La salle commune.
Ma première journée de cour était intensif, mais j'ai adoré. Il ne me restait plus que l'étape " Manger avec les autres " Ce qui ne sera sans doute pas facile, car la seule amie que j'ai, s'avère être une fanatique de Daniel et les autres ne semblent pas beaucoup m'appécier.
La salle à manger ressemblait plutôt à un restaurant de luxe. Chaque tables contenaient une bougie, et une fleures blanche dans un petit vase, un parquet en bois massif et une cheminée tout les cinquante mètre. Tout les regards se dirigea vers moi. C'est vrai que j'étais différente habillé en robe de soirée, mais je restais moi même !
Cette pièce était extremement grande. En vu du nombre de personne que pouvait acceuillir cet etablissement, je pouvais comprendre. Mais où allai-je donc m'assoir ?
Y avait-il un code d'étique ? Je cherchais Elisa du regard, mais c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin ! Je commençais à avoir des bouffées de chaleur et des étourdissements, comment allais-je me sortir de là ?!
Je sentit soudainement une chaleur sur mon bras gauche, une main m'empoignait tandis que l'autre m'enlaçait la taille. En vu des regards noir et de l'énergie changeante de la salle, bien qu'elle n'était déja pas très agreable, je compris que c'était Daniel.
- Un prince se doit de sauver une princesse.
- Et moi, je t'ai deja dis de ne pas me coller. Que vont dire les autres maintenant ?!
- Tu n'as qu'à les plaindres !
C'était de l'ironi, je suppose. J'espèrais que se n'était que de l'ironi, ou ce soir même je me ferais trucider. Dans tout les cas, je me ferais trucidé !
- Tu as idée de ce que tu viens de faire ?
- Je suis ton tuteur, elles n'ont rien à redire. Assiez-toi. Voici Kyle.
Je pris place, et un malaise s'installa. Kyle se leva en faisant une réverence avant de s'éloigner.
- Je crois que je l'ai dérangé.
- Excuse mon cher frère, mais il ne parle à personne.
- Ton frère ?
- Oui, mon cadet. Il est un peu grognon et mal élevé.
- Je vois ! C'est de famille, je suppose.
- Je te rappel que je t'ai sauvé d'un possible malaise.
- Je dois y aller. Désolé.
À peine avais-je quitter les lieux que le chahutage, reprit de plus belle. Je pus enfin souffler et repprendre mes esprits.
- Nous nous sentons si minuscule face à la foule, n'est ce pas ?!
- Euh, oui.
Il était appuyé contre le mur, il ressemblait beaucoup à Daniel les cheveux mi long, les yeux noir et les pomettes rose. Mais il semblait beaucoup plus calme et posé. Son regard était doux et comprehensif.
- Excuse moi, pour tout à l'heure. Mais il semblait que mon frère et toi vouliez être seul.
- Seul ? Lui et moi ? C'est pas du tout ce que tu crois !
Son regard semblait m'interoger,
- Je ne suis pas avec lui, enfin, nous ne sommes pas ensemble.
- J'avais compris. Tu es donc Alexandra. La fille au pouvoir mystérieux.
- Je n'ai pas de pouvoir.
- Moi, je sais que tu as un pouvoir. Sur ce, bonne soirée.
Il s'éloigna, et au même instant, une mélodie lointaine m'interpella. Les notes du piano semblaient m'appeler. En un rien de temps, je me trouvais devant la salle trois. La porte s'ouvrit dans un grincement lancinant. Et mon ami était assis juste là, devant moi. Les mots n'avaient plus aucune valeurs, ni signification. J'oubliais mon mal être, comme ci tout s'envolaient à l'instant même ou une note s'arrêtait. Je pouvais les voir danser, et je dansais avec elle. Elles s'envolaient et finissait leurs voyage en se transformant en poussière d'étoile, qui se dissipaient dans l'espace temps.
- Dure journée ?
La mélodie s'estompa. Je m'assiez prêt d'Ismaël, en jouant quelques notes avec mélancoli.
- C'est compliqué de se faire des amis.
- Tu m'as, moi !
- Oui, c'est vrai.
De retour dans ma chambre, je dessina Ismaël devant un piano, des arbres l'entouraient et sous ses pieds, des pétales de cerisier ornaient le sol. J'adorais dessiner, même si l'inspiration n'était que rarement présente, le dessin, me calmait et me permettait de reffléchir sereinement.
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