Monica
Monica, je l'ai pas vue venir. Moins d'une demi-heure après notre rencontre, elle m'entraînait dans les dunes bordant l'embouchure du Rhône, par la main, se délestant peu à peu de ses vêtements. D'abord son string rouge, qui glissa le long de ses cuisses galbées avant de se faire emporter par le vent. Puis sa robe fleurie, qui passa par dessus sa tête en se prenant dans les longues boucles brunes de ses cheveux, avant de se libérer et d'aller se perdre dans les branches griffues d'un aubépine. En la suivant à la course, sa main dans la mienne, je me sentis me raidir. Vue sur son cul, un cul parfait, musclé, bronzé par des heures de lecture-plage, rebondi, s'alignant sur la largeur doucereuse de ses hanches. Putain qu'est-ce que j'avais envie de la baiser, en levrette. De la basculer dans les dunes et de me perdre en elle, avec pour vue l'horizon de la mer et ce cul, qu'elle me suppliera de claquer mais que je n'oserai frapper de peur de le marquer.
Elle m'attira jusqu'à un groupe de buissons, à la base desquelles elle s'agenouilla. Sans doute avait-elle peur qu'on nous voit, même si la plage était déserte et que seule la lune pouvait nous surprendre. Elle me fit face, enfin. Je passai un doigt sur la courbe de son visage, ses grands yeux noirs, sa bouche pulpeuse réhaussée d'un rouge à lèvres sombre. Et ses seins. Des obus, ses seins. Ronds, tendus comme des baudruches, hauts sur sa poitrine. Je me demandai s'il s'agissait de faux, et tandis que la question me traversa l'esprit, la réponse me fût limpide : qu'importe.
Elle m'arracha mon pantalon, un bouton sauta. Mon sexe s'en échappa avec l'agilité d'un contorsionniste trop longtemps piégé dans un espace trop restreint. Elle le prit en main. D'en haut, je l'observais, à genoux, la main soupesant ma bite en semblant en apprécier la lourdeur et la circonférence.
- J'ai jamais vu un sexe pareil, me confia-t-elle. Je le veux en moi.
Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle m'avala. En entier. Elle ouvrit large ses lèvres, passa mon sexe tout en le caressant de sa langue, puis, sans préparation, sans échauffement, le goba jusqu'au fond de sa gorge. Je la vis hoqueter, tandis que je touchai sa glotte, puis je fus en elle. Totalement.
- Oh putain, t'y vas pas de main morte.
J'aimais sentir la chaleur de sa bouche sur ma fraîche érection. Le resserrement de sa gorge sur mon gland. Les mouvements de sa langue sur le corps de ma bite. Je me demandais si elle mouillait déjà. Et tandis qu'elle relâcha un peu son étreinte pour reprendre un large bol d'air, elle passa ses deux main sur les muscles de mon cul et, d'un coup sec, me renfonça en elle. A nouveau, son corps hoqueta, alors elle commença les allées et venues, en suçant comme une folle.
- Doucement, doucement ma belle. Tu veux pas me faire jouir en deux minutes quand même ?
Elle me recracha.
- Tu serais pas capable de rebander ?
Tout cela m'avait l'air d'un défi.
- Fais-moi jouir et on verra bien..., lui dis-je.
Alors elle recommença ses mouvements, toujours à genoux, comme si elle priait devant moi. Ses seins se balançaient sur sa poitrine en me tapant contre les cuisses. Une de ses mains quitta mes fesses pour commencer à malaxer mes couilles, comme si elle tentait de les préparer à cracher leur jus.
- Attention, je suis en train de monter. Fais-moi jouir sur tes seins...
Mais sa bouche ne quitta pas mon sexe, au contraire. Elle ne me suça que plus fort. Une phalange de la main qui caressait mes testicules commença à frôler la circonférence de mon anus. Je me sentais durcir, durcir en elle. Mes couilles se rétractèrent.
- Je vais jouir ! Attention !
Et lorsqu'elle sentit la première contraction de l'orgasme, elle pressa de toutes ses forces sur mon cul pour l'enfoncer au plus profond de sa gorge. Je giclai trois larges lampées de sperme dans son oesophage, excité par ses gémissements.
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