Le reflet
La pièce lumineuse au depart, commençais à devenir sombre et lugubre. Elle était glaciale. Le long de ma colonne vertebrale jusque mes cheveux étaient éléctrisé par l'insécurité que je ressentais. Mais plus forte que ma peur, la curiosité d'observer ces miroirs me poussa à m'approcher de celui qui semblait être, le plus beau de la salle.
Il était d'un noir ébène, et son reflet faisait briller le sol. En haut de celui-ci était sculpté un oiseau, les ailes grande ouverte. Il était majestueux. Le contempler ne m'avait pas suffit, je toucha cette oeuvre d'art du bout de mes doigts, et une sensation envahit mon corps. J'étais, pétrifié. Un grincement, comme des ongles sur un tableau me fit grimaçer. C'était les griffes de l'oiseau qui se détachait de son perchoir. Il était vivant ! J'aurais aimé fuir, mais c'était impossible. Il se posa sur mon bras, ses griffes s'enfonça dans ma chair, faisant ainsi coulé mon sang sur le carrelage. La peure commença à m'envahir. Aussitôt, ce que le miroir reflétait de moi changea. Exactement comme dans mon rêve. Je ne me reconnaissais pas, ça ne pouvais pas être moi. Ce visage maléfique et ce sourir sournoi. Ce n'était pas moi.
- Qui es-tu ?
- Je suis toi.
- Non, tu ne l'es pas.
- Tu peux l'être. Car nous ne formons qu'un. Ton côté le plus sombre. Je suis le courage que tu n'as pas, et ta force. Rejoins-moi.
Il était vrai que j'avais besoin de courage en cet instant. Mais pas comme ça. Mais, si je suis arrivé jusqu'ici, n'avais-je pas fait preuve de courage et de force ?
- Je n'ai pas besoin de tout ça.
- Et pourtant, si tu veux te déffaire de moi, tu devras trouver qui je suis. Ou accepter ce que nous sommes. Je peux réaliser tout tes rêves, avec moi tu sera qui tu as envi d'être. La richesse, l'amour, l'immortalité.
Essayait-il de me tenter ? Je devais trouver ce qu'il était. Un miroir, oui. Mais quel genre ?
- Serais-tu, la tentation ?
Mon corps crispé reprit enfin vie. J'avais découvert ce qu'il était. Je devais maintenant faire attention de où je mettais les pieds.
Je continua mon chemin avec prudence. Le carrelage me faisait penser à un dammier géant, et de chaque côté se trouvait des miroirs différent.
Tout au fond de la pièce, j'apperçu un miroir asser particulier. Il ne ressemblait à rien aux autres. Il était le plus simple qu'il y avait dans cette salle. Il aurait pu passer inaperçu, mais son originalité faisait sa différence.
Je m'approcha, je me sentais, comme si j'était en face d'une personne.
- Que me veux-tu ?
- Tu parles ?
- Oui. Je suis le miroir d'Argentia. Ce que tu veux savoir ce trouve en moi.
Je fixa ce dernier, et mon reflet se changea en image d'un lieu que je ne connaissais pas. Un endroit majestueux où l'herbe est d'un vert presque emeraudes. Des montagnes gigantesque. Et dans se paysage fantastique se trouvait Ismaël. Une porte était ouverte et comportait le numero 1. le refflet se transforma en brouillard faisant disparaître cette vision magnifique.
- Qu'est ce que ça veut dire ?
- Ceci est le chemin que tu dois prendre. Il te montrera la vérité.
- Par où commencer ?
- C'est à toi de le trouver, comme tu m'as trouvé.
Une force me tira en arrière, je traversa la salle des miroirs à reculons sans que je ne puisse m'arrêter. La porte s'ouvrit et la brèche se referma.
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