Aujourd’hui, je me suis amusé à écrire un début de fanfiction sur Pantagruel. Pas que j’adore spécialement ce livre, le jugeant trop gras et trop salé même pour le bourrin que je suis. Pourtant il détient de nombreuses qualités que j’apprécie ; et la distance critique m’aide, au lieu de desservir l’œuvre, à analyser codes, univers, personnages, et tout reproduire fidèlement.

La plupart des fanfictions de nos jours sont des réceptacles à fantasmes : il s’agit moins d’y reprendre une œuvre que de l’idolâtrer, la décliner selon son envie du moment. Et si la meilleure fanfiction était celle du non-fan ?