Caïl
Bon, soyons bien clair, j'ai dû être possédé momentanément par une entité lubrique. Non parce que je parle beaucoup de sexe, certes, mais je suis timide en matière de coeur. Je ne laisse pas tout le monde connaître mes soucis, mes peines, mes sentiments. J'ai souvent peur, surtout en matière d'amour, qu'on pense de moi de "mauvaises choses", que je suis un coureur ou un vrai queutard. Donc il est évident que ce n'est pas moi qui vient de dire toutes ces coquineries à Adam ni même qui ai dirigé ma main vers le noeud de ma serviette devant lui, on est bien d'accord hein? Mais malgré tout, cette entité m'a bien rendu service en disant tout haut ce que je pensais tout bas. Je suis face à mon casier et j'entend les pas d'Adam derrière moi. Plus le sont est proche, plus mon pouls s'affole. Il se râcle la gorge pour me signifier de me retourner. "Vous avez fait tomber ça Monsieur". Je suis surpris par son assurance inhabituelle. "Mais il est vrai que la vue est bien agréable". Mon dieu, il a mangé du lion ou quoi? Je ne me dégonfle pas, dans tous les sens du terme, et je l'approche de moi. Il est toujours en boxer. "Viens ici, la vue est plus belle". Son corps est chaud et doux. Son coeur bat vite, je le sens cogner contre mes abdos. Je prend son visage dans mes mains et commence à l'embrasser tendrement. Il se laisse faire tout en prenant goût visiblement au geste vu ce que je sens maintenant au niveau de son boxer. Il commence à mettre ses mains dans mon dos alors que mes lèvres descendent dans son cou. Puis il plie les genoux doucement, son visage bientôt à hauteur de ma queue. Ses yeux me regardent intensément alors qu'il commence à pomper avec gourmandise ma verge. Je ferme les yeux et gémis de plaisir. Je décide au bout d'un moment d'arrêter sa succion et de l'embrasser de nouveau, puis de l'allonger sur ma serviette au sol. Mes mains profitent de chaque centimètre carré de son corps. Vu son regard, je pense qu'il a l'habitude d'être passif plutôt que dominant. Je peux facilement y lire de l'appréhension mais en même temps énormément de désir. Je le suce à mon tour, prenant sa bite comme un joli sucre d'orge bien épais dans ma bouche vorace. Il se cambre de bonheur et d'exquise dépravation. "Retourne-toi" je chuchote à son oreille. Il s'exécute et se met directement en position de levrette. Je commence mon anulingus avant d'introduire un doigt. "Oooohh" gémit-il en marquant un peu plus sa chute de hanche comme pour inviter mon index à aller plus profond encore. Puis je met un deuxième doigt avec lequel je l'astique intérieurement. Son trou de cul se dilate mais malgré tout il est bien serré comme j'aime. Je m'arrête pour enfiler une capote. "Tu es prêt?" je demande avant d'introduire ma grosse queue en lui. "Oui, vas-y bébé". Ce petit surnom me fait fondre. Ce mec est vraiment chou et bandant à la fois. Je rentre doucement en lui pour qu'il s'habitue à la taille de mon sexe. Puis petit à petit, je vais de plus en plus profond et j'augmente le rythme. Mes mains caressent son dos, comme pour adoucir toute sensation désagréable qui pourrait survenir. En effet, j'ai plutôt la réputation d'en avoir une grosse et longue. J'apprécie de plus en plus son intérieur. C'est chaud et humide, ça me fait monter assez vite en pression, mais grâce à mon expérience, j'arrive à retenir mon orgasme. Je sens au bout d'un moment qu'il applique lui même le mouvement de va-et-vient autour de ma queue. Son accélération me fait prendre un putain de plaisir comme je n'en ai pas eu depuis longtemps. "Huuuummmmm Caïl c'est trop bon" me dit-il plein d'extase. Je lui glisse un doigt dans la bouche qu'il pompe à souhait comme il avait pompé ma bite juste avant. Puis, sentant notre plaisir monter, je commence à le branler en même temps que je le fourre avec des coups de reins ravageurs. "Putain, j'vais jouir bordel" crie Adam. Dans un ultime à-coup, mon sperme rempli son rectum et le sien ma main. C'était du bonheur à l'état pur, comme toucher le paradis du bout des doigts. Nos corps s'écroulent et nous restons silencieux, bercés par le doux bruit de nos respirations haletantes. "Tu es vraiment....exceptionnel" me dit Adam. "T'es pas mal non plus dans ton genre" je répond avec un grand sourire satisfait. Nous nous relevons après un moment et décidons de nous doucher chacun dans son coin, comme pour garder encore un peu pour nous le plaisir ressenti il y a quelques minutes. "Tu veux aller boire un verre?" je demande, comme si sa présence m'était encore nécessaire. "Désolé mais mes parents m'attendent pour dîner" me répond Adam, l'air sincèrement désolé. On se quitte mais sans un baiser pour garder notre moment crapuleux pour nous. Pourtant, j'aurais aimé gouter encore ses lèvres. Peut-être bientôt j'espère...
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