On croit pouvoir parler de tout avant de se rendre compte qu’on n’explique rien. Qu’aurais-je pu encore traiter ? L’écarlate des lunettes de Pascal Praud s’accordant étrangement à son teint ? Nos cantines face à la pénurie de rutabagas ? La capacité des palmipèdes dans les marathons dansants ?

Non, merci de m’avoir suivi jusqu’au bout et à vous les studios. Certes j’aurais pu vous raconter encore les expériences métaphysiques de Marina Abramović, les promenades sous le ciel de septembre, la librairie du Rivage faisant face à l’océan et au crépuscule, mais il y a des fois, il faut juste savoir se taire.