L'auteur du Chevalier, le tueur, le sergent M et moi...

2 minutes de lecture

Un jour, pour évaluer mes quelques mots,

Je croisai le chemin d'un endroit plein de demis-mots.

En les lisant, parfois j'étais en sanglots

et d'autres fois, c'était rigolo.

En gardant le fil, tous les mardis,

les vendredi, et les autres jours aussi,

Je lisai autant que je pouvais

Les mots que j'appréciai.

En robe et en collant

Le trois quart du temps,

J'écoutai certains relater

des tas d'histoires inventées.

Un jour, suite à un défi relevé,

puis à un de lancé,

je découvris quelqu'un qui me fit rêver

Et auprès de lui, je m'engageai.

Il avait un langage tellement riche

que j'ajoutai ses mots à mes fiches.

Ce matin, il m'en donna un nouveau : Digresser.

Je l'adoptai sans hésiter !

Soudain, il me dit vouloir utiliser mes pauvres mots

Je lui glissai gentiment qu'il ne fallait pas trouver ça beau

Je pensai que cet homme était un dictionnaire.

Et que dans sa bouche mes mots seraient vulgaires.

Quand je me rapportai à ces écrits du jour,

je remarquai un bocal rempli de rouge velours.

Lui, ne voyait que les femmes

Et en écrivit un drame.

Focalisée sur le rouge dans le bocal,

je ressentis une peur vicérale

Et si l'homme qui capturait les moments vécus

n'était autre que le tueur tondu ?

Il broyait les moutons après les avoir étrangler

Ensuite, il sautait sur les paquets

Leur sang, il le gardait

Dans un bocal bien fermé.

Je le savais car parfois je l'avais aidé

Mais un jour, il avait voulu me broyer.

J'avais fui et avais rencontré mon chevalier

Il avait le cœur brisé par une princesse embourgeoisée.

D'elle j'avais dû m'occuper,

Sans compter le prefet, que j'avais harponné.

Depuis, j'avais un peu abandonné

les deux estropiés que j'avais jetés.

Quand je lus les écrits de celui qui me faisait rêver,

je reconnus le tueur qui voulut m'éventrer.

Celui de la République qui m'avait fait croire

que dans le mirroir, il pouvait me voir.

Puisque les femmes sur la photo étaient rigides

il fallait que je tue l'être sordide.

Cela ne pouvait plus durer

Et il fallait l'éliminer.

Pleine de ressenti, je regoignis sans plus attendre

un viel ami bien tendre.

Le sergent M m'attendait dans le secret.

À nous deux, nous allions l'effacer.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Sila P. ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0