Sais-tu que je pense toujours à toi

Me demandant comment tu vas ?

Quelles peuvent être tes journées,

Songeant à toi, heureux ou fatigué.

Mon esprit vivace te réclame encore

Dévoilant mes pensées nuages d'or !

Tu racontais si bien toutes ces histoires,

Et je te traduisais, poète, les soirs

Lorsque je ne pouvais m'endormir

Envahie par les pensées sans fuir

La négation de l'existence, le vide

Le bonheur suprême qui m'irrigue

L'écheveau de la vie qui se dévide

Et le bien-être submergeant les digues.

Tu étais Goliath et moi David

Et pourtant j'ai grandi jusqu'à toi

Pour arriver à ta hauteur, à ma foi

Mon visage renié sourit, se déride

Dans ce défi permanent qui m'animait

Pour toi la perfection je souhaitais

Car rien d'autre tu ne méritais

Qu'as-tu donc fait ?