Chapitre 9 - Dans les couloirs du B14

13 minutes de lecture

 Réprimant une nouvelle envie de pleurer, Claire serra les dents et sourit bravement à son interlocutrice, qui paraissait perplexe. La jeune fille détestait déjà ce terme de jayn, mais devinait qu’elle n’avait pas fini de l’entendre.

— Voulez-vous que nous prenions un translift pour nous rendre directement dans le secteur résidentiel, demanda alors Elanore Matoovhu pour changer de sujet, ou préférez-vous continuer en marchant, pour commencer à vous familiariser avec les lieux ?

 L’adolescente haussa les sourcils.

— Ce n’est pas au même étage ?

 Son guide lui lança un nouveau regard en coin, et Claire se demanda quelle gaffe elle avait encore faite. Mais cette fois l’autre masqua très vite sa surprise et expliqua patiemment – non sans une pointe de condescendance :

— Évidemment. Mais ici, parler en « Niveaux » serait plus approprié. Le Niveau B14 est très important, il couvre une large superficie de Bhénak. Le secteur résidentiel n’en est qu’une petite partie.

— Ah, fit Claire, s’efforçant de ne pas paraître impressionnée. Et qu’est-ce qu’il y a donc d’autre, à ce « niveau » ?

 Son accompagnatrice se rengorgea à cette question.

— Eh bien, nous nous trouvons ici dans le corps civil de la Résidence. Bhénak est très diversifié et emploie des milliers de personnes. Nous sommes plusieurs centaines ici, rien que dans le Secteur B.

 Tout en discourant sur l’importance du Secteur B, Elanore Matoovhu guidait Claire à travers des enfilades de couloirs plus ou moins larges, plus ou moins hauts, où régnait une activité parfaitement ordonnée. Elles croisaient toujours beaucoup d’humains, mais également une proportion non négligeable d’extra-terrestres – non, de non-hums ! – que la jeune fille réussit à ne pas dévisager trop ouvertement : surtout ces personnes à la peau bleue ou vert pâle, et une ou deux autres couvertes d’une courte fourrure brune, beaucoup plus petites, avec une tête de rongeur. Vêtues comme les autres, elles vaquaient à leurs occupations avec un parfait naturel, si bien que Claire se rendit compte, à sa grande surprise, qu’il était plus facile qu’elle ne l’aurait pensé de s’habituer à leur présence.

 Tous les saluant respectueusement, tout comme le Secrétaire Thranca l’avait fait, elle en conclut que la Coordinatrice occupait une haute fonction en ces lieux.

Qu’est-ce qu’elle a dit, déjà ? Responsable Coordination du Secteur, ou quelque chose comme ça ?

 Pourtant, elle lui servait de simple guide. Accueillait-elle ainsi tous les nouveaux venus, ou était-ce un ordre express de son employeur ? Claire se sentit de nouveau embarrassée, perdue d’interrogations, et complètement déplacée.

 Il lui était difficile d’ignorer les regards de curiosité qui les suivaient, non plus que les chuchotements étouffés qui s’élevaient dans leur sillage. Quand elle serait plus familière des coutumes de Bhénak, elle comprendrait sans doute pourquoi son passage suscitait tant d’interrogations. Était-ce son âge – ce maudit statut de jayn -, ses habits, ou le fait qu’elle soit accompagnée de la Coordinatrice ?

 Entre les tournants, les escaliers, les passerelles et les rampes, elle qui se targuait d’avoir un bon sens de l’orientation se sentit bientôt complètement perdue.

— Bhénak a une grande importance sur Kivilis, bien sûr, continuait de pérorer Elanore Matoovhu, mais en fait, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, vous comprenez. Dans le Secteur B, nous nous occupons essentiellement des relations avec l’extérieur. La Résidence est ce qu’on peut appeler un État dans l’État, et le Seigé a reçu du directeur le droit de la gérer comme il l’entend.

 Le directeur ? Directeur de quoi ? Encore un titre mystérieux. De toute évidence, c’était quelqu’un de plus puissant encore que Seigé Leftarm.

 Les déclarations de son guide lui donnaient fortement à réfléchir. Elle avait rapidement compris que son employeur était un homme puissant, habitué à ce qu’on exécute ses ordres sans poser de questions, mais son accompagnatrice venait pratiquement de le déclarer « Chef d’État ». Qu’avait-il dit, déjà ? Haut Conseiller à la Défense, ou quelque chose comme ça ? Comme un Ministre, ou quelque chose d’approchant ?

 De nouveau elle ressentit cette sensation bizarre, mélange de fierté et d’appréhension. Un tel homme était-il sérieux quand il parlait de faire d’elle son « assistante » ? Elle, une jayn donc, qui n’avait aucune compétence, ni aucune connaissance particulière – et plutôt moins que le commun des jayns dici ! Il n’avait pas semblé parler à la légère, la veille, mais pourquoi faisait-il cela ? Simplement parce qu’il se sentait responsable d’elle ? Ces « capacités » dont il avait parlé, ce n’était sûrement qu’une excuse. Avait-il juste fait preuve de pitié envers elle, une gamine qui ne reverrait jamais son monde natal ?

Non !!! Ne pense pas à ça maintenant ! Tu t’es déjà suffisamment ridiculisée devant lui, essaie de partir d’un meilleur pied avec elle. Pas la peine qu’elle voit tout de suite à quel point tu es vraiment une gamine !

 Elle serra les lèvres, rejetant le plus loin possible toute pensée susceptible de lui faire de nouveau monter les larmes aux yeux. Heureusement, il y avait tant à voir qu’il n’était pas trop difficile, pour l’instant, d’ignorer les idées parasites.

Il faut que je tienne le coup !

 Par les portes qui s’ouvraient parfois pour laisser passage à une personne pressée - humaine ou non - Claire devinait des bureaux et des salles, remplies de machines étranges. Tout ce petit monde était vêtu de façon étonnamment classique, même si les coupes, les tissus et les coiffures avaient un petit goût exotique. Mais elle ne vit rien de vraiment extravagant, pas autant qu’elle aurait pu l’imaginer en tout cas. Certes, personne n’était habillé comme elle, en jean et pull froissé, mais ce n’était probablement pas cela qui attirait leur attention quand elles passaient.

— La plupart des employés viennent travailler ici tous les jours par le TUVE, reprit son guide après s’être tue un moment, mais certains, comme vous et moi, résident toute l’année à Bhénak. À ce Niveau, nous trouvons des administrateurs, quelques diplomates, des assistants parlementaires, enfin, ce genre de personnes… Nous vivons quasiment en autarcie.

 Passant une arche, elles pénétrèrent alors dans un magnifique jardin intérieur. Des plantes étranges et des fleurs de toutes tailles côtoyaient des bassins à demi dissimulés sous la végétation. Des sentiers de marbre serpentaient entre les arbres, empruntant des ponts de bois qui s’arc-boutaient au-dessus de ruisseaux artificiels. L’air était chaud et moite, chargé de dizaines de senteurs entêtantes. La lumière arrivait d’une grande baie vitrée, très en hauteur, mais l’épaisseur des feuillages était telle que des lampes avaient été installées au ras du sol et diffusaient une chaude lueur le long du sentier. Certaines herbes étaient luminescentes, ajoutant encore à l’étrangeté – et à la beauté – de l’endroit.

— Nous avons également les meilleurs jardiniers de la galaxie, se rengorgea Elanore Matoovhu. L’homme qui a conçu ce jardin a également réalisé ceux de la station orbitale du directeur, ainsi que celui du Président. C’est un véritable artiste, vous ne trouvez pas ?

 Bien trop vite au goût de Claire, elles traversèrent ce petit coin de paradis, retrouvant l’agitation des couloirs.

 Au détour de l’un d’entre eux, elles manquèrent se heurter à deux personnes en tunique verte et noire, la poitrine recouverte d’un plastron noir soutaché de violet. Toutes deux arboraient un curieux appareillage qui leur couvrait une oreille et un œil. Elles portaient également une arme à la ceinture, du même genre que celles vues au Complexe Armora. Une fois de plus, Claire ne put réprimer un sursaut : leur apparence était impressionnante. Mais les gardes les saluèrent aimablement et continuèrent leur route, non sans leur avoir jeté un regard vigilant au passage.

— Les OLS, Officiers Légers de Sécurité, lui glissa Matoovhu, qui avait remarqué sa réaction. Comme vous êtes avec moi, vous n’avez pas eu à décliner votre identité, pour cette fois… mais ils sont assez tatillons, vous verrez. Il le faut bien, d’ailleurs… !

 La jeune fille expira tout doucement, se rendant compte qu’elle avait retenu son souffle face aux deux soldats. Séquelle sans doute de son interpellation musclée près du Vortex. Pourtant, les gardes ne l’avaient pas spécialement brutalisée. Pourquoi avait-elle tant de mal à s’en remettre ?

— Mais… s’inquiéta-t-elle soudain, comment pourront-ils vérifier mon identité ? Je n’ai rien sur moi…

 Immédiatement, elle regretta sa question.

Sérieux, pourquoi j’ai encore parlé avant de réfléchir ? Mais quelle idiote !

 À chaque fois, c’était la même chose : elle n’osait jamais poser de questions, mais quand elle se risquait finalement à en poser une, c’était en général pour se rendre compte qu’elle était ridicule à peine posée.

 C’était le genre de question à réserver à son employeur, qui savait d’où elle venait. De toute évidence, il n’avait pas donné beaucoup de précisions à son sujet à son guide : elle en eut une nouvelle confirmation en voyant le regard interdit que lui lança Elanore Matoovhu.

 Mais la responsable du Secteur B n’était probablement pas parvenue à son poste sans apprendre à faire face aux situations inhabituelles. Et, comme Claire le découvrirait bien assez vite, lorsqu’on recevait un ordre du Seigé, on s’en acquittait en gardant ses réflexions pour soi.

— C’est tout simple, répondit son accompagnatrice en agitant nonchalamment la main. On présente sa puce d’identité, et ils vérifient qu’on est bien inscrits sur les registres de Bhénak - et qu’il n’y a pas de procédure en cours, bien entendu. Pas de quoi s’inquiéter, rassurez-vous !

 Claire fixa le poignet qu’on lui présentait. Comprenait-elle bien ce qu’elle venait de comprendre… ?

 Les gens d’ici ont quelque chose – une puce ! - implantée dans le corps ? Non mais, l’angoisse totale !

 Avant qu’elle n’ait pu approfondir cette pensée qui la révulsait, un évènement vint détourner leur attention. Un groupe surgit soudain au bout du couloir, quatre OLS qui encadraient un rouquin dans la force de l’âge, les mains liées.

 Il protestait avec la dernière énergie, arguant que c’était une grossière erreur.

— Tiens donc, monsieur Henpeashe ! s’exclama Elanore Matoovhu. Pris sur le fait, on dirait !

— Coordinatrice Matoovhu, plaida l’homme, je n’ai rien fait de mal !

— Cela fait un moment qu’on vous surveillait, Henpeashe ! se désola Matoovhu. Vous ne croyez tout de même pas que le Seigé se serait laissé abuser, tout de même…

— Mais c’est faux ! C’est un coup monté !

— Eh bien, si c’est le cas, vous le direz au Seigé, il sera sûrement très compréhensif.

 L’homme blêmit, mais reprit rapidement ses protestations outragées. Elanore Matoovhu fit signe aux OLS, et le petit groupe disparut à leur vue, tout aussi rapidement qu’il était apparu.

 D’un geste sec, la Coordinatrice indiqua aux quelques curieux qui avaient passé la tête par les portes de reprendre le travail, puis revint vers Claire, avec un haussement d’épaules :

— Bon ! Où en étions-nous ?

 Elle se remit à marcher. Abasourdie, Claire courut à sa suite.

— Mais… qu’est-ce qu’il a fait ?

— Oh, il a essayé de pirater certains accès du réseau central. Du travail d’amateur, je vous le concède, mais il y en a toujours qui se laissent tenter et qui essaient. Cela fait un bout de temps que nous avions des doutes, cela dit. Il espérait probablement revendre ses accès au plus offrant, comme toujours avec ce genre d’individu.

— Qu’est-ce qu’il va lui arriver ?

 Claire se sentait parfaitement naïve en posant sa question, mais la Coordinatrice haussa encore une fois les épaules, avec indifférence.

— Interrogatoire de routine, entretien avec le Seigé, enquête sur son emploi du temps, et puis le système judiciaire de Bhénak le prendra en charge. Que voulez-vous qu’il lui arrive d’autre ? Nous sommes des gens civilisés, ici, nous ne sommes pas des Libertans !

 Claire hocha la tête, se demandant pourquoi de folles idées lui étaient venues à l’esprit. Évidemment. Qu’allait-elle donc imaginer ? Elle ne devait pas se laisser influencer par son aversion instinctive pour les OLS – sûrement due à son arrestation, ou à un film de science-fiction mal digéré.

 Alors qu’elle ressassait cette idée, le couloir s’élargit de nouveau, révélant une large alcôve dans laquelle étaient disposées des tables et des chaises autour d’un petit bassin bordé de plantes. Tout un mur était occupé par des machines inconnues - à en juger par les images qui clignotaient au-dessus, il s’agissait de distributeurs de nourriture. Dans un coin, un écran holographique diffusait ce qui ressemblait à des informations en continu.

— Voici la salle commune des résidents du B14, annonça Matoovhu. C’est ici que vous prendrez vos repas, car il est interdit de consommer dans les chambres. De même, cet endroit n’est pas fait pour que vous y perdiez votre temps en bavardages. À Bhénak, rapidité et efficacité sont les mots d’ordre.

 Claire s’abstint de tout commentaire, mais elle ne put se retenir de hausser un sourcil. De toute évidence, il régnait ici une rigueur quasi-militaire, et Elanore Matoovhu ne devait pas être la dernière à faire appliquer la discipline.

Elle ressemble de plus en plus à la CPE du lycée, c’est clair!

 Encore quelques marches, un couloir constellé de portes étroites. Son guide la conduisit tout au fond, et s’arrêta sur le dernier seuil.

— Voici vos quartiers. Pour l’instant, ils sont en disponibilité, mais nous allons les verrouiller sur votre identité. Passez le poignet sur la plaque, s’il vous plait.

— Euh… vous savez, bafouilla Claire, je n’ai pas de… pour l’identité…

 Elle sentit monter une nouvelle bouffée de colère contre son employeur. Pourquoi n’avait-il pas pensé à ce "détail" ? Elanore Matoovhu la fixa avec des yeux ronds. En vérité, si Claire n’avait pas été aussi embarrassée, elle aurait pu en rire.

— Mais… ce n’est pas possible ! Tout le monde a une puce d’identité, de nos jours ! D’où venez-vous donc ? Comment avez-vous pu effectuer la moindre formalité, sur votre planète ?

— Eh bien…

Seigé Leftarm est au courant ?

— Oui, c’est lui qui s’occupe de tout.

 L’expression de son guide changea du tout au tout. Elle plissa les yeux, la balayant rapidement de haut en bas d’un regard scrutateur. Pinçant les lèvres, elle sourit ensuite, comme si de rien n’était, ouvrant la porte et lui faisant signe d’entrer.

— Nous nous occuperons de ça plus tard, alors. Si vous voulez bien vous donner la peine…

 Claire pénétra dans une pièce étroite, encore plus petite que la cellule dans laquelle elle avait dormi ces dernières nuits. Sur sa gauche, un lit recouvert d’une fine courtepointe verte s’encastrait le long du mur, terminant sous une haute fenêtre, taillée directement dans la pierre brune de la forteresse. En face de la porte, le cabinet de toilette, exigu, avec ce qui ressemblait à une douche, et de nouveau, ces toilettes-escargot. Un bureau avec sa chaise, dans un renfoncement en face du lit, et un placard, à sa droite, complétaient l’ameublement.

 C’était petit, austère et fonctionnel, mais la présence de la fenêtre était une amélioration notable par rapport à ses précédents quartiers. Elle se dirigea aussitôt vers la baie, haute et étroite, et jeta un coup d’œil au dehors.

 À sa droite, masquant une partie de son champ de vision, l’une des tours de Bhénak montait à l’assaut du ciel. La chambre semblait située dans le tiers supérieur du corps principal de la forteresse, non loin de l’une des Tours. Le mur était épais, pratiquement un mètre d’épaisseur, et la fenêtre d’un seul tenant ne paraissait pas pouvoir s’ouvrir. À ses pieds s’étendait la grande esplanade sur laquelle elle avait atterri. Au-delà, le terrain montait en pente douce vers le sommet de la colline, parsemée de quelques arbres rabougris et de bâtiments bas. Et encore plus loin, au-delà du promontoire rocheux sur lequel était construit Bhénak, se déployait à perte de vue la ville.

 De quelque côté qu’elle tournât son regard, elle ne voyait que la mégacité de Kivilis, jusqu’à l’horizon. De la hauteur à laquelle elle se trouvait, trois cents, peut-être quatre cents mètres au-dessus du niveau même de la mégalopole, tous les bâtiments paraissaient ridiculement petits.

 Elanore Matoovhu toussota derrière elle, et Claire se retourna. La digne femme appuya sur un bouton, sur le bord du bureau. La partie centrale de ce dernier coulissa, et un clavier se matérialisa sur la plaque de verre ainsi dévoilée, avec plus de touches que ce qu’elle connaissait, toutes recouvertes de symboles inconnus. Au-dessus, un écran holographique apparut dans la niche du bureau. Il ne comportait qu’une seule image, un logo vert et noir, la moitié inférieure d’un disque encadrée par deux triangles. Il n’y avait pas la moindre inscription par ailleurs.

— Votre terminal. Grâce à lui vous aurez accès à tout le Réseau Public, ainsi qu’au Réseau Alpha de Bhénak. Pour les autres niveaux, cela dépendra de vos accréditations, bien sûr.

 Claire hocha la tête, se demandant comment elle arriverait à utiliser cette technologie totalement inconnue, dans un alphabet qui ne l’était pas moins, mais n’osant pas poser de questions, par peur de passer encore davantage pour une idiote. Elanore Matoovhu était en train de lui expliquer comment fonctionnait Bhénak au quotidien – des informations aussi étonnamment prosaïques que le service de laverie, les vêtements, les divers règlements – quand, avec un son insistant, une icône se mit à clignoter au-dessus du bureau, remplaçant le logo précédent. Une série de glyphes s’affichait en dessous.

— Vous avez un appel, expliqua la Coordinatrice. De Seigé Leftarm, ajouta-t-elle avec ce qui ressemblait bien à de la révérence.

— Mais... comment je fais ? paniqua Claire.

— Vous dites simplement Je prends. Bon, tant que la pièce n’est pas verrouillée sur votre empreinte vocale, tout le monde peut le faire, bien sûr, c’est pour ça qu’il faudra vous rapidement en occuper.

— Je prends ! répéta-t-elle maladroitement, se sentant stupide.

 L’image de son employeur apparut sur l’écran.

Jayn Monestier, je vous attends à mon bureau. Immédiatement. (Son regard se déporta sur Elanore Matoovhu) Coordinatrice, je compte sur vous.

 La femme se raidit en un salut quasi militaire, alors que l’image disparaissait.

— Venez, dit-elle. Il n’y a pas de temps à perdre.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Marga Peann ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0