Le Noël à Joël

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Il était une fois un grand garçon roux. Mais roux ! Il s’appelait Joël et n’avait plus de famille. Si, enfin, quelque part dans le nulle part de ses pensées : il l’avait quittée le jour de ses dix-huit ans, pour cause de mésentente profonde.

Certes il avait appelé Maman le jour de la fête des Mères, et lui écrivait de temps à autre, mais pour le reste… Rien ! Le must de la Maison Pas Grand-chose, vous voyez ?

Or il allait donc passer son premier Noël seul. Ça ne lui coûtait guère, en vérité. Pour payer ses études, outre les subsides versés en douce par sa mère, il bossait dans une start-up d’informatique.

Il avait déjà préparé le petit repas qu’il s’offrirait dans son (non moins petit) studio, quand un grand coup de cafard s’abattit sans prévenir sur ses blanches épaules.

Blanches mais ornées d’une myriade d’éphélides, dont il n’était pas peu fier. Icelles lui décoraient aussi les bras, et même le haut des cuisses.

Mais son attrait principal consistait en une vaste touffe rousse, qui s’étendait sur ses aines… Une splendeur. Plus haut quelques fins poils tout aussi flamboyants commençaient à se regrouper entre ses larges tétons rose bonbon…

Le tout sur une peau blanchissime, et presque transparente. Ce grand et maigre garçon faisait bien son mètre nonante, mais pas nonante kilos !

Dans cette rue commerçante et fort animée en cette fin d’après-midi précédant Noël, il chercha du regard un endroit où s’asseoir, se sentant soudain submergé par une vague de désespoir. Et c’est les larmes aux yeux qu’il trouva un bout de banc, déjà occupé par un mec qui y buvait un vin chaud.

— Bonsoir, Joël.

— Hein ? sursauta Joël. On se connaît ?

— Tout juste… Pourquoi pas un vin chaud ?

— Euh… Oui, mais…

Le mec se tourna de l’autre côté et en rapporta un gobelet fumant. On trinqua donc.

— Mais t’es qui toi, enfin ? demanda Joël.

— Une fée.

— Ah ! Ah ! Les fées, ça a un p’tit chapeau pointu, et une baguette magique, ah ! ah ! pouffa Joël malgré lui.

— Le chapeau pointu, ça couvre pas les oreilles, et pour la baguette magique, j’ai c’qu’y faut, rassure-toi ! répliqua le mec, sans rire.

Ce qui doucha Joël… qui articula péniblement :

— Euh… Excuse-moi… Monsieur… la fée.

L’autre sourit alors. Qu’il était beau ce sourire ! Le minet avait les yeux bleus, et des boucles brunes issaient de sa chapka de fine fourrure.

— Donc ma baguette m’a dit que… ça va pas fort, en ce moment ? Si tu me disais pourquoi ?

— Euh…

Ragaillardi par le vin chaud, Joël se confia.

— Bon ! Voilà ce que je te propose : je te fais un cadeau pour ce soir… et tu m’en gardes un bout pour demain.

— Mais quoi ?

— Surprise ! Mais tu verras vite de quoi il s’agit !

— Mais…

— Demain, quand t’es d’attaque, tu penses à moi, et on se retrouve vite fait.

— Mais où ?

— N’importe où : t’auras bien quelques bulles à offrir à une gentille fée ?

On retrinqua… et Joël ne se rendit même pas compte que son gobelet s’était rempli tous seul !

— Je dois y aller, dit le mec. Tiens ! Appelle donc ton pote Rémy !

— Hein ? Tu le connais ?

— Je suis une fée, j’t’ai dit. Ciao !

Tandis que Joël sortait son portable, le mec avait disparu. Il appela donc le viril et sexy Rémy, le mec dont il était le plus proche dans la boîte où il faisait ses vacations.

— Tiens ! Je pensais justement à toi ! fit le mec jovial. Tu fais quoi, ce soir ? Tu m’as bien dit que tu voyais plus ta famille ?

— Ben oui.

— Tu veux venir, là ? On est huit, moitié filles, moitié mecs, et s’tu veux… tu débarques à neuf heures.

— Oh, je veux pas vous encombrer…

— Vu ton tour de taille, ça risque pas, ah ! ah ! ah ! Allez, tu viens ? Et tu fais pas de frais de toilette, surtout !

Joël était déjà allé chez ce mec, beau garçon brun, élancé et sportif de vingt-quatre ans, le chéri de ces dames, et qui ne manquait pas d’endroits où ranger sa quéquette, le soir venu.

Il s’y présenta donc, mains nues : il lui avait été formellement interdit d’apporter quoi que ce fût. Où il eut la surprise de sa vie : Rémy lui ouvrit nu.

— Euh, je crois que je t’ai pas dit… C’est à poil, ce soir. Tu viens ?

— Ben… Euh… bafouilla un Joël archigêné.

— Viens ! décida Rémy en le tirant par le poignet.

Il driva le rouquin vers sa chambre où gisaient déjà les vêtements des autres… et commença même à le déloquer.

— Oh p’tain ! Ta touffe est géniale, mon Jojo !

— Oh…

— Viens. Ta queue aussi, d’ailleurs…

Présenté au salon, Joël y reconnut trois nanas de la boîte. Toutes aussi nues que lui, certes. Il reçut une ovation. Les quatre autres, trois mecs et une nana, lui étaient inconnus ; tous avaient environ vingt-deux ans, au plus.

— T’es sublime tu sais ? déclara Caroline, trop miam !

Les autres approuvèrent, et Joël se retrouva casé entre une nana et un mec qu’il ne connaissait du tout. Et qui lui posèrent les mains sur les cuisses, tandis qu’on lui proposait une flûte de bulles. À la fois coincé et charmé, Joël trinqua, et vite, les bulles exerçant leur bénéfique pouvoir, il se sentit planer dans une douce et agréable euphorie.

Mais surtout… il se sentit bander, et ferme, encore !

— Eh ben, mon Jojo, t’es en forme, ce soir ! déclara soudain Rémy.

— Pas vous ?

La pine à Joël était de celles qu’on n’oublie pas, après les avoir croisées une petite seconde ! Ce chibre magnifique était long, moyennement épais, lisse et droit. Et pourvu d’un long prépuce, tout aussi pâle que cette sublime hampe. Bref, Joël fit l’événement, à ce moment.

— Faut s’inscrire, ou c’est entrée libre ? demanda Sophie. Putain ! Je mouille comme une folle !

Et sans demander autre autorisation, elle se jeta la bouche aussi grand ouverte que celle d’un cachalot sur la biroute à Joël, qui eut tout de même un sursaut.

Son voisin, Quentin, un fort joli brun de toute classe le prit par le cou, et lui souffla à l’oreille :

— Elle suce bien, calme toi… Mais moins bien que moi, mon joli poussin !

Voilà de quoi rassurer un Joël… qui ne savait justement pas si c’était ce bord-ci, ou ce bord-là qui pouvait l’intéresser. Et qui tremblait de haut en bas !

— T’aimes les mecs, hein ? susurra le beau Quentin.

— Je sais pas…

— Alors t’as bien fait de venir. On va te montrer.

Cependant, Sophie pompait, avec ardeur. Joël se sentit venir, assez vite. Il cria :

— Non, non !

Mais trop tard ! Il se répandit dans le gosier de la donzelle. Ce qui fit hurler, alentour :

— Hep ! T’aurais pu nous en laisser un peu, la suceuse !

Anéanti, Joël accepta sans broncher les lèvres qui prirent les siennes… celles de Quentin. Alentour, on opta pour des solutions de repli, donc.

Joël débanda dans la bouche de la Sophie, qui le laissa reposer alors qu’elle ouvrait sa fleur à une langue dont Joël ne vit pas le titulaire… Toujours avec la langue de Quentin en sa bouche, il sentit un doigt aller lui caresser la rondelle.

— Tu aimes ? souffla Quentin.

— Je sais pas… Oui !

— Tu veux ?

— Oui, encore !

Où le beau Quentin sauta du canapé pour se placer entre les cuises de Joël, qu’il écarta avant de les relever, et de poser la langue sur la rondelle dudit… qui gémit hautement, et longuement. Et se remit à bander.

Une main alors lui saisit la queue, mais il ne sut laquelle, et le plaisir le gagna vitement : la branlette et le bouffage de cul cumulés… le firent vite déborder.

— Eh ben ! Tu récupères vite, toi ! fit Rémy.

— Ah !... Oh !... Euh…

Tous les regards étaient désormais tournés vers lui. On trinqua, alors que Quentin avait inséré un doigt dans le petit trou de Joël… qui souriait bêtement. Une autre fille, Christelle, voulut aller suçoter son gros membre rose et mol ; elle ne l’eut pas sitôt en bouche qu’elle le sentit durcir, et en fut presque étouffée !

— Hmmm ! ronronna, Joël, c’est bon, oui !

Il ne vit pas que les autres se regardaient, sidérés. Et là… là… arriva ce que nul n’eût imaginé une minute plus tôt, et surtout pas Joël lui-même ! Il murmura :

— Oh, p’tain, j’ai envie de fourrer, là !

Ces dames se regardèrent avec un air aussi gourmand que vicelard, et Christelle, qui tenait le bon bout, vint s’enfiler gentiment sur le sublime morceau de Joël. Qui émit un petit cri… en susurrant :

— Maiiiis… Je suis puceau !

On exposa de rire alentour, comme bien vous pensez. Déchaînée, la Christelle ne tarda pas à faire jouir le ci-devant puceau.

— Viens te laver, fit doucement Quentin.

On alla à la salle de bains, où l’on se doucha de concert… et où Joël rebanda. Sans sommation, Quentin s’agenouilla et le prit en bouche… pour l’y faire juter en moins de cinq minutes… et bien, encore !

— Tu me la mettras ? demanda Quentin, sérieux.

Joël regarda le mec ; grand, fin mais musclé, finement velu et avec une gueule de haute classe, il était…

Dans le salon, ça niquait à tout va. À la surprise de Joël, Rémy, qui fourrait une nommée Joséphine, semblait apprécier aussi les doigts que Pierre-Luc, grande et fine chose qui bandait avec la plus extrême élégance, lui enfilait véhémentement dans la rondelle.

La suite fut un peu brouillonne, et je renonce à vous en donner les détails. Le principal étant que trois minutes après avoir déchargé, Joël rebandait à mort : il comprit que c’était là le cadeau de la fée. Il fut donc sommé de baiser tout le monde, mecs inclus, et tout le monde exigea de lui pomper le jus… Joël surfait au sommet d’un tsunami de jouissance totalement incroyable.

Exténués, les partouzeurs finirent par se tirer, ou s’endormir sur place. Joël trouva place dans le lit de Rémy, entre iceluy et Quentin. Mais il bandait toujours tandis que les autres ronflotaient déjà…

— P’tain, j’ai envie de tirer… souffla-t-il

— Baise-moi s’tu veux, fit Rémy, mais je dors.

— Ouais, pareil, murmura Quentin.

Joël les niqua l’un après l’autre… puis il alla dans le salon secouer légèrement Pierre-Luc… qui le suça vivement et lui consomma la jute sur place.

Finalement vaincu par la fatigue, il s’étendit près du garçon. Mais au matin, vers onze heures, c’est une fameuse trique qui le réveilla. Pierre-Luc dormait sur le ventre, et Joël n’eut pas de mal à accéder à sa fine rondelle, entre deux adorables petites fesses velues… Une langue adroite réveilla l’endormi, et quelques doigts plus tard, cet enfant prenait le gourdin enfiévré du rouquin…

Ceci fait, Joël alla voir dans la chambre, où les deux autres se mignotaient gentiment, la queue en l’air.

— Salut toi ! fit Rémy. On se disait avec Quentin qu’on t’a pas vu te faire mettre, hier soir ?...

— C’est que… — là, Joël n’était pas trop partant… mais il songea à la fée et répliqua, bravache : — …d’accord, mais en sandwich ! Et… je suis puceau !

— C’est moi qui te le fais, alors ! fit Rémy, joyeux.

Il s’enfonça dans Quentin tandis que Pierre-Luc, les ayant rejoints, suçait Rémy. Lequel était déjà bien raide.

Il y avait céans tout ce qu’il fallait de gel, et Joël se fit préparer par deux paires de doigts expertes, avant de sentir en lui le beau vit de Rémy, qui y alla doucement… avant de se déchaîner… Puis c’est dans son jus que Quentin vint se déverser aussi, et dans le foutre des deux autres que Pierre-Luc dégorgea vivement ensuite. Bref, un Noël !

Mais Joël ne débandait pas, et il se renfila les trois autres deux ou trois fois jusqu’à la fin de l’après-midi… où chacun exigea de lui soutirer le jus en le suçant une dernière fois… Dans la rue, Joël débanda doucettement…

Il se demandait où retrouver sa fée quand il tomba évidemment sur elle… Lui, donc.

— Comment te remercier ? fit-il, ému.

— La journée n’est pas finie, fit le garçon, souriant.

Par magie, on se retrouva chez Joël. Il était nu, et l’autre lui ordonna :

— Déshabille-moi gentiment.

Joël s’efforça d’y mettre de l’imagination… et termina sur cette douce et sincère remarque :

— Oh ! Comme est belle, ta baguette magique !

Elle était plus magique qu’il ne l’imaginait, le rouquin ! Car elle lui fila des décharges électriques qui le firent sauter au plafond ! Et puis… quand la fée décula… il vit que la pine de ce fin garçon avait triplé de volume.

— J’ai pris ça, moi ?

— Tu as trois soupirants maintenant, et si tu veux les inviter ensemble… Tiens ! Tu veux pas des poils, aussi ?

Alors le garçon-fée promena sa bite redevenue fine sur les doux tétons de Joël, et l’endroit se couvrit d’une forêt de soie rousse. Mais on dut se quitter.

Dès le soir de cet incroyable Noël, il eut un appel des trois loupiots, qui le réclamaient ensemble, et séparément. Où Joël s’aperçut que le cadeau de la fée n’était pas de la petite bière : avec ces garçons, ses super pouvoirs continuaient… mais non ailleurs. Il organisa alors une sorte de ménage à quatre ; en réalité, Quentin eut sa préférence, tandis que les deux autres faisaient une fin ensemble.

Le plus beau Noël de sa vie…

15. XII. 2020

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