- Il n'y a que moi qui puisse te voir ?

- Oui, depuis des années que je suis ici, tu es la seule personne avec qui j'ai pu discuter. Et je t'en remercie.

- Mais comment,

- Je ne sais pas. Je sais juste que mon nom est Ismaël, rien de plus.

Le silence et la penombre, collait parfaitement avec cet instant. Je ne savais quoi dire. Quel était son histoire ? Je ne pouvais pas m'imaginer être à sa place. Ne pas savoir qui on est, ni d'où on vient. Ne pouvoir parler à personne. Comment à t-il pu rester intact ?

- Je vais t'aider.

- M'aider ? Comment ? J'ai fouiller ce château de fond en comble sans rien trouver sur ma possible existance. Je suis conçé ici, et je ne craînt que ça ne sois pour un temps indéfini.

- La différance c'est que moi je pourrais parler en ton nom. Il y a bien une personne qui te connais !

- La salle des miroirs !

Juste le nom de cette salle me fit frissoner.

- Qu'est ce que c'est ?

- Comme son nom l'indique, cette salle regorge de miroirs ençorcellé. Mais une legende dit que, venu de tout les mondes, les miroirs sont des portes maléfique. Enfermé dans une pièce méconnu du château, où seul le gardien en as la clé. L'un d'entre eux est fait d'un verre aussi pure que de l'eau. Le miroirs d'Argentia. Il parraît qu'il te montre le chemin de la vérité.

- Où se trouve cet endroit ?

- Je suis tombé sur cette pièce il y a lontemps. Mais c'était en traversant les murs !

- Je vois. Je vais me renseigner. Et toi de ton côté essaie de la retrouver.

Pour mon premier cours de musique, mon esprit était ailleur. Des milliers de pièces dans ce château, comment allais-je retrouver cette salle ?

- Mademoiselle beauville ?

- Oui.

- Cela fait la troisièmes fois que je vous appelle. Mon cour ne vous interesse t-il pas ?

- Pardon. Si madame.

Je me faisait gronder dans les rires sournois des autres filles. Depuis que Daniel m'avait inviter à sa table je me faisais persécuter dans les couloirs. Pas un seul instant de répit. Mais je n'en avait rien à faire de leurs coup-bas, je m'étais donné un objectif, et je me devait de l'atteindre. Pour Ismaël.

Madame Florali avait déposé une plante devant chacune de nous. Si on trouvait ce que celle-ci désirait, nous pouvions quitter le cour. Chacun fixait la sienne avec attention, sans bouger.

La mienne semblait faible et avait besoin d'eau visiblement. Je lui versa quelque gouttes de l'eau de ma gourde. Le professeur leva la tête et arrangea ses lunettes sur son nez.

- Mademoiselle Beauville. Vous pouvez quitter mon cour.

Tous se tourna vers moi, et me posa des questions. Je n'avais rien fait d'extraordinaire pourtant !

- Taisez-vous ! Et vous, sortez.

Je me sentais d'humeur à dessiner. Les miroirs me hantaient et tournaient sans cesse dans ma tête. Comme à mon habitude je commença à gribouiller. Et Ismaël me rejoint sans tader dans la bibliotheque.

- Tu as trouvé quelque choses ? Lui chuchotais-je .

- rien. J'ai fouiller tout les étages.

- Et les catacombes ?

- Pas encors. Mais qu'est ce que c'est ? C'est la salle des miroirs !

Je ne m'éttais pas rendu compte de ce que j'avais dessiné. Ismaël me dit que mon dessin ressemblait trait pour trait à la salle des miroirs. Comment avais-je pu savoir à quoi elle ressemblait ?

Puis, je me souvînt de ce que Daniel m'avait dit. Mon talent avait un rapport avec mes dessins ! La pensées de cette pièce m'avait obsédé toute la matinée, peut-être que si je me concentrais sur la route à suivre je pourrais la trouver ?!

- Alex.

À l'instant même où mon nom fût prononcé, Ismaël disparu. Kyle me parru un peu étrange et agité.

- Qui a t'il ?

- J'ai quelque chose à te dire.

- Je t'écoute.

- Pas ici.

Je le suivis jusque sa chambre discretement. En effet, il était bien un prince. Sa chambre était bien plus grande que la mienne et de celle que j'ai pu voir. Les murs ornée de moulure doré et peint en bleu azur. Un immense lit en acajou, des malles ici et là. Tellement de detail que je ne savais plus où regarder. Il s'avança vers moi comme si la folie c'était emparé de lui. Il me coinça contre le le mur.

- Arrête de chercher. Me dit-il d'un ton menaçant.