Méli-Mélo
Chère mort inévitable
Tu me hante le jour comme la nuit. Le sablier de la vie s'écoule jusqu'à toi et la peur me rapproche du néant auquel je crois. Je te pris de laisser place aux pensées positives, je crois que derrière les larmes se cache un sourire, que ces milliards de blessures cachent la guérison. Je suis lâche et penser à toi m'apaise mais tu ne peux pas continuer d'occuper mes idées lorsque quelque chose me tracasse. Tu m'inspire malgré tout par ta douceur et ta brutalité mais le soleil cache ta noirceur et je veux aller vers ce soleil qui illumine ma vie de nouveau, avant qu'il s'échappe.
Je ne crois pas
Je ne crois pas en vie après la mort. Je ne crois pas en la réincarnation ni au paradis. Je crois en la science et au néant après la souffrance de la vie. Je crois en cette pauvre Terre malade et fiévreuse qui se bat contre la vie qui la consume, cette même vie qui a pour besoin la Terre. Je crois que la vie est un parasite qui se développe sans cesse, qui s'auto détruit. La Terre n'est sûrement pas la seule planète contaminé par l'Homme.
Je pourrais
Je pourrais prier le soleil de réchauffer nos coeurs mouillés. Je pourrais implorer les étoiles de briller à nouveau dans ton regard. Je pourrais supplier le vent de chasser les nuages et l'épais brouillard salé dans tes yeux. Nous pourrions courir à nouveau, encore et toujours dans un champs fleuri de joie, nous pourrions entretenir cette nature qui s'étend haut dans le ciel pour capter le bonheur sur sa chlorophylle. Nous aurions pu être heureux maintenant et toujours, si j'avais pu dessiner à nouveau un sourire sur ton visage.
Malheur
La musique se répète. En boucle. Dans mes oreilles. J'avance à reculons, j'avance vers la noirceur. Les gens autour de moi ne disent rien. Les jeunes sont assis et les vieux debout. La noirceur est rayonnante, les gens sont mornes et froids. Ce monde est fichu. Ma vie en est de même. Perdu dans mon monde à travers mes oreilles et piégé dans le monde que me montrent mes yeux. Je ne veux plus être ici, dos à la route, face aux cadavres. C'est un monde sans rêve et sans espoirs ou les gens vivent parce que c'est ainsi.
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