Hiver endormi
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Blanc, blanc est le manteau qui te recouvre,
Toi, terre de tous mes amours,
Caressée par le vent de décembre,
Tout est endormi, comme un ralenti,
Comme dans un songe en soucis,
Un nuage de buée s’enfuit de ma bouche,
De tes derniers mots, dans un dernier soupir,
Tout est mort, endormi.
Puis éclairé par un rayon de soleil,
Laissant luire ta carapace blanche immaculée,
Quelques petits flocons d’or blancs virevoltent
Puis viennent mourir sur mon visage.
O, hiver endormi que tu es mauvais présage !
Lorsque tu prends la vie dans tes montagnes
Par le froid et le vent glacial,
Dans tes neiges éternelles, je grelotte.
Tout est figé, comme des stalactites
Déchirant la terre par tes gelées,
Dans ton corps tout n’est que mythe,
C’est pourtant en toi que je suis née.
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