Chapitre 17-2 : Fukkatsu no toki(le temps de la renaissance)

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Six mois plus tard

 Ce bar ne ressemble pas beaucoup au Rokumeikan. Il est tout le temps éclairé, et non plongé dans une certaine obscurité. Aucun faisceau lumineux agressif ne le parcourt. Il n’y a pas de serveuse en short juchée sur des talons rouges. Il n’y a pas non plus de banquettes. Seules quelques tables rondes en bois trônent dans une salle unique et exiguë elle-même recouverte d’un ersatz de bois clair. Quelques tabourets en plastique bleus déformés composent une terrasse de fortune. J’ai pu observer qu’un bon nombre de clients préféraient s’installer dehors, à condition que les conditions météorologiques le permettaient. Le Dôme avait tout de même ses avantages. Ici, il n’y en a pas. Sapporo se trouvant au nord, la pollution et les températures restent souvent plus acceptables qu’ailleurs, mais ne sont pas toujours agréables pour autant.

 En arrivant ici, j’ai vraiment pris davantage conscience de la réalité ainsi que de ma naïveté. Cette ville et ma vie en solitaire ont déconstruit certaines de mes croyances. Avant même la révélation de ma grand-mère, j’étais loin de me douter que le Dôme n’était pas unique. De plus, je me le suis presque toujours figuré comme une sorte de divinité nationale presque omnisciente, surplombant l’entièreté du pays. Or, tout comme notre mythologie ainsi que nos religions polythéistes, le Dôme est multiple. En fait, celui de Shinedo n’est « qu’un » dôme parmi tant d’autres. Le simple fait d’en avoir pris conscience a modifié la perception édulcorée que je me faisais du monde. Chacun de ses aspects forme une entité que l’on ne peut tout à fait considérer indépendamment du Tout qu’elle habite. Ils agissent tous deux tantôt l’un envers l’autre, tantôt l’un contre l’autre. Ce même élément danse également au milieu d’un nombre infini d’autres éléments. En y repensant, un violent vertige m’assaille. Je le fais passer avec un peu d’alcool, comme pour aseptiser une blessure. Ma seule gorgée sera-t-elle suffisante pour panser toutes celles qui rendent mon corps douloureux ?

 Des éclats de rire me vrillent les tympans. Je fusille du regard chaque individu du groupe à l’origine de ces ridicules gloussements. Ils s’arrêtent net. Je me détourne d’eux et porte à nouveau mon verre d’alcool de riz chaud, plus que bienvenu pendant cet hiver particulièrement rude, à mes lèvres. Les yeux toujours rivés sur la table que j’occupe seule, ceux-ci rencontrent subitement une enveloppe en papier kraft.

— 500.000 yens, ça ira ? me demande une voix grave, sans me saluer ni même se présenter.

 Je trouve ses manières grossières, mais mon impression s’efface rapidement, comme la peinture de mauvaise facture d’un parapluie sous un déluge. En fait, désormais, je préfère qu’on aille droit au but. Je relève la tête vers le bonhomme dont la stature costaude correspond à merveille à la voix. Je l’ai presque imaginé ainsi, dans ma tête. Sa barbe fournie, très noire, me surprend, ainsi que son teint bronzé. Il ne ressemble pas aux gens du coin. Ses mains calleuses me laissent penser qu’il pratique un métier manuel.

— Pour faire quoi ? Soyez plus précis.

— Pour… Enfin, vous savez.

— Non, je ne sais pas. Développez, je vous prie.

 Mes derniers mots sonnent à mes oreilles comme une craie sur un tableau. Je déteste entendre les relents de mon ancienne vie. Je ne la regrette pas mais, dans mes moments de faiblesse, il arrive que le confort qui l’accompagnait me manque. Mais mon agacement vient principalement de mon impatience. Je dois me réinventer complètement, ma santé mentale en dépend. Je ne veux plus parler comme une gentille fille de la Haute. Qu’importe. Je quitte mon monde intérieur, ainsi que les reproches que je me fais à moi-même, pour revenir au gars devant moi. D’un geste las, je lui montre la chaise en face de la mienne. Il prend place. Son assise hurle et menace de craquer sous son poids imposant.

— On m’a dit que vous étiez très forte, chuchote-t-il.

— Très forte pour ?

— Pour… enfin, vous savez…

— Que ce soit bien clair : je ne tue aucun être vivant, réponds-je en devinant ce qu’il insinue.

— Tiens donc… Et le bœuf dans votre bol ? réplique-t-il, tout à coup moins gêné, en désignant mon repas de son index.

— Je ne l’ai pas tué, me contenté-je de rétorquer à mon tour d’une voix calme.

— Oui mais vous mangez son cadavre…

— J’ai l’ai remercié de m’avoir donné sa dépouille pour me nourrir. Au cas où vous l’auriez oublié, le terme que nous utilisons au début de chaque repas, « itadakimasu », possède ce sens. Entre autres. Nous remercions la nature pour ce repas, et ceux qui l’ont préparé pour nous.

— Je ne suis pas venu ici pour un cours de linguistique.

— Je ne suis pas non plus venue ici pour débattre avec un parfait étranger du contenu de mon assiette. Je suis en plein repas et vous me dérangez.

— Mais je vous propose une coquette somme d’argent…

— Et alors ? Demandez à un tueur à gages, il sera plus compétent que moi.

— Oui mais vous avez été flic, d’après ce qu’on dit.

— Les commérages me précèdent, visiblement. Il ne faut pas croire tous les bruits de couloir, ou plutôt devrais-je dire de trottoir… Peu importe. Au risque de me répéter, vous vous adressez à la mauvaise personne.

— Vous n’êtes pas mercenaire ?

— Tout dépend de ce que vous nommez ainsi. Je mets mes compétences au service de mes clients. Je touche directement mon dû sans passer par un homme, une entreprise, voire le gouvernement. Je n’obéis qu’à moi-même. Et, voyez-vous, lorsque je me suis lancée dans les affaires, je me suis promis d’obéir à trois règles. « Ne pas ôter une vie » était l’une d’elles. Je peux vous aider à retrouver quelqu’un, mais pas à le tuer.

— Oui mais c’est bien là le problème… Aucun des tueurs à gage que j’ai employés n’a retrouvé la personne que je souhaite abattre. C’est ennuyeux, je ne peux pas payer un détective et un tueur, c’est trop cher.

— Vous ne semblez pas avoir de problèmes d’argent.

— S’il vous plaît… Au moins, prenez la peine d’y réfléchir… J’ai besoin d’un enquêteur.

— Ma réponse restera la même…

— Dans ce cas, à quoi vous sert votre katana ? demande-t-il sur un ton ironique en montrant mon sabre collé au mur bien protégé derrière mon dos.

— Mes enquêtes m’amènent parfois à devoir me défendre. Mais une lame peut également s’avérer très utile pour couper la langue des personnes un peu trop insistantes…

 Il déguerpit. Je reviens à mon bol de riz surmonté d’un œuf et de quelques rares morceaux de viande. Je songe à tout ce que je pourrais me payer avec cet argent et regrette presque de ne pas avoir pris un peu plus de temps pour y réfléchir.

 Je secoue la tête, effarée par mes propres pensées. C’était justement pour ne pas y céder trop facilement que j’avais établi quelques règles d’or en devenant enquêtrice à mon compte. Je savais que je serais rapidement tentée par un excès de zèle. Après tout, je passe tout de même d’une vie de luxe et de confort à une existence plus frugale. Mais cela me convient quand même. J’aimerais néanmoins une nouvelle enquête pour payer mon loyer et surtout parce que je m’ennuie. Je n’apprécie pas l’ennui. Il me force à penser, à réfléchir, à revoir le zeppelin sombrer dans la mer malgré mes suppliques. Ji Sub a disparu. Il s’est volatilisé. Ou plutôt, il a coulé. J’ai l’impression d’avoir sombré avec lui dans des eaux glauques et glaciales. Je ne peux pas en sortir, je ne vois pas comment. Je goûte enfin à la liberté, mais sans la personne avec laquelle j’aurais aimé la partager.

 À cette pensée, un nouveau coup de poignard m’assène le cœur. Je prends une autre gorgée. Ce simple geste me fait penser à Ji Sub et à son alcoolisme. La douleur dans ma poitrine s’intensifie. J’avale une énième gorgée d’atsukan avant de jeter un coup d’œil à l’extérieur visible depuis la mince baie vitrée de laquelle je me suis pourtant éloignée. Les fenêtres sont trop dangereuses.

 Nous sommes en plein mois de février. La neige a recouvert la ville de Sapporo. Le ciel hivernal ainsi que la neige la transforment en cité lumineuse. Trop lumineuse. Je rabats la moitié de mes paupières et plisse les yeux. Ceux-ci ne perçoivent pas le moindre signe de l’inconnu. Il a quitté le bar après mon refus. L’inconnu ne s’y était donc rendu que pour s’offrir mes services. La démarche est plutôt flatteuse, en dépit de la demande. Peut-être voulait-il que je retrouve la trace d’un monstre comme Andrew ? L’homme bourru m’aurait alors permis de débarrasser la Terre d’un horrible personnage, tout en empochant un joli pactole. Pourquoi ai-je refusé ? Et pourquoi est-ce que je m’en veux de l’avoir fait ? Ce n’est pourtant pas la première fois que l’on me demande d’élargir le menu de mes services. Mais c’est peut-être la première fois que je ressens autant la faim et le froid. Ma propriétaire m’a acceptée grâce à une belle somme en liquide, grâce à Tsukimi, même si je n’avais ni garants ni situation professionnelle stable. Elle peut me chasser quand bon lui semble. Or, bientôt, je n’aurais plus de quoi la contenter.

 Le lendemain, à l’heure du déjeuner, je me rassois à la même table. J’ai toujours aimé les routines. Les habitudes forgent un destin, un caractère, une hygiène de vie. Au milieu de mon repas, j’aperçois les mêmes mains et la même enveloppe gonflée en papier brun, laissant deviner les liasses qu’elle contient. J’invite l’homme à s’asseoir.

— Comment vous appelez-vous ?

— Mon prénom est Kotaro. Je ne vous donnerai pas mon nom complet, me prévient-il en jetant des coups d’œil suspicieux derrière son épaule.

— Vous avez été suivi ?

— Peut-être… Je n’en sais rien… Vous connaissez l’entreprise des Mori ?

 Je manque de m’étrangler avec une bouchée de mon repas. J’essaye de garder mon sang-froid, afin de préserver au mieux ma crédibilité d’enquêtrice.

— Tout va bien ?

— Ou… Oui, une arête s’est coincée dans ma gorge… C’est tout.

— Vous mangez du bœuf…

— Bon, poursuivez.

— Mon frère aîné travaillait là-bas. Il menait des expériences pour l’une de leurs prochaines sorties sur le marché qui manque encore de perfectionnement. C’est un projet top secret, donc il n’a pas pu m’en dire plus. Cependant, il comptait poser sa démission et tout raconter à la presse malgré les nombreuses clauses de confidentialité qu'il avait dû signer. Il a disparu le jour même où il comptait donner sa lettre et entrer dans un programme de protection de témoins. Apparemment, il se passait des choses plus qu’étranges et très graves sur son lieu de travail. Un homme le terrifiait. Un homme qui n’avait apparemment rien d’humain. Il était tellement motivé par l’appât du gain et également par le succès de ses futurs prototypes qu’il était, je cite mon frère, « prêt à tout ».

— Le PDG ? m’enquiers-je, inquiète à l’idée que ce ne soit mon géniteur.

— Non… Enfin, je suppose qu’il est au courant, ou qu’il donne carte blanche à ses équipes, mais ce n’est pas de lui dont mon frère parlait. Tetsuya, mon frère, travaillait dans les laboratoires de l’entreprise et il avait très peur de son supérieur direct. Celui-ci se rapprochait davantage du scientifique fou que d’un petit laborantin, selon ce qu’il sous-entendait. Mon frère a changé ces derniers mois…, vous voyez… Il avait des cernes, ne dormait plus, et criait dans son sommeil. Je l’ai supplié de tout me dire, en vain.

— Vous habitiez donc à Shinedo…

— Comment le savez-vous ?

— Il n’est pas difficile de deviner que les locaux d’une telle entreprise doivent s’y trouver…

— Ils ont des labos et des succursales un peu partout dans le pays. Mais en effet, la maison mère se trouve à Shinedo et nous vivions tous les deux dans la ferme de nos parents, aujourd’hui décédés, dans la banlieue de la capitale. Un soir, Tetsuya n’est pas rentré. C’était la première fois. Il n’est jamais revenu.

— Malgré toutes ces informations, personne n’a retrouvé votre frère ?

— Non. Pourtant, cela fait six mois qu’il a disparu…

 Je frissonne. La période correspond à peu près à mon départ de Shinedo. Cette coïncidence me frappe. Peut-être n’en est-ce pas une.

— Et donc, vous soupçonnez son supérieur ?

— Qui d’autre aurait eu un mobile ?

— À vous de me le dire, je ne connais pas votre frère.

— C’était un homme bon et apprécié de tous.

— Vous parlez de lui au passé…

— Il est sans doute mort. Je dois m’y faire. Mais, avant de complètement me résigner, je dois me venger. Pour trouver la paix. Il faut aussi que je retrouve sa dépouille pour pouvoir faire correctement mon deuil.

— Oui, bien sûr… Personne, parmi les professionnels que vous avez engagés, aucun n’a réussi à localiser son patron ni à obtenir la moindre information à son sujet ?

— C’est là le plus étrange… En théorie, ça aurait dû être simple. Mais, tout ce que nous avons trouvé sur lui, c’est un pseudonyme. Il le crie sur tous les toits. Il est fier de se faire appeler « Tako ».

— Comme l’animal ?

— Oui.

— Il doit certainement vouloir créer une analogie entre les tentacules d’un poulpe et son propre pouvoir.

— C’est aussi ce que j’ai supposé. Comme un vrai méchant ! Bien que ce ne soit pas la créature la plus flippante qui soit. En tout cas, son identité demeure un mystère. Ceux qui parlent de lui, pour le peu de rumeurs qu’on ose lancer à son sujet, le nomment ainsi mais on a rapidement compris que ses employés l’appelaient carrément « Maître ». Les rares fois où il m’en parlait, Tetsu me disait aussi de lui des choses comme : « Notre Maître n’a pas de cœur. » ou bien encore « Notre Maître exige de nous une parfaite discrétion… », et cetera. Il n’en faisait jamais allusion sous un autre nom. Des gens plus haut placés dans la société, comme les Mori, doivent certainement en savoir plus, mais ils ne sont pas du tout approchables. Ils disposent des meilleures équipes de sécurité du pays, voire du monde.

— Et son adresse ?

— Il est impossible de le prendre en filature. Les équipes que j’ai mandatées jusqu’alors ont surveillé chaque issue de la maison mère. Les Mori allaient et venaient, tout comme d’autres employés qui ne correspondaient pas à sa description. Par dépit, ils ont également surveillé les succursales. Cela n’a rien donné. Ils refusaient également de pénétrer dans le bâtiment. Ils considéraient que c’était du suicide, même eux… Comment pourrais-je faire ça seul ?

 Ma bague répand une légère vibration dans la première phalange de mon annulaire, comme pour me signifier que rien de tout cela n’est réellement le fruit du hasard. Lorsque je presse l'opale, un message glaçant apparaît devant mes yeux.

Tasukete

 Je sens mon sang quitter peu à peu ma tête qui se commence à tourner. Quelqu’un m’appelle au secours. Ma boîte crânienne et mes oreilles se mettent à bourdonner à l’unisson lorsque je pose les yeux sur les premiers chiffres qui composent le numéro de l’expéditeur. Il s’agit de celui de mon coquillage. Je cligne des yeux. J’ai fait retirer mon ancienne puce d'identification de mon poignet ainsi que mes implants. Je n’ai plus de traducteur interne, aussi bien au niveau des yeux que du conduit auditif. Malgré l’emploi évident du shin-nihonnien, je devine que le message a été envoyé par quelqu’un dont ce n’est pas la langue maternelle, par la seule personne qui détenait ce coquillage avant que le dirigeable ne pique un plongeon.

— Ji Sub…, je murmure.

 Mon cœur bat la chamade. La peur et l’excitation créent un cocktail explosif dans ma poitrine avant de s'étendre dans chacun de mes membres.

— Vous m’écoutez ?

— Oui… Je suis désolée, une urgence… Vous permettez que je vérifie rapidement quelque chose ?

— Faites, faites, c’est pas comme si on pouvait me tirer une balle dans le dos à tout instant…

— Vous n’avez qu’à déplacer le tabouret, rétorqué-je sur un ton glacial.

 Je plonge les bras dans mon sac à dos et en extirpe une vieille tablette, achetée avec un clavier compatible chez un receleur du coin, que je pose sur la table. Je me rends directement sur le site de la marque de mon pendentif et tape, à la vitesse de l’éclair, les codes nécessaires pour le retrouver en cas de perte ou de vol. Je m’aperçois avec étonnement qu’il est certes déjà éteint, mais que son dernier signal ne date que de quelques minutes. Je zoome sur le plan qui m’indique l’endroit où il se trouvait avant d’être coupé. Il ne s’agit ni d’Arakawa ni d’un lieu proche de la baie de Shinedo, mais bien du centre de celui-ci. Je continue d’agrandir le plan.

— Vous allez me dire ce qu’il se passe, à la fin ? Si vous êtes trop occupée par une affaire personnelle que pour vous intéresser à l’histoire d’un disparu, alors je ferai mieux de partir.

— Restez assis, le sommé-je en le voyant se relever.

 Je tourne prudemment l’écran dans sa direction.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Un homme de mon entourage proche a disparu il y a six mois. Il n’avait aucun lien avec l’entreprise des Mori, contrairement à votre frère. Mais ils ont tous les deux disparu à la même période, à Shinedo… Et si…

— Un bon nombre de personnes disparaissent tous les jours partout et toutes les affaires ne sont pas forcément liées, vous le savez très bien.

— Cette personne avait mon portable, je le lui avais donné quelques secondes avant que son véhicule ne soit abattu sous mes yeux par les forces de l’ordre. J’étais persuadé qu’il s’était noyé. Mon portable n’émettait plus, mais je viens de recevoir un texto qui disait « aide-moi » de la part de mon ancien numéro.

— C’est troublant, en effet. Mais devinez d’où provenait le signal ?

— Non…

— Et si, de l’entreprise des Mori !

— Mais pourquoi ils détiendraient votre ami s’il n’avait aucun lien avec cette société ? Mon frère était une menace pour eux, ou en tous cas pour ce Tako, mais ce n’était pas son cas, à en croire vos dires.

— Je n’en sais pas plus que vous pour le moment. Mais je découvrirai la vérité, soyez-en rassuré !

— Ce qui signifie que…

— Que nous repartons pour Shinedo ! Je ne vous promets pas de tuer quelqu’un. Mais j’aurai peut-être des envie de meurtre, qui sait…

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Ceci est le dernier chapitre, je vous remercie d'avoir suivi les aventures de Ji Sub et de Mina. Mais, comme vous l'aurez compris, elles ne sont pas encore terminées ;)

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