#33 31 mai 2020 : Tueurs à page
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Qui n’a jamais été frappé voire déçu du décès d’un personnage ? Qui aurait voulu qu’il revienne ou qu’il échappe au Destin, qu’il vive encore un peu pour que l’inéluctable ait la décence de ne pas se produire sous nos yeux ? Une frustration qui nous fait nous demander comment il en est arrivé là et comment peuvent s’en sortir les autres protagonistes.
Depuis les tragédies grecques, tuer les personnages est un art. Il faut savoir doser le timing, créer le choc ou la résignation, donner un sentiment d’absurde ou d’accomplissement. En générant la mort, nous parvenons à lui créer un sens.
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