Abou
J'essayais en vain de trouver le sommeil, mais j'étais en colère contre ces monstres et aussi contre moi même. Jayden avait raison, nous aurions dû nous battre.
- Tu n'arrive pas à dormir, chuchotta Kyle, qui m'avait rejoint dans l'autre pièce.
- Je n'arrive pas à croire qu'on nous rejette à cause de nos talents. Je suis épuisé, et désemparé.
Ma tête se posa instinctivement sur son épaule. Mes larmes me montaient aux yeux, j'avais l'impressions de me noyer, de ne plus pouvoir respirer. Bon-sang ! Je suis la fille de l'architecte et je ne pouvais rien faire.
Kyle me tira d'avantage vers lui pour me consoler, je sentais sa respiration sur ma nuque ainsi que les battement rapide et constant de son coeur contre ma poitrine. Son self contrôl et son coté rassurant m'avais toujours impressioné, et là, il semblait différent. Je leva la tête pour le regarder, son regard en disait long. Il me tira à nouveau vers lui, et me chuchotta quelques mots à l'oreille qui m'éléctrisa.
- Tu trembles. Ne t'en fais pas, je suis là.
Je m'étais mise à trembler au moment où j'avais croisé son regard, j'avais l'impression de me perdre dans ses yeux, cette sensation était de plus en plus forte.
- Alex, c'est toi ?
- Une voix s'approcha de nous, Elisa était réveillé. Kyle me relacha immediatement.
- Oui. On n'arrive pas à dormir et pour ne pas déranger les autres on s'est isolé.
- C'est vrai. Je me demande ce qu'ils vont faire de nous. Dit-elle d'un ton inquiet.
- Allons reveiller les autres.
Kyle me fixa l'air interrogateur. J'aquiesca pour le rassurer.
Tous étaient assis sur le bord de leur lit, certains encore à moitié endormis.
- J'ai queqlue chose à vous dire.
Le moment était venu de leurs dire qui j'étais réellement.
- J'ai trouvé ! Dit une petite voix. Manon arriva devant nous toute exité, avec un miroir à la main.
- Où l'as tu trouvé ? Alex c'est à toi de jouer je crois.
Je posa le miroir sur une pierre décallé des autre, et commença mon incantation. Abou apparu devant moi, de son air serieux il ne dégagait aucune émotion.
- Dit-donc, je savais pas qu'il était aussi charmant le maître des clée. A mon époque c'était un vieu schnock.
- Vous parlez là de mon grand-père mademoiselle.
- Excusez-moi. Vraiment. je suis . . .
- Cléopatre, ou Elisa. Je sais. Il détourna son regard d'Elisa et se tourna à nouveau vers moi. Que puis-je pour vous Alexandra ?
- Avant-tout, je voudrais vous remercier pour la dernière fois.
- Je vous en pris, je n'ai fait que mon travail.
Nous souhaiterions sortir d'ici, et comme vous êtes le maître des clées, j'ai pensé que . . .
- Tu sais ce que tu as à faire.
Je posa le miroir sur le mur, et je pû voir à travers. En passant ma main dans celui-ci, jasseyais en vain de trouver la pierre qu'il fallais pousser.
- Je suis trop petite.
Une main se posa sur la mienne, une pression de celle-ci m'aida à appuyer sur la pierre qui était dur à pousser. La porte s'ouvrit comme par magie, me retrouvant face à face avec Abou qui n'avait pas hésité à m'aider.
- Merci. Lui lançais-je timidement.
Il aquiesca avant de disparaître.
- Ouah ! Cette tension. Me lança Elisa.
- Cette alchimie. Continua Manon.
- Ce mec est juste un ventard ! T'en penses quoi, toi, Kyle.
- Je m'en fou.
En étant expert en art martiaux, c'est Lee qui passa le premier. Nous aurions pû rentrer chez nous, mais nous devions absolument récupérer nos bagettes. Nous avons donc continué la traversé du couloirs qui semblait interminable. Comment savoir où il y avait une porte ? Tout les murs se ressemblaient.
- Ce couloir n'a donc pas de fin ? Dit Aïda épuisé par la longue marche.
- Je ne craint que non. Répondit Elisa.
Soudain un bruit de frottement nous immobilisa. Des voix d'hommes et de femmes sortis d'une fente qui s'ouvrait doucement laissant pénétré la lumière.
- Eteint la torche.
Lee s'executa.
- Qui va là ?
Annotations