas voulu.
Cette première année au lycée s'était plutôt bien passée, hormis le fait que des filles parlaient sur mon dos. Mais ça allait, j'avais de nouveaux amis et ils me faisaient sourire.
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