Chapitre 4

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Le sifflement de la porte se rétractant dans le mur la réveilla en sursaut, d’un sommeil agité et bien peu réparateur. Un soldat entra d’un pas vif et lui fit signe de se lever et de le suivre. Était-ce le même que celui qui était déjà venu plusieurs fois ? Impossible à dire, car avec leur casque, ils se ressemblaient tous. Et cette armure étrange, impressionnante malgré sa couleur violette incongrue, qui lui couvrait le torse, les épaules, les bras et les cuisses, ne lui donnait pas non plus l’air particulièrement engageant, ni rassurant.

Hébétée, courbaturée, elle lui emboîta cependant le pas avec soulagement, rassurée de voir qu’on ne l’avait pas oubliée.

Était-ce enfin l’heure de rentrer chez elle ?

Un autre soldat les attendait. Il prit place derrière elle, tout aussi menaçant, tout aussi silencieux. Ils empruntèrent un nouveau chemin, différent de celui qu’elle avait suivi la première fois, car très rapidement les lignes de couleur violette disparurent, remplacées par des segments parfois bleus, parfois jaunes, et le plus souvent gris, qui les menèrent dans des escaliers aux marches basses, où ils ne croisèrent quasiment personne, et de longs couloirs, dont certains à peine éclairés. Les alarmes s’étaient tues depuis longtemps, mais une odeur étrange et piquante emplissait l’air, la faisant même tousser plusieurs fois, sans que son escorte n’y prête la moindre attention.

Au bout d’un trajet qui lui parut interminable, les soldats arrivèrent devant une porte que rien ne distinguait de toutes celles qu’ils venaient de dépasser : grises et bleues, aux montants d’acier, emboitées profondément dans les murs. Le garde de tête parla quelques instants dans un interphone sur le montant, et en réponse, la porte coulissa. Le soldat derrière elle lui donna un coup de crosse dans les reins, comme pour l’encourager à entrer. Dès qu’ils eurent tous franchi le seuil, la porte se referma avec un chuintement étouffé.

Ils se trouvaient dans une grande pièce aux murs clairs. Comme dans sa cellule et dans tous les couloirs qu’ils avaient parcouru, il n’y avait pas de fenêtre. Le mobilier semblait des plus communs, même si toujours aussi subtilement étranger, dans sa forme comme dans les matières utilisées : une grande table dans un coin, quelques chaises, un bureau massif, et, dans un renfoncement, deux sofas face à face, autour d’une table basse. Et, debout devant le bureau, se tenait l’homme à la cape verte.

Encore lui !

Sa première réaction fut le soulagement. Certes, cet homme la mettait mal à l’aise, même sans penser à ses incroyables pouvoirs mentaux, mais au moins, avec lui, il était possible de communiquer.

Je pourrais savoir ce qui se passe ? l’implora-t-elle. S’il vous plait ? ajouta-t-elle à retardement.

Elle était dans un tel état d’inquiétude et de stress qu’elle en oubliait temporairement sa timidité - se rappelant juste à temps de penser, plutôt que de parler.

Mais il fallait qu’elle sache !

L’homme ne répondit pas. Les sourcils froncés, il s’approcha d’elle, songeur. Avant qu’elle n’ait pu faire un geste, il lui empoigna brusquement la nuque de la main gauche, et apposa sa main droite sur sa tête, doigts écartés, plongeant ses yeux dans les siens.

Par réflexe, elle essaya de le repousser et de se dégager, mais ses mains retombèrent soudain sans vie à ses côtés, comme privées de force. Il y avait quelque chose de profondément intime dans ce contact, qui la révulsait et qui, en même temps, remuait en elle des sentiments inconnus. Prisonnière du regard de ce bleu si saisissant, elle se sentit fouillée, examinée sans ménagement.

Quelques instants plus tard – elle n’aurait su dire s’il s’était passé des secondes, ou des heures -, sans avoir prononcé un mot, il parut prendre une décision. Il releva la tête en direction des soldats, restés immobiles quelques pas derrière elle, et il hocha la tête, une fois.

Elle entendit le claquement des poings sur les plastrons quand ils saluèrent, puis la porte coulissa, et les soldats se retirèrent en silence. Elle remua faiblement, tourna la tête, essayant une nouvelle fois de se dégager de l’étreinte inflexible. Puis ses yeux croisèrent à nouveau ceux de l’homme.

Alors une douleur fulgurante lui vrilla le cerveau, une intrusion implacable qui lui déchira le crâne. Un instant, elle crut qu’elle s’était trompée, que les soldats n’avaient pas quitté la pièce, qu’ils venaient de lui tirer en pleine tête. Elle poussa un cri inarticulé et ses jambes se dérobèrent sous elle. Cette fois, elle n’eut pas le temps de se poser de questions. Elle avait perdu connaissance avant même de toucher terre.

*

Il est des enfants qui dévorent les livres avant même de savoir déchiffrer. Claire était de ceux-là. Depuis toute petite, elle lisait tout ce qui lui tombait sous la main, que cela soit de son âge ou non, ce qui avait fini par lui conférer, outre une imagination débordante, une certaine culture générale. Elle avait toujours pensé que les auteurs de romans avaient tendance à l’exagération quand ils décrivaient la réaction de leurs héros qui, en se réveillant dans un endroit peu familier, mettaient un certain temps à situer l’endroit où ils étaient. Pour sa part, jamais encore elle n’était sortie du sommeil sans savoir, instantanément et très précisément, où elle se trouvait.

Pour la première fois, elle se réveilla totalement désorientée. Il lui fallut un long moment avant de rassembler ses souvenirs. Elle dérivait paresseusement, groggy, dans un nuage ouaté…

Encore un moment, maman, s’il te plaît…

Soudain, le petit nuage éclata, et tout lui revint en mémoire. Et, avec la mémoire, le mal de crâne. Elle sut, avec une certitude absolue, que ce n’était pas un cauchemar. Pourtant, elle n’ouvrit pas les yeux. Pas tout de suite.

— Je sais que vous êtes réveillée.

Cette voix… c’était sa voix, celle de cet homme ! La terreur lui tordit les entrailles, chassant instantanément la torpeur dans laquelle elle baignait mollement encore quelques instants plus tôt. Elle ouvrit les yeux et se redressa brusquement, sans arriver à retenir un gémissement. Elle avait mal partout, dans les muscles, dans la nuque, mais surtout, une migraine épouvantable lui labourait le crâne. Elle réalisa qu’elle était allongée sur un sofa, et que l’homme était assis juste en face d’elle, sur l’autre banquette, l’observant avec attention.

Il lui fallut encore quelques secondes pour se rendre compte qu’il avait parlé à voix haute… et que cette fois, elle l’avait parfaitement compris. Quels que soient les mots qu’il avait utilisés… elle les avait reconnus, bien qu’ils ne soient pas dans sa langue. Mais elle les connaissait.

— Mais… qu’est-ce qui se passe ici… ? bredouilla-t-elle, incrédule.

— Vous pouvez vous exprimer en Standard, maintenant, expliqua l’homme dans cette langue étrange… Alors, faites-le !

Elle ouvrit des yeux ronds. Comment pouvait-elle parler dans une langue dont elle ignorait tout ?

— Mais… comment ? protesta-t-elle. Je ne sais pas !

Alors qu’elle prononçait ces mots, elle s’aperçut que c’était faux. Instinctivement, les suites de sons lui vinrent à l’esprit, formant des mots et des phrases de façon si naturelle que c’était comme si elle les avait toujours sus. Était-ce lié à la migraine phénoménale qu’elle éprouvait ? Que s’était-il passé ?

Qu’est-ce qu’il m’a fait ?!

— C’est impossible ! balbutia-t-elle, tâtonnante, en cette langue inconnue. Comment avez-vous fait ?

L’homme balaya la question d’une main agacée, mais répondit toutefois :

— Manipulation des centres de la compréhension et de la syntaxe, même si je doute que cela dise quelque chose à une jayn pré-tech.

Elle ne comprenait pas encore tout, manifestement, puisque certains des mots qu’il employait lui paraissaient encore dénués de sens. Avant qu’elle n’ait pu réfléchir plus avant à cette bizarrerie, il désigna quelque chose posé sur la console à côté d’elle :

— Je crois que vous n’avez pas mangé depuis que vous êtes arrivée ici, je me trompe ?

Suivant son regard, elle découvrit un repas à l’aspect et la consistance étrange, mais qui sentait divinement bon, posé sur un plateau. En le voyant, la faim qu’elle avait oubliée depuis qu’elle était arrivée dans le bureau refit brusquement surface, et elle entendit son estomac grogner de bien peu élégante façon.

Sur un signe de tête de l’homme, elle s’empara du couteau et de la fourchette étroite, à deux doigts, et se jeta sur la nourriture. C’était un peu trop sucré et épicé à son goût, mais c’était chaud et ça tenait au ventre. Surtout, elle avait beaucoup trop faim pour faire la difficile. Alors qu’elle dévorait, sa migraine diminua peu à peu.

L’homme l’observa un moment en silence. Quand les bols furent quasiment vides, elle se souvint soudain des bonnes manières et, rouge de confusion, se tourna vers lui.

— Merci beaucoup, Monsieur.

Il hocha la tête.

— Vous pouvez m’appeler Seigé. Seigé Leftarm.

Seigé. Encore un terme inconnu, malgré sa nouvelle et si incompréhensible compréhension de la langue. Pourtant, quelque chose dans son attitude lui glissa qu’il s’agissait probablement d’un terme honorifique, ou militaire, non d’un prénom.

— Je m’appelle Claire, Claire Monestier, répondit-elle en lui tendant la main.

Il regarda sa main comme s’il ne comprenait pas et elle la rabaissa, rouge de confusion. Pour se donner une contenance, elle reprit :

— Vous savez quand je vais pouvoir retourner chez moi ? Mes parents doivent être morts d’inquiétude… !

Il fallait qu’elle rentre, maintenant, elle n’avait déjà passé que trop de temps ici. Elle allait se faire passer un savon par ses parents, bien sûr, mais après ce qu’elle venait de vivre, cela ne paraissait pas si grave.

Et quelle aventure elle aurait à raconter !

En fait… non. A la réflexion, qui pourrait bien croire ce genre de truc ? On m’enverra direct à l’asile si je commence à raconter une histoire pareille !

L’homme, Seigé Leftarm, fronça les sourcils.

— Malheureusement, je crains que ce ne soit impossible.

Elle crut qu’elle avait mal entendu, que sa nouvelle maîtrise de la langue lui faisait défaut.

— Pardon ? Qu’est-ce que vous avez dit ?

— J’ai dit qu’il est tout à fait impossible que vous rentriez chez vous.

Une boule glacée se forma dans son estomac, figeant d’un coup le repas qu’elle venait d’engloutir, alors que se réalisaient ses pires craintes. Celles qu’elle avait obstinément refusé de s’avouer depuis la veille, depuis le moment où elle avait compris qu’elle n’était plus sur Terre.

— Quoi ? Mais… vous n’avez pas le droit ! protesta-t-elle. Je dois rentrer chez moi !

— Le droit ?

L’homme se leva brusquement et elle ne put empêcher un mouvement de recul.

— Le droit ?! répéta-t-il, indigné, en se penchant vers elle. Alors que nous venons de subir un attentat qui a détruit toutes nos installations, réduisant à néant la plus grande découverte scientifique depuis l’invention de la propulsion ultraluminique, vous osez parler de droit ?!

— Un attentat ? répéta-t-elle, hébétée. Mais… j’y suis pour rien, moi !

Il s’agissait d’une réflexion complètement stupide, mais ce fut tout ce qu’elle trouva à répondre, incrédule et paniquée. Un gouffre vertigineux s’ouvrait soudain devant elle. Un attentat ? Des installations détruites ? Quelles installations ? La salle par laquelle elle était arrivée ? Les machines qui créaient ce passage, ce vortex¸ comme il l’appelait ?

Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Est-ce que ça avait un rapport avec tous ces grondements et ces secousses, toutes ces alarmes, la veille ?

Ce n’est pas possible ! Il ment ! Il ment forcément !

— Le Vortex n’existe plus ! la coupa-t-il brusquement. Vous n’avez pas entendu les explosions, hier ?! La salle principale a été complètement ravagée ! Des dizaines de scientifiques sont morts, les autres sont gravement blessés, et le bâtiment entier aurait bien pu disparaître, si l’incendie n’avait pas pu être contenu ! C’est un miracle que nous soyons encore tous là !

C’est alors seulement qu’elle remarqua les cernes sous les yeux, les traits tirés. Il avait l’air fatigué, exténué même, mais surtout, hors de lui. Une rage folle, qu’il avait manifestement maîtrisée jusque-là, mais qui explosait maintenant devant sa réaction.

— Mais…

— Ces fichus terroristes ont réussi à pénétrer ici, sous notre nez, au cœur même du centre de recherche ! poursuivit-il en se mettant à déambuler dans la pièce, sa cape comme animée d’une vie propre, martelant chaque mot comme s’ils étaient une offense personnelle.

— Mais…

— La plus grande avancée technologique de tous les temps ! Réduite à néant, à cause de ces fanatiques, qui préfèrent mourir que de nous laisser exploiter ces possibilités fantastiques !

— Mais…

— On en a bien attrapé quelques-uns, et ils paieront cher, je peux vous l’assurer… mais cela ne nous aidera pas à réparer les dégâts !

— Mais…

— Des milliards de voxels, partis en fumée ! Des dizaines de morts parmi nos meilleurs experts en technologie ultraquantiques ! Sans compter le reste du personnel d’Armora ! Et vous venez me parler de droit ? accusa-t-il soudain en se retournant brusquement et en la fixant d’un regard terrible.

— Mais…

— Vous allez cesser de m’interrompre ? tonna-t-il. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que non, vous ne pourrez pas rentrer chez vous ! Votre planète est à l’autre bout de la Galaxie, et elle est inatteignable par l’ultralux ! Il faudrait des dizaines d’années en vitesse ultraluminique pour parcourir une telle distance – et encore, seulement si nous avions pu cartographier si loin ! Les installations qui permettaient de créer le Vortex sont totalement détruites, et j’ai bien peur que nous n’ayons jamais les moyens de relancer leur construction. Le projet « Celer » s’est arrêté aujourd’hui, par la faute de cet attentat inqualifiable. C’est fini ! Vous êtes ici, et c’est définitif, jayn !

— Non ! cria-t-elle en se levant à son tour, secouant frénétiquement la tête, en proie à une angoisse telle qu’elle n’en avait encore jamais connue, et qui lui donnait soudain la force de tenir tête à cet homme, bien qu’il la terrifiât. Vous mentez ! Ce n’est pas possible !

Il la fixa sans rien dire, un regard terrible. Puis il leva les yeux au ciel, exaspéré, et se détourna soudain, se dirigeant vers son bureau. Sans plus se préoccuper d’elle, il s’installa et commença à tapoter la surface vide. Des écrans holographiques – vraiment holographiques, comme dans les films - se déployèrent tout autour de lui, emplis de symboles et d’images inconnus.

Elle resta debout au milieu de la pièce, interdite, incrédule, et soudain les larmes se mirent à couler, sans qu’elle ne fasse rien pour les retenir cette fois.

Ce n’est pas possible, ce n’est pas vrai, je vais me réveiller ! Il doit bien y avoir un moyen !

Le Seigé Leftarm détourna un instant la tête de ses écrans et la fixa.

— Un moyen ? Espèce de petite jayn égoïste ! Après tous ces morts, tous ces dégâts, tout ce à quoi vous pensez, c’est à votre petite personne ? Alors que vous devriez surtout vous réjouir d’être en vie !?

Jayn. Encore ce mot, que sa nouvelle connaissance de la langue n’arrivait pas vraiment à traduire. Mais ça n’avait pas l’air d’un compliment.

— Je vous signale qu’il s’en est fallu de peu pour que vous ayez été à côté du Vortex quand il a été détruit par ces meurtriers ! poursuivit-il d’un ton écœuré. Vous avez eu de la chance !

De la chance ! Tu parles !

Parce qu’il avait si terriblement raison, et parce que, malgré tout, elle n’arrivait pas à s’arrêter de pleurer, elle fit volte-face et lui tourna le dos, fixant le mur sans le voir au travers du brouillard de ses larmes.

C’est pas juste ! C’est vraiment trop injuste ! se répétait-elle en boucle, sous le choc, incapable de raisonner davantage.

L’homme ne lui prêtait plus aucune attention. Installé derrière son bureau, il manipulait ses écrans du bout des doigts, donnant parfois des ordres brefs émaillés de mots étranges – Armora, générateurs à kynalium, bayni, Concile Dynastial – qui irritaient son oreille et attiraient son attention, malgré elle.

Elle ne voulait rien avoir à faire avec tout ça ! Elle s’en fichait complètement, de ce qu’il était en train de faire, ou de dire ! Elle, elle voulait rentrer chez elle, et c’est tout ! Se cachant la tête dans ses mains, elle continuait à pleurer, silencieusement, essayant de masquer ses reniflements, mais sans chercher à s’arrêter pour autant.

Elle faisait face au mur avec obstination. Mais quand d’autres voix résonnèrent dans la pièce, elle ne put s’empêcher de tourner la tête pour observer l’homme du coin de l’œil, derrière ses mains jointes.

Il tenait une réunion avec une demi-douzaine de correspondants, affichés en demi-cercle autour de lui, sur les écrans holographiques. Elle ne les voyait pas bien – et de toute façon, qui qu’ils soient, elle s’en moquait ! – et ne comprenait pas davantage les brèves directives que donnait l’homme, mais elle ne pouvait s’empêcher d’être intriguée… et cela la mit en colère.

La seule chose qui m’intéresse, c’est rentrer chez moi, et c’est tout !

Elle retourna à son mur. Petit à petit, la rage remplaçait les larmes. Si elle l’avait osé, elle aurait donné des coups de pied dans le canapé devant elle, elle aurait hurlé ! Mais malgré le désespoir qu’elle éprouvait, l’homme l’impressionnait bien trop pour qu’elle s’autorisât à de pareilles démonstrations de frustration.

Ce n’est pas possible, pas vrai, il y a forcément une solution ! enrageait-elle. Je ne peux pas rester là ! D’ailleurs, je n’ai absolument rien à faire ici ! Ce n’est pas ma place !

Purée, ces terroristes, quels qu’ils soient, n’auraient-ils pas pu attendre un jour ou deux avant de faire tout sauter ?! Comment est-ce qu’on peut avoir une malchance pareille, sérieux ? Pourquoi moi, pourquoi aujourd’hui ?!

Au bout d’un moment, Seigé Leftarm donna congé à ses interlocuteurs. Il l’observa quelques instants, puis dit soudain :

— J’ai besoin de prendre l’air. Venez avec moi.

Ce n’était pas une suggestion. C’était un ordre.

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